Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU
Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - LES COMPAGNONS DE JÉHU» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, на английском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:LES COMPAGNONS DE JÉHU
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
LES COMPAGNONS DE JÉHU: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «LES COMPAGNONS DE JÉHU»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
LES COMPAGNONS DE JÉHU — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «LES COMPAGNONS DE JÉHU», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
– Vraiment ?
– Grand plaisir, fit l'Anglais avec un mouvement de tête affirmatif.
– Tant mieux !
– Mais quand j'ai vu que vous jetiez une assiette à la tête de M. Alfred de Barjols, cela m'a fait de la peine.
– Cela vous a fait de la peine, milord ; et en quoi ?
– Parce qu'en Angleterre, un gentleman ne jette pas une assiette à la tête d'un autre gentleman.
– 71 –
– Ah ! milord, dit Roland en se levant et fronçant le sourcil, seriez-vous venu, par hasard, pour me faire une leçon ?
– Oh ! non ; je suis venu vous dire : vous êtes embarrassé peut-être de trouver un témoin ?
– Ma foi, sir John, je vous l’avouerai, et, au moment où vous avez frappé à la porte, je m'interrogeais pour savoir à qui je demanderais ce service.
– Moi, si voulez, dit l’Anglais, je serai votre témoin.
– Ah ! pardieu ! fit Roland, j'accepte et de grand cœur !
– Voilà le service que je voulais rendre, moi, à vous !
Roland lui tendit la main.
– Merci, dit-il.
L'Anglais s'inclina.
– Maintenant, continua Roland, vous avez eu le bon goût, milord, avant de m'offrir vos services, de me dire qui vous étiez ; il est trop juste, du moment où je les accepte, que vous sachiez qui je suis.
– Oh ! comme vous voudrez.
– 72 –
– Je me nomme Louis de Montrevel ; je suis aide de camp du général Bonaparte.
– Aide de camp du général Bonaparte ! je suis bien aise.
– Cela vous explique comment j'ai pris, un peu trop chaudement peut-être, la défense de mon général.
– Non, pas trop chaudement ; seulement, l'assiette…
– Oui, je sais bien, la provocation pouvait se passer de l'assiette ; mais, que voulez-vous ! je la tenais à la main, je ne savais qu'en faire, je l'ai jetée à la tête de M. de Barjols ; elle est partie toute seule sans que je le voulusse.
– Vous ne lui direz pas cela, à lui ?
– Oh ! soyez tranquille ; je vous le dis, à vous, pour mettre votre conscience en repos.
– Très bien ; alors, vous vous battrez ?
– Je suis resté pour cela, du moins.
– Et à quoi vous battrez-vous ?
– Cela ne vous regarde pas, milord.
– Comment, cela ne me regarde pas ?
– 73 –
– Non ; M. de Barjols est l'insulté, c'est à lui de choisir ses armes.
– Alors, l'arme qu'il proposera, vous l'accepterez ?
– Pas moi, sir John, mais vous, en mon nom, puisque vous me faites l'honneur d'être mon témoin.
– Et, si c'est le pistolet qu'il choisit, à quelle distance et comment désirez-vous vous battre ?
– Ceci, c'est votre affaire, milord, et non la mienne. Je ne sais pas si cela se fait ainsi en Angleterre, mais, en France, les combattants ne se mêlent de rien ; c'est aux témoins d'arranger les choses ; ce qu'ils font est toujours bien fait.
– Alors ce que je ferai sera bien fait ?
– Parfaitement fait, milord.
L'Anglais s'inclina.
– L'heure et le jour du combat ?
– Oh ! cela, le plus tôt possible ; il y a deux ans que je n'ai vu ma famille, et je vous avoue que je suis pressé d'embrasser tout mon monde.
L'Anglais regarda Roland avec un certain étonnement ; il parlait avec tant d'assurance, qu'on eût dit qu'il avait d'avance la certitude de ne pas être tué.
– 74 –
En ce moment, on frappa à la porte, et la voix de l'aubergiste demanda :
– Peut-on entrer ?
Le jeune homme répondit affirmativement : la porte s'ouvrit, et l'aubergiste entra effectivement, tenant à la main une carte qu'il présenta à son hôte.
Le jeune homme prit la carte et lut :
« Charles de Valensolle. »
– De la part de M. Alfred de Barjols, dit l'hôte.
– Très bien ! fit Roland.
Puis, passant la carte à l’Anglais :
– Tenez, cela vous regarde ; c'est inutile que je voie ce monsieur, puisque, dans ce pays-ci, on n'est plus citoyen…
M. de Valensolle est le témoin de M. de Barjols, vous êtes le mien : arrangez la chose entre vous ; seulement, ajouta le jeune homme en serrant la main de l'Anglais et en le regardant fixement, tâchez que ce soit sérieux ; je ne récuserais ce que vous aurez fait que s'il n'y avait point chance de mort pour l'un ou pour l’autre.
– Soyez tranquille, dit l’Anglais, je ferai comme pour moi.
– À la bonne heure, allez, et, quand tout sera arrêté, remontez ; je ne bouge pas d'ici.
– 75 –
Sir John suivit l’aubergiste ; Roland se rassit, fit pirouetter son fauteuil dans le sens inverse et se retrouva devant sa table.
Il prit sa plume et se mit à écrire.
Lorsque sir John rentra, Roland, après avoir écrit et cacheté deux lettres, mettait l’adresse sur la troisième.
Il fit signe de la main à l'Anglais d'attendre qu'il eût fini afin de pouvoir lui donner toute son attention.
Il acheva l’adresse, cacheta la lettre, et se retourna.
– Eh bien, demanda-t-il, tout est-il réglé ?
– Oui, dit l’Anglais, et ça a été chose facile, vous avez affaire à un vrai gentleman.
– Tant mieux ! fit Roland.
Et il attendit.
– Vous vous battez dans deux heures à la fontaine de Vaucluse – un lieu charmant – au pistolet, en marchant l'un sur l'autre, chacun tirant à sa volonté et pouvant continuer de marcher après le feu de son adversaire.
– Par ma foi ! vous avez raison, sir John ; voilà qui est tout à fait bien. C'est vous qui avez réglé cela ?
– Moi et le témoin de M. Barjols, votre adversaire ayant renoncé à tous ses privilèges d'insulté.
– 76 –
– S'est-on occupé des armes ?
– J'ai offert mes pistolets ; ils ont été acceptés, sur ma parole d'honneur qu'ils étaient aussi inconnus à vous qu'à M. de Barjols ; ce sont d'excellentes armes avec lesquelles, à vingt pas, je coupe une balle sur la lame d'un couteau.
– Peste ! vous tirez bien, à ce qu'il paraît, milord ?
– Oui ; je suis, à ce que l'on dit, le meilleur tireur de l’Angleterre.
– C'est bon à savoir ; quand je voudrai me faire tuer, sir John, je vous chercherai querelle.
– Oh ! ne cherchez jamais une querelle à moi, dit l'Anglais, cela me ferait trop grand-peine d'être obligé de me battre avec vous.
– On tâchera, milord, de ne pas vous faire de chagrin. Ainsi, c'est dans deux heures.
– Oui ; vous m'avez dit que vous étiez pressé.
– Parfaitement. Combien y a-t-il d'ici à l'endroit charmant ?
– D'ici à Vaucluse ?
– Oui.
– 77 –
– Quatre lieues.
– C'est l'affaire d'une heure et demie ; nous n'avons pas de temps à perdre ; débarrassons-nous donc des choses ennuyeuses pour n'avoir plus que le plaisir.
L'Anglais regarda le jeune homme avec étonnement.
Roland ne parut faire aucune attention à ce regard.
– Voici trois lettres, dit-il : une pour madame de Montrevel, ma mère ; une pour mademoiselle de Montrevel, ma sœur, une pour le citoyen Bonaparte, mon général. Si je suis tué, vous les mettrez purement et simplement à la poste. Est-ce trop de peine ?
– Si ce malheur arrive, je porterai moi-même les lettres, dit l'Anglais. Où demeurent madame votre mère et mademoiselle votre sœur ? demanda celui-ci.
– À Bourg, chef-lieu du département de l'Ain.
– C'est tout près d'ici, répondit l'Anglais. Quant au général Bonaparte, j'irai, s'il le faut, en Égypte ; je serais extrêmement satisfait de voir le général Bonaparte.
– Si vous prenez, comme vous le dites, milord, la peine de porter la lettre vous-même, vous n'aurez pas une si longue course à faire : dans trois jours, le général Bonaparte sera à Paris.
– Oh ! fit l'Anglais, sans manifester le moindre étonnement, vous croyez ?
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «LES COMPAGNONS DE JÉHU»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «LES COMPAGNONS DE JÉHU» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «LES COMPAGNONS DE JÉHU» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.