Albert Robida - Le Portefeuille d'un très vieux garçon
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- Название:Le Portefeuille d'un très vieux garçon
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la tabl(^ cola m'était bien égal ! Certainement je n'étais pas une mauvaise fourchette, j'avais bon pied, bon œil et bon appétit, je ne dédaignais pas un ])lat réussi et je dégustais avee plaisir un vin aimable, mais je n'accordais pas aux satisfactions d(^ l'estomac une iin])ortance exceptionnelle. A cette époque de ma vie, le cœur se fit complice de l'estomac. Celle ([ue j'aimais alors aimait les bonnes choses et commença mon éducation de gourmet.Elle me fit changer de cuisinière et ne dédaigna pas de mettre parfois ses belles mains à la pâte. Quels repas! J'étais riche, Mvec mes 7,500 fr. de rente, je pouvais m'adoiuier à la gastronomie.
Je veux passer rapidement sur quelques menues distractions et sur certaines figures agréables qiii embellirent mes jours de 1837 à 1839, pour en arriver à mes deux, non pas dernières, mais avant-dernières folies! Elles furent assez bien remplies, ces années ([ui me séparaient de l'an 40, dont je ne me moquais pas, moi, du redoutable an 40 qui devait me donner... brrr... la soixantaine! Ces années furent consacrées aux nrts, la gastronomie d'abord, — j'y avais pris '.soùi. — puis In musique, la peinture et la danse, Je Ella aimait les bonnes choses.
donnai dos leçons de peinture ;\ nne dame qni se montra reconnaissante; tontes les romances composées dans le cours de ma vie en l'honneur de nombreuses belles, je les chantai à une autre dame qui les prit pour elle. Je ne connaissais pas une note de musique, mais je chantais agréablement. Que de duos' Quant à la danse, elle fut représentée dans ma vie par une demoiselle du corps de ballet, mon Dieu, oui, une danseuse sans engagement, paroissienne de Sainte-Lorette, vive, enjouée, légère, oh ! légère surtout, car elle disparaissait par moments sans laisser de traces, à croire que dans un entrechat trop vif elle s'était accrochée à quelque nuage passant, et elle revenait aussi soudainement quinze jours ou trois semaines après, saub prévenir comme si, de son nuage, elle retombait sur ses pointes.
J'en arrive à mes deux avant-dernières lo1 i e s. L'antépénultième était bas-bleu !
La littérature manifuait /'.D'oi.s.s/c/v)//-' lit' Sninlr>-Lorr;lh
Je lus lâche, je m'enfuis à la campagne et pour retremper mon âme épuisée par les transports épistb-laires, je fis de longues courses à cheval, j'essayai de redevenir hussard.
Ce fut au cours de ces promenades équestres que je connus mon avant-dernière folie. Tous les jours je ])assais devant sa terrasse et je la voyais assise coii-ïem])lant l'horizon et le cavalier qui passait de ses yeux mélancoliques. Je la rencontrai chez des amis et je pus hii ex])rimer ma sympathie. La malheureuse, elle était mariée à un ])rosaïï[uc député, ancien avoué
La sympathie ])0ur son malheur m'entraîna un peu loin: quinze jours après, la pauvre âme incomprise, suspendue à mon cou, exigeait que je l'enlevasse! Italie! Italie ! Une chaumière au bord d'un lac! Amour éternel! Azur partout ! Quelle gloire pour un homme de mon âge ! Ah ! si j'avais on quinze ans de moins! Mais de Tân-'/lon hussard, hélas'.
il ne restait ([lie le ehe\;ill i'oiir eiiliuei'la pauvre nra'.il, je pj'is un ])arti liéi'oï(|U(! : ^— Auge adorée! ju'éci'iai-je. j'ai ('iii(|ua!ite-ii(Mir ans! l-ille'poussa un ci'i (riiorrciir et s'(''\anouit.
Au niènic instant je ressenlio une Muleute atta(pi<' (le i'huinalisine.
La PeintiU'c.
Regrclt;
VI
L'Expiation
BalicL Taupiii ciUrc dans ma vie. J'ai soixante ans! Un lait do poule et mon bonnet de nuit. Dérangei* l'a dit. voilà tout ce qu'il me faut désormais!
« 0 Tonps, sa-^pends ton vol! )>
Je proteste, j'ai des velléités de révolte, mon cœur est encore jeune, ventrebleu!
Babet n'est pas ma dernière folie, elle est .ma première bêtise. Babet n'a rpie trente-cinq ans. elle est douillette, grasse; le jour où elle débarque chez moi, douce, timide, avec de grands anneaux aux oreilles et le bonnet de sa province sur ses yeux ]>udiquemciit baissés, je la trouve gentille. C'est bien la gouvernante qu'il faut à un jeune vieux garçon • ommemoi, 1-llle e-t mariée. Elle a eu des malheurs, <���•(' scélérai. d»' 'laiipiii la battait... horrible' horrible! Je ne rniiiiireuai^, pa.^ Taui)in alor,>!
rremiere tran.'-f >rmation, peu à peu Babet de\iem
Un lait de poule cl son bonnet de nuil.
moins tiniidc. ses yeux se relèvent, son nez prend des mines de petit effronté. Pauvre Taii-])in!... Bah! puisqu'il la battait! \'ais-je avoir des scrupules pour Taupin, pour ce brutal?...
Deuxième transformation, Ba-bet devient tout à fait familière. Troisième transformation, Ba-J)et devient autoritaire. Puisqu'elle est gouvernante, elle doit tenir les rênes du gouvernement. Et elle les saisit d'une main ferme. Je n'ai pour échapper à Babet d'autre ressource ([ue le mariage. Mes vieilles idées matrimoniales me reviennent, il est encore temps de me ranger, comme on dit. Justement une jeune et aimable veuve de mes connaissances ferait bien mon affaire, elle a trente-six ans, nos âges sont en rapport. Malgré les scènes avec Babet, je fais ma cour, je lui conviens à n'en pas douter, elle se laisse embrasser la main et sourit âmes galanteries respectueuses. Sans nul-doute ma demande sera bien accueillie, je puis la risquer. Je la risque ! Patatras ! Ballet a fait des siennes ! J'aurais dû m'i'n donlor à Sf^s soui'i-Lid'CL dcilcni fm-nix.-. i 0-. d-û tianquillitc.
Qu'a-t-elle pu raconter, inventer? De mes rhumatismes, gagnés au service de la France quand j'étais hussard, elle a fait je ne sais quoi, des montagnes! Elle m'a peint en valétudinaire! En cacochyme ! en podagre !... Et celle que je considérais déjà comme ma fiancée, me répond par une lettre dans laquelle, sans périphrases, elle m'envoie prendre mes invalides ailleurs ! Mes invalides à 61 ans et demi !
Et voilà comment je ne pus mener à bonne fin ma dernière folie! Mon énergie m'abandonna. Babet reprit son sceptre. J'allais expier toutes mes vieilles fautes! Je commençai la série de mes testaments, léguant à Babet d'abord 600 livres de rente viagère, puis 800, puis 1,030, puis 1,200. En 1850, j'en étais à trois mille.
Un lait de poule et mon bonnet de nuit ! Je n'étais plus fringant du tout. Babet devenait une grosse bourgeoise portant châle et chapeau. Son nez n'avait plus la gentillesse de 1840 et son caractère s'aigrissait de plus en plus. 0 Tau-pin, tu avais pris le parti le plus sage, tu l'avais plantée là jadis! Moi je ne pouvais pas; à soixante-quinze ans passés, on n'aime pas les scènes. Et puis était-ce bien la peine de lutter pour les quelques jours qui me restaient à vivre? car je comptais bien que mes rhumatismes et mes ennuis allaient abréger mes jours et je me préparais à
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