Max Gallo - Le Roman Des Rois
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Lille, qui avait choisi de rester fidèle à Ferrand, succomba en quelques instants à un brasier qui détruisit toutes les maisons en bois et en torchis. Les fossés furent comblés, la citadelle rasée.
« Je veux, avait dit Philippe, qu’il n’y ait désormais en ce lieu aucun point où les gens de la Flandre puissent habiter. »
Son souhait est exaucé, mais la Flandre n’est pas pour autant conquise, et les courriers qui apportent des nouvelles de l’Aquitaine, du Poitou, des terres angevines, racontent que les seigneurs prêtent l’oreille aux promesses de Jean sans Terre qui s’apprête à débarquer à La Rochelle.
« Vous me verrez avec toutes mes troupes, écrit l’Anglais. Mes émissaires vont vous remettre de l’argent de notre part, et vous en recevrez plus encore avec le temps, nous ne pouvons ni ne devons manquer de vous venir en aide. »
Jean sans Terre torture et dépouille les barons d’Angleterre, et flatte et achète ceux d’Aquitaine et du Poitou.
Il veut recouvrer les terres des Plantagenêts.
Il débarque. Il avance.
« À peine suis-je apparu que vingt-six châteaux ou places fortifiées m’ont ouvert leurs portes », dit-il, défiant Philippe Auguste.
J’ai vu le roi de France hésiter après avoir lu la lettre que lui adresse le vicomte de Limoges :
« Je vous avais fait hommage pour la défense de mes terres, mais le roi Jean, mon seigneur naturel, s’est présenté dans mon fief avec de telles forces que je n’ai pu lui résister ni attendre vos secours.
« Je suis venu le trouver comme mon seigneur naturel et lui ai juré d’être son homme lige.
« Je vous notifie ces choses pour que vous sachiez qu’à l’avenir, il ne faut plus compter sur moi ».
Le comte de Nevers et tant d’autres ont fait de même.
L’hésitation du roi de France ne dure pas. En selle, en route pour le Poitou ! Mais Jean sans Terre se dérobe.
« C’est une couleuvre qui fuit sans qu’on puisse trouver sa trace », dit le roi, contraint de regagner la Flandre où les coalisés se rassemblent.
Nous brûlons quelques villes : Cholet, Bressuire, Thouars. Mais, derrière nous, Jean sans Terre avance, met le siège devant la Roche au Moine. Il veut que cette forteresse soit le socle sur lequel il s’appuiera lorsqu’il s’élancera vers Paris :
« Le moment approche, grâce à Dieu, où nous quitterons le Poitou et marcherons vers notre capital ennemi, le roi de France ! »
Dieu avait donné un fils à Philippe Auguste et c’était signe de Sa généreuse attention.
« Chevauche contre le roi d’Angleterre, lui ordonne le roi de France. Jean sans Terre doit lever le siège de la Roche au Moine. Je vais combattre les Impériaux, les Flamands et les chevaliers félons de Renaud de Dammartin. Que Dieu te garde ! »
Je n’ai pas été témoin de la chevauchée de Louis de France, qui, avec trois cents chevaliers, sept mille sergents à pied, deux autres mille à cheval, se rua contre les troupes de Jean sans Terre qui s’enfuirent sans combattre, laissant sur le terrain machines de guerre, tentes et bagages.
Leur hâte à détaler était telle qu’ils se jetèrent dans la Loire pour tenter de la traverser, et que des centaines s’y noyèrent.
L’armée de Louis s’empara d’un énorme butin et fit beaucoup de prisonniers.
J’étais aux côtés du roi, à Péronne, quand un messager lui apporta la nouvelle de la victoire de Louis sur Jean sans Terre.
Louis était bien digne de la couronne de France.
L’Anjou échappait pour toujours aux Plantagenêts.
Sachez que ce fut une chose dont Philippe fut moult joyeux, et dont il sut grandement gré à son fils.
Restait à affronter les coalisés, qui, en ce début du mois de juillet 1214, se préparaient à attaquer.
32.
« L’an du Seigneur 1214, quelque chose digne de mémoire est arrivé au pont de Bouvines… »
Mon aïeul Henri de Thorenc commence ainsi le récit de la bataille qui se déroula le dimanche 27 juillet 1214, par une chaleur torride, à Bouvines, petit village du comté de Flandre situé sur l’antique voie romaine qui conduit de Tournai à Lille.
Les chroniqueurs – et le premier d’entre eux, Henri de Thorenc – ont moultes fois raconté cette bataille, et j’y reviendrai à mon tour. Mais je dois d’abord dire ma fierté d’appartenir au lignage des Thorenc, et la gloire que la bravoure de mon aïeul m’a donnée en héritage.
Henri de Thorenc chevauchait aux côtés du roi de France, portant la bannière bleue semée de fleurs de lis d’or.
Philippe Auguste avait rameuté pour ce combat au moins treize cents cavaliers, autant de sergents à cheval, et de quatre à six mille fantassins.
Les félons de la coalition avaient réussi à rassembler davantage encore de troupes. Et dans chaque camp, en sus de ces hommes soldés, se trouvaient des milices communales, des laboureurs et des bourgeois.
Tous ces hommes – des milliers – étaient réunis pour s’affronter en un duel à mort sur le plateau de Bouvines, haut de dix à vingt pas au-dessus de la plaine marécageuse.
Là, chevaliers et sergents à cheval pouvaient charger. Aux alentours s’étendait la forêt, presque continue.
La voie romaine était bâtie sur une chaussée haute aboutissant au pont étroit jeté sur la rivière la Marcq, près du village de Bouvines.
En ce lieu, écrit Henri de Thorenc, d’un côté Philippe Auguste, noble roi des Francs, avait réuni une partie de son royaume.
De l’autre côté, Otton de Brunswick, qui, par décret de la Sainte Église, avait été privé de la dignité impériale et excommunié. Il avait persévéré dans l’obstination de sa malice et convoqué ses complices, Ferrand, comte de Flandre, et Renaud de Dammartin, comte de Boulogne, ainsi que beaucoup d’autres barons, et aussi les stipendiés de Jean sans Terre, avides d’argent.
Tous voulaient combattre les Français.
Animés d’une haine insatiable, les Flamands, qui se préparaient à attaquer, avaient, pour se reconnaître entre eux plus facilement, fixé un petit signe de croix devant et derrière leur cotte, mais bien moins pour l’honneur et la gloire du Christ que pour l’accroissement de leur malice, le malheur et le dommage de leurs amis, la misère et le détriment de leur corps.
Ils ne se remémoraient pas le sacré précepte de l’Église qui dit : « Celui qui communique avec un excommunié est excommunié. »
Ils persistaient dans leur alliance avec Otton de Brunswick, qui, par le jugement et l’autorité du pape, était pris dans les liens de l’anathème et avait été séparé des fidèles de la Sainte Mère l’Église.
Philippe Auguste, le Conquérant, mon suzerain, dont j’avais gloire à porter la bannière, poursuit Henri de Thorenc, était à quelques jours de sa quarante-neuvième année. Comme nous tous, il étouffait dans l’intense chaleur, sous l’armure brûlante. Il l’avait quittée et se reposait près de la petite église Saint-Pierre de Bouvines, à l’ombre d’un frêne.
Il mange dans une coupe d’or fin une soupe au vin dans laquelle il trempe et brise du pain.
Parce qu’il est au Christ et que nous le sommes comme lui, nous pensons qu’on ne se battra pas ce dimanche, jour du Seigneur, jour de trêve.
Mais Otton et ses complices en malice ne sont plus dans le giron de la Sainte Mère l’Église.
Un chevalier accourt, s’agenouille devant le roi de France :
« Sire, dit-il d’une voix haletante, Dieu vous garde du péril, armez-vous, car nous aurons bientôt la bataille ! Les voici près de nous qui arrivent. Ils n’ont pas respecté la trêve de Dieu. »
J’ai vu le roi bondir, ordonner aux sergents à pied et à cheval de repasser la rivière et d’aller au-devant de l’ennemi.
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