Ян Потоцкий - Manuscrit Trouvé à Saragosse

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Manuscrit Trouvé à Saragosse: краткое содержание, описание и аннотация

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J’ai maintenu, pour l’essentiel, la graphie de 1804, à cela près que j’ai modernisé l’orthographe et la ponctuation chaque fois qu’il suffisait d’un simple amendement automatique. J’ai cependant poussé le scrupule jusqu’à conserver pour marquer le j espagnol, ainsi dans cortehho (pour cortejo), Anduhhar (pour Andujar) ou fahha (pour faja). Tout de même, pour ne pas trop déconcerter inutilement le lecteur, j’ai écrit bolero à la place de volero et sergente general à la place de serhente heneral. J’ai dû parfois rétablir un mot sauté. Il figure toujours dans le texte entre crochets droits.

J’ai naturellement conservé la distribution des récits entre les Journées comme elle est faite dans la version de 1804. Elle est légèrement différente de celle de 1814.

Dans sa presque totalité, le texte présenté peut passer pour authentique et définitif. Il faut malheureusement faire exception pour les quelques parties empruntées aux éditions parisiennes. Celles-ci comprennent l’Histoire de Rébecca et les récits extraits d’Avadoro.

L’Histoire de Rébecca occupe la fin du tome III des Dix Journées (pp. 72 à 122).

Les récits d’Avadoro occupent dans l’édition parisienne de 1813 les pages suivantes :

— Histoire du terrible Pèlerin Hervas (suivie de celle du Commandeur de Toralva) : tome III, de la page 207 à la fin ; tome IV, de la page 3 à la page 120 (sauf quelques lignes aux pages 69-70, qui marquent une coupure dans le récit).

— Histoire de Léonore et de la Duchesse d’Avila : tome IV, de la page 165 à la fin.

Le texte de 1813 est reproduit sans aucune modification, encore que son autorité ne soit pas absolue, car il a pu subir de la part de l’éditeur le même genre de remaniements que subirent, l’année suivante, les Dix Journées. Ce n’en est pas moins le seul texte actuellement disponible dans l’original français. Je crois devoir le donner en attendant mieux, afin de présenter dès maintenant une image plus complète du fantastique de Potocki. On me pardonnera, je l’espère, cette anticipation : il me semble que l’intérêt de l’œuvre la méritait amplement.

Il me reste à remercier chaleureusement M. St. Wedkiewicz, directeur du Centre polonais de Recherches scientifiques de Paris, qui a eu l’obligeance d’écrire de ma part à M. Leszek Kukulski, et le professeur Kukulski lui-même qui m’a fort aimablement instruit de l’état présent de ses travaux tendant à la reconstitution intégrale du texte original français de Potocki.

J’exprime également ma très vive gratitude à Mme Tatiana Beliaeva, chargée de la Bibliothèque de l’Unesco à Paris, et à M. Barasenkov, directeur de la Gosudarstvennaja Publicnaja Biblioteca imeni Saltukova-Scedrina de Leningrad. C’est grâce à leur compréhension que j’ai pu avoir en communication le volume contenant le jeu complet des feuillets imprimés en 1804-1805 à Pétersbourg. Sans ce texte, la présente édition serait demeurée approximative jusque dans la partie qu’elle propose aujourd’hui au public.

En 1814, les Dix Journées, dernière publication de l’auteur qui devait mourir l’année suivante, se terminaient sur le souhait que le lecteur connût les nouvelles aventures du héros. Je forme le même vœu pour la prochaine et première publication complète d’un ouvrage resté, par l’effet d’une rare conjuration de hasards exceptionnels, aux trois quarts inédit et à peu près totalement inconnu dans la langue où il fut écrit.

Il est temps qu’après une attente d’un siècle et demi cette œuvre trouve dans la littérature française, comme dans la littérature fantastique européenne, la place enviable qu’il lui appartient d’occuper15.

R. C.

Note manuscrite jointe a lexemplaire de la bibliotheque de Leningrad - фото 1

Note manuscrite jointe a l’exemplaire

de la bibliotheque de Leningrad.

Dernière page des épreuves imprimées à SaintPétersbourg Quatorze journées de - фото 2

Dernière page des épreuves

imprimées à Saint-Pétersbourg.

Quatorze journées de la vie

d’Alphonse van Worden

AVERTISSEMENT

Officier dans l’armée française, je me trouvai au siège de Saragosse. Quelques jours après la prise de la ville, m’étant avancé vers un lieu un peu écarté, j’aperçus une petite maisonnette assez bien bâtie, que je crus d’abord n’avoir encore été visitée par aucun Français.

J’eus la curiosité d’entrer. Je frappai à la porte, mais je vis qu’elle n’était pas fermée. Je la poussai et j’entrai.

J’appelai, je cherchai, ne trouvai personne. Il me parut qu’on avait déjà enlevé tout ce qui avait quelque valeur ; il ne restait sur les tables et dans les meubles que des objets de peu d’importance. Seulement, j’aperçus par terre, dans un un coin, plusieurs cahiers de papier écrits. Je jetai les yeux sur ce qu’ils contenaient. C’était un manuscrit espagnol ; je ne connaissais que fort peu cette langue, mais, cependant, j’en savais assez pour comprendre que ce livre pouvait être amusant : on y parlait de brigands, de revenants, de cabalistes, et rien n’était plus propre à me distraire des fatigues de la campagne que la lecture d’un roman bizarre. Persuadé que ce livre ne reviendrait plus à son légitime propriétaire, je n’hésitai point à m’en emparer.

Dans la suite, nous fûmes obligés de quitter Saragosse.

M’étant trouvé par malheur éloigné du corps principal de l’armée, je fus pris avec mon détachement par les ennemis ; je crus que c’en était fait de moi. Arrivés à l’endroit où ils nous conduisaient, les Espagnols commencèrent à nous dépouiller de nos effets. Je ne demandai à conserver qu’un seul objet qui ne pouvait leur être utile, c’était le livre que j’avais trouvé. Ils firent d’abord quelque difficulté. Enfin ils demandèrent l’avis du capitaine qui, ayant jeté les yeux sur le livre, vint à moi et me remercia d’avoir conservé intact un ouvrage auquel il attachait un grand prix comme contenant l’histoire de l’un de ses aïeux. Je lui contai comment il m’était tombé dans les mains ; il m’emmena avec lui, et pendant le séjour un peu long que je fis dans sa maison, où je fus bien traité, je le priai de me traduire cet ouvrage en français. Je l’écrivis sous sa dictée.

PREMIÈRE PARTIE

PREMIÈRE JOURNÉE

Le comte d’Olavidez n’avait pas encore établi des colonies étrangères dans la Sierra Morena ; cette chaîne sourcilleuse qui sépare l’Andalousie d’avec la Manche, n’était alors habitée que par des contrebandiers, des bandits et quelques Bohémiens, qui passaient pour manger les voyageurs qu’ils avaient assassinés, et de là le proverbe espagnol : Las Gitanas de Sierra Morena quieren carne de hombres.

Ce n’est pas tout. Le voyageur qui se hasardait dans cette sauvage contrée s’y trouvait, disait-on, assailli par mille terreurs capables de glacer les plus hardis courages.

Il entendait des voix lamentables se mêler au bruit des torrents et aux sifflements de la tempête, des lueurs trompeuses l’égaraient, et des mains invisibles le poussaient vers des abîmes sans fond.

A la vérité, quelques ventas ou auberges isolées se trouvaient éparses sur cette route désastreuse, mais des revenants, plus diables que les cabaretiers eux-mêmes, avaient forcé ceux-ci à leur céder la place et à se retirer en des pays où leur repos ne fût plus troublé que par les reproches de leur conscience, sortes de fantômes avec qui les aubergistes ont des accommodements ; celui de l’hôtellerie d’Anduhhar attestait saint Jacques de Compostelle de la vérité de ces récits merveilleux. Enfin il ajoutait que les archers de la Sainte-Hermandad avaient refusé de se charger d’aucune expédition pour la Sierra Morena, et que les voyageurs prenaient la route de Jaen ou celle de l’Estramadoure.

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