Albert Robida - Le Portefeuille d'un très vieux garçon
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- Название:Le Portefeuille d'un très vieux garçon
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Ce que je sais bien par exemple, c'est que le sacrifice de mes corsets demeura inutile par suite d'un événement qui bouleversa mes projets. Un matin, une semaine peut-être ou une demi-semaine avant l'époque fixée pour mon mariage, j'étais chez moi. sans défiance et occupé très innocemment à me raser, lorsque tout à coup mon domicile fut envahi par ma future accompagnée de son oncle et tuteur le notaire, M^* Varin, le type du notaire de l'ancien régime et du tuteur de comédie. Ma femme de ménage eut l'imbécillité de les laisser entrer! Fatalité!
J'eus beau faire du bruit, parler fort, m'exclamer, Palmyre Chatelus, car j'oubliais de dire qu'elle était
'''.i:vji'ins d'uniour.
Et Me Variii, i iitcui'ct notaire, 'loublciiient facile à offusquer l)ai' conséquent, fronçait les sourcils en entendant les tirades de Palmyre, et ma , fiancée compri- ;;, mant son cœur à f;:;; deux mains, pâlissant. ronL;-là, mon héroïne des drames du boulevard, ma petite romantique — elle était là, à peine réveillée, en train d'apprendre un rôle quelconque, — Palmyre Chatelus semblait prendre plaisir à faire du train malgré mes éclats de voix pour l'avertir!... Je dois le confesser, pour expliquer sa présence matinale, elle était venue la veille me faire une scène et me reprocher ma froideur, et nous avions soupe joyeusement pour célébrer les funérailles de ma vie de garçon...
me nictlaU ma crucatc.
bciut. prête à s'évanouir enfin, regardait la porte de ma chambre avec horreur. Tout à coup Pal-myre se mit à chanter, elle le faisait exprès, la triple scélérate! Je me mis à chanter moi-même pour étouffer ses accents, je devais avoir Tair très bête! ^lais tout fut inutile; M'' Varin, pendant que j'essayais de calmer ma fiancée, eut l'indiscrétion d'ouvrir la porte de ma chambre et ma fiancée se précipita... Coup de théâtre' Palmyre bondi , se drapa dans les rideaux du lit et belle d'une fureur feinte, avec des gestes dramatiques, comme si elle jouait une de ses pièces, interpella violemment ma
lacuuuilu.
fiancée. Flambé, mon mariage! Ecroulés, mes plans de régénération morale ! Ma fiancée n'avait qu'une chose à faire et elle la fit. elle s'évanouit dans les bras de son tuteur ! Quand je les reconduisis, l'oreille basse et la mine longue d'une aune, le tuteur ne m'épargna pas les malédictions! Quelle avanie! Était-ce ma faute? J'avais des ennemis sans doute, une lettre anonyme était venue troubler la tranquillité de ma future et la pousser à cette démarche tout à fait incorrecte, inconvenante môme.
Dans l'après-midi, mécontent, humilié, je fis une tentative désespérée poiu* fléchir la légitime colère de ma fiancée. Ma lettre était humble et repentante, je suppliais, j'implorais! M° Varin me la renvoya avec un arrêt définitif énergiquenient formulé :
Vous êtes un polisson! ! ! » Dans un accès de iero-cité, le vindicatif notaire avait tait enregistrer ma lettre avec sa réponse. Voilà comment je ne me mariai pas !
Eh! mon Dieu, après tout, je n'ai rien à me reprocher : j'ai essayé, ce n'est pas ma faute si je n'ai pas réussi! Qu'avais-je besoin de me marier d'ailleurs? Je vous le demande, ô Valérie, femme idéale qui. pendant deux ou trois ans. égayâtes mon existence de célibataire, ange adoré qui me mettiez si gentiment ma cravate !
La cravate! Voilà pourtant une des puissantes raisons qui poussaient autrefois la jeunesse au mariage et à la vie régulière. On a écrit un poème sur l'art de mettre sa cravate. C'était en effet un art diflicile. Que de gens ne pouvaient parvenir à faire un nœud passable et, naturellement, cravatés sans correction, devaient renoncer à l'espoir de parvenir! Aussi, dès la majorité on se mariait, pour se faire mettre sa cravate. Et voyez comme le chiffre des mariages a diminué en France et comme l'échelle de la moralité a baissé depuis l'invention de vos petites et mesquines cravr-tes à nœuds simulés! Petites causes et grands effets!
J'occupais alors un appartement au troisième dans la maison d'un des plus élégants établis-
sements di
« Je cuis au Uni IL
(Constance.
bains de Tari:?, lÀicu de plus commode pour un garçon. Vous me comprenez, n'est-ce pas?
Après Valérie, ce r t aine dame que je ne nommerai pas vint souvent et souvent me voir. Aucun danger, le mari le plus défiant ne pouvait rien soupçonner: « — Je vais au )ain ! » Prétexte charmant, ce
bain parrumé qui etïiicc les jolis et miguoiis petits péchés !
Là encore, dans la même maison, je vous aperçois fantômes riants, brune L... qui chantiez toujours, toujours, à toute heure, en vous éveillant, en vous endormant, en vous coiffant, même en vous disi)u-tant, ce qui arrivait parfois, avec votre fidèle Aubes-pin, et même très probablement en trompant le pauvre Aubespin! Je vous revois, blonde A... non moins gaie, non moins aimante, non moins infidèle, le ruban de satin qui ferme ce portefeuille c'est votre jarretière, gage de votre amour.
IV
Orages et rayons de soleil
Il est dans la vie des aventures dont le souvenir reste cuisant comme une brûlure, gênant comme un rhumatisme. Je n'ai pas l'habitude de prendre les choses par le côté noir, ni de laire du romantisme à froid et cependant ce sou-venir me crispe encore après tant d'années. J'ai essayé de le laisser de côté, ce désagréable souvenir, mais il s'obstine à rester là et avant de conti-
Ln juircliinc.
nuer, je dois me décider à le lixer sur le papier, a le ])lacer à sa date Peut-être me laissera-t-il tranquille après cela.
Il me faut remonter un peu. (Jetait entre mon niariage manqué et le règne de ce.le qui me mettait si gentiment ma cravate. Elle s'appelait Constance ! Te souligne ce nom, que ce soit ma vengeance!
Que d'aaslelles cassée
Vingt-iieul" ans, grande, Forte, des sourcils noirs, des cheveux abondants, des tresses de jais qu'elle relevait au sommet de la tête en deux grosses torsades. La voilà telle que je la retrouve sur ce portrait dessiné par moi dans les premiers temps de notre liaison, à une époque où je ne la voyais que très mystérieusement, à cause del^ilmyre Cliatelus et de mes négociations matrimoniales.
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