Max Gallo - La chambre ardente

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Tous ceux-là et quelques autres furent accusés d'avoir participé à des messes noires organisées par l'abbé Mariette ou l'abbé Guibourg, ou d'avoir acheté des poudres pour éliminer amant, épouse, maîtresse ou mari.

Parmi ces femmes, il y avait celles qui voulaient obtenir l'amour du Roi.

Olympe Mancini, comtesse de Soissons, la noiraude que le jeune Roi avait tenue dans ses bras, ne pouvait accepter que le souverain se détournât d'elle pour Henriette, d'abord, épouse du frère cadet de Louis XIV, puis pour une suivante de cette dernière, Mlle de La Vallière.

Au début, celle-ci ne devait être qu'un paravent permettant au Roi et à Henriette de poursuivre leur liaison, puis le Roi s'était pris au jeu, avait été séduit par la jeune fille aux cheveux blonds cendrés, par l'amour sincère et absolu qu'elle lui portait.

Olympe Mancini aurait donc alors sollicité la Voisin, accompagnée de la marquise d'Alluye, une ancienne maîtresse de Fouquet.

Et Olympe n'aurait pas seulement voulu empoisonner Mlle de La Vallière, mais elle aurait, dans sa fureur jalouse, déclaré à la Voisin :

– Je porterai vengeance plus loin et ne ménagerai personne. Je me déferai et de l'un et de l'autre !

« L'autre » était Mlle de La Vallière.

« L'un » n'était-il pas le Roi ?

La comtesse du Roure, et Mme de Polignac, et Mme de La Motte voulaient toutes, comme Olympe Mancini, comtesse de Soissons, conquérir ou reconquérir l'amour du Roi, donc empoisonner Mlle de La Vallière.

Et celle-ci, en effet, fut prise de fièvres et de vomissements. Et le duc de Soissons, le mari d'Olympe, mourut.

Le Roi lui-même eut des langueurs, des maux de tête.

La princesse de Tingry, la marquise d'Alluye, la duchesse de Vivonne étaient elles aussi des visiteuses régulières de la Voisin et de Lesage, d'après ces empoisonneurs. Toujours dans le même but : un homme qu'il faut séduire – ce peut être le Roi –, une rivale qu'il faut écarter – ce peut être Mlle de La Vallière –, un mari ou une épouse dont il faut se débarrasser.

Et Marie-Anne Mancini, duchesse de Bouillon, est venue chez la Voisin en compagnie de son amant, le duc de Vendôme, demander qu'on invoque les puissances maléfiques pour en finir avec son mari, ce gêneur.

Et quand le sang des nouveau-nés, les messes noires ne suffisaient pas, pourquoi ne pas user de poudres, de drogues, d'arsenic ?

Et puis, il y a dans les copies de documents ce relevé de l'interrogatoire de la Voisin concernant Jean Racine. Elle dit tenir ses certitudes de Mme Gorle, mère de Marie-Thérèse de Gorle, dite la Du Parc, comédienne, peut-être épousée par Jean Racine, et, selon la Voisin, empoisonnée par lui.

« Mme de Gorle m'a dit que Racine, ayant épousé secrètement la Du Parc, était jaloux de tout le monde, et particulièrement de moi, la Voisin, dont on avait beaucoup d'ombrage.

« Il s'est défait de la Du Parc par le poison et à cause de son extrême jalousie. Et pendant la maladie de la Du Parc, Racine ne partait point du chevet de son lit. Il lui retira de son doigt un diamant de prix, et ainsi avait détourné les bijoux et principaux effets de la Du Parc qui en avait pour beaucoup d'argent, que même Racine n'avait pas voulu que la Du Parc parle à Manon, sa femme de chambre, qui était sage-femme. Et elle, la Voisin, avait connu la Du Parc pendant quatorze ans. Et Racine n'avait pas voulu que la Voisin la visite, alors que la Du Parc le voulait. Et que la mère de la Du Parc, Mme de Gorle, et Manon, et elle, la Voisin, pensaient que Racine avait empoisonné son épouse cachée. »

Une lettre de cachet avait été préparée par Louvois, en date du 11 janvier 1680, pour « l'arrêt du sieur Jean Racine ». Elle ne fut pas envoyée, mais la rumeur de l'arrestation de « gens de qualité », de « grandes dames de condition », grossissait. Je me souviens que l'on s'interrogeait à voix basse.

J'avais noté, à la fin de cette année 1679 et au mois de janvier 1680 :

« On est dans une agitation, on envoie aux nouvelles, on va dans les maisons pour apprendre... On ne parle pas d'autre chose. Un voyageur rentré de Londres me dit que, dans tous les pays étrangers, aux Provinces-Unies comme au Brandebourg ou en Angleterre, un Français voudra dire un empoisonneur. »

J'avais recueilli quelques-unes des rumeurs les plus folles qui secouaient la Cour et Paris.

On avait même jeté à la Bastille un chroniqueur qui avait assuré que le maréchal de Luxembourg – accusé et bientôt embastillé – avait voulu empoisonner le Roi, et que, dans le four de la Voisin, il avait réduit en poudre trois enfants, ses bâtards, nés de ses relations avec la princesse de Tingry, sa belle-soeur.

J'avais noté :

« On dit cent mille ordures effroyables. On parle d'une procession blanche, d'un prêtre tout nu avec une étole, suivi de douze femmes nues, d'autres orgies ou sacrifices faits au diable... »

J'avais rapporté, je m'en souviens, ces rumeurs à Nicolas Gabriel de La Reynie, bien que je fusse persuadé qu'il les connaissait.

Il me dit, cherchant peut-être à se rassurer :

– Quelques empoisonneurs et empoisonneuses de profession ont trouvé moyen d'allonger leur vie en dénonçant de temps en temps un nombre de gens de considération qu'il faut arrêter et dont il faut instruire le procès, ce qui leur donne du temps.

Il avait ajouté une nouvelle fois cette phrase qui revenait comme un refrain accablant :

– C'est le royaume de France.

Puis :

– La face noire du royaume.

Il m'avait quitté en affirmant qu'il fallait que passe la justice du Roi.

VIII.

C'est la débauche qui est la première cause

La justice du Roi, dans les affaires de poisons, c'était, en ce mois de janvier 1680, la Chambre ardente qui l'exerçait. Et les commissaires et les sergents de La Reynie qui enquêtaient.

Mais quand le glaive a commencé à s'abattre sur les « gens de condition », sur les grandes dames du royaume, alors, malgré les rumeurs qui avaient précédé ces « prises de corps », ces « enfermements à la Bastille », la stupéfaction a saisi Paris et la Cour.

J'ai ressenti ce chaos des esprits, cette peur panique qui se répandait. « Chacun a l'oeil sur son voisin », ai-je écrit en ce début janvier 1680. J'ai noté que même ceux qui n'avaient jamais fréquenté les devineresses et les empoisonneurs étaient en proie aux affres.

Le bruit a même couru, affolant l'entourage de Monsieur le duc d'Orléans, frère du Roi, que Sa Majesté avait décidé de faire rechercher les « sodomites », de poursuivre les adeptes de ce « vice italien » et de bannir ou d'emprisonner ceux qui s'y livraient.

Mais il eût fallu qu'il chassât de la Cour son propre frère et les amants dont le duc aimait à s'entourer, et, au-delà de ce cercle, bien des gentilshommes de la Cour.

Et Vos Illustres Seigneuries se souviennent que l'on avait autrefois murmuré que le jeune Roi, encore tendre enfant, avait eu peut-être à subir du cardinal de Mazarin lui-même ou d'un neveu du cardinal l'épreuve du « vice italien ».

En fait, on ne décréta de prise de corps ou on n'assigna à comparaître que le maréchal de Luxembourg – qui avait refusé de s'enfuir comme Louvois, qui voulait ainsi le déconsidérer, le lui avait conseillé –, le marquis de Cessac, le duc de Vendôme, le marquis de Fougères, tous nobles de haut lignage et courtisans en vue.

À cette liste s'ajoutaient des duchesses, des comtesses, des marquises, et, parmi elles, les deux soeurs Mancini, Olympe, comtesse de Soissons, et Marie-Anne, comtesse de Bouillon, la marquise d'Alluye, l'amie d'Olympe Mancini, et la vicomtesse de Polignac.

Je n'avais pas alors remarqué que Mmes de Thianges et de Vivonne, dont les noms avaient pourtant été cités par la Voisin, par la Bosse et par Lesage, n'étaient ni décrétées de prise de corps, ni assignées à comparaître.

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