Albert Robida - Le Portefeuille d'un très vieux garçon
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A cette époque, je me mis à resonger beaucoup à Aurélie; je l'avais sinon oubliée, du moins un peu négligée en souvenir. Je m'intéressai vivement au général Aurélien de Vertcfeuille, dont les exploits remplissaient alors les bulletins de la Grande Armée. J'interrogeai des officiers. Ce jeune général de cavalerie était un sage, il ne ravageait pas les cœurs, même les brûlantes Polonaises n'avaient pu avoir raison de sa froideur. Vertefeuille venait d'être fait général de division et comte de l'I-^mpire pour sa belle conduite à Smolensk et à la Moskowa. Chère Aurélie! les mauvaises nouvelles de Russie me ])longèrent dans les transes. Avait-elle échappé aux boulets et à l'hiver moscovites?N'était-elle pas rest('(' là-bas, dans les neiges, pendant la longue retraite?
llélas! Aurélie, ou le général Aurélien Verteleuille. survécut à la Bérésina pour s'en aller tomber dans la urande hécatond)e de \\'aterloo '
L. apaisement après les orages.
Cette époque de ma vie qui n'était ])lus tout à fait l'extrême jeunesse, l)uisque j'avais 35 ans en 1815, mais ([ui était celle de la plénitude de toutes mes facultés ])liysiques et morales, ce temps de la Restauration me paraît, quand je m'y reporte, joyeux et ensoleillé. A-t-il jamais plu en ce temps-là "i* Le soleil s'cst-il quelquefois voilé de nuages? Je ne me souviens pas. Je ne vois que fraîcheur, rayons de gaîté, renouveau, illusions nouvelles ! Je devais avoir, et bien d'autres comme moi, un arc-en-ciel dans le cœur. C'était le calme après l'orage, la tranquillité après l'accès de lièvre chaude ! Jusqu'alors, partout le désordre et la tempête ! — Bourrasques politiques au dehors, bourrasques morales au dedans! Aucun terrain solide. Les bases de la morale et celles de la société, déplacées parles secousses d'un tremblement de terre de 25 ans. se r('r.d)liss;n^'nf ;i
Une poétique Anfjhnsc.
l)eiiic. Je tisuu reLour suriiioi-iiit'iuc. Lcxisiciicc que javais iiiciiéo était ccllo (ruii tils du Directoire, mais elle n'était tiiière édifiante. Dispensé des soucis de la vie matérielle, par mon petit patrimoine, je navals connu que les soucis de l'amour. Toujours l'amour, ses joies et ses peines! Et le maria<^-e? Au lieu de considérer le mariage comme le port vers
Au tlicalrc
kMjuel je devais voguer, je l'avais regardé connue une plage inhospitalière que je devais fuir, connue un rocher aride sur lequel une épouse légitime et anthropophage m'attendait pour me dévorer. Etait-ce la faute de mon premier mariage si rapidement tranché par le divorce':* Non, je l'avais tout à fait oublié, j'étais si jeune alors... Vin un mot, la pensée du mariage pour les autres me- faisait rire et, pour moi, elle me faisait frémir.
Tout a coup, changement complet. Je rougis de mes désordres, leur immoralité m'épouvante main-lonant que je l'aperçois!.. La société après son bain lie sang et d'immoralité, entreprend de se régénérer, je dois faire comme elle. Comment? Par l'expiation! II n'en est qu'une,- le mariage. Mais pour moi cette fois-ci. ])lus pour les autres. Je dois rentrer dans la vie régulière par la porte du mariage, ce sera peut-être le châtiment, mais ])eu importe, j^ai tout mérité, ma l'cmme ne me punira jamais suffisamment.
Dès que j'eus définitivement pris mon parti, la joie et la tranquillité rentrèrent dans mon âme purifiée: je ressentais déjà toutes les douceurs du sacritice. Je courus le monde à la recherche d'une épouse; pendant quelques années, car mes recherches n'aboutissaient pas vite, je fréquentai les salons bourgeoisies plus ennuyeux. Sans doute le ciel considéra cela <;(jmme une expiation suffisante, car les négociations matrimoniales, maintes fois ouvertes, ne purent jamais, pour une raison ou une autre, être menées jusqu'à la conclusion fatale. ■ Naturellement, pendant le cours de ces négociations, morales mais quelquefois assez peu récréatives. je crus pouvoir me donner en dédommagementquel-([ues distractions. J'ai le souvenir de quelques bonnes parties aux Montagnes Russes du faubourg du Houle, les mieux fréquentées. Les femmes adoraient ces glissades, peut-être parce qu'elles y éprouvaient toutes les sensations du vertige et de la peur. Les hommes pouvaient y déployer quelques grâces, il y avait aussi quelques envolées de jupons qui n'étaient pas sans gentillesse.
Les Galeries de bois du Palais-Royal brillaient alors de toute leur splendeur. Que de fois, au sortir de ces diners bourgeois, d'une de ces réunions inélé-li-antcs de vieilles présidentes ou de bonnes grosses
Aux M<)nl.i\<))i('.< Ilusscs.
lames ridicules, où mes goûts artistiques avaieiil été mis à une cruelle épreuve, me suis-jc donné la '•ompcnsation d'une promenade aux Galeries de bois!
Llodie ? ou IsmiJric'Y ou lluilendc
Promenade purement artistique cependant, je récréais mes yeux simplement. Après les beautés trop purement morales de la vertu bourgeoise, les beautés plastiques du vice. Ce coin de Paris, avec bon défilé de prêtresses de Vénus en toilettes arcliidccollclocs et CCS sourires affriolants qui pieuvaieiit des rciietrcs des entresols, avait une physionomie étrange et saisissante. Pour moi c'était un spectacle qui me rappelait mon Directoire : je regardais et je passais.
Elmire. Élodic, Emma! vous datez de ces jours ensoleillés. Si tous mes mariages manquèrent, ce iïit un i)eu votre faute. Emma, la première en date, était une Anglaise fixée à Paris depuis la paix. Son mari n'était pas militaire, il n'était que banquier ou quelque chose comme cela ; n'importe! c'était un ennemi. Sur les champs de bataille de l'amour, je vengeai mon pays de ses défaites ailleurs. Ossian ! Ossian! Bardes d'Ecosse et d'Irlande, vous me fîtes bien souffrir alors. Emma adorait votre poésie brumeuse, c'était une ultra en ossianisme. Elle aimait les toques à longues plumes, les lacs d'émerautle. les brouillards, les rochers, le Ijœuf rôti et moi-même, le tout avec frénésie!
Mon pays vengé, Ossian me fatigua bien vite. O Elmire, -avec vous c'était la France, la gaîté, les lleurs. le rayonnement, je rentrais dans la tradition française. Tout le monde rimant alors, je rimais aussi, mais pas dans le genre d'Ossian. Par une belle après-midi, alors que je la surpris seule à sa cam-l)agne, sous les ombrages de Passy,jedus mon succès à certaine romance inqirovisée un genou en terre aux pieds d'Elmire :
Pudique lin qui voile ses appas, Tu te soulèves et trahis sa détresse ! Elle soupire et bien fort son cœur bat... Ah ! seras-tu cruelle à ma tendresse ? yes yeux mourants, d'un regard embrasés, Ont répondu, o transport, ô délire ! Je couvre de mille et mille baisers Les "cnoux de Taimablc Elmire !
Quaiiil il b eu va, le troubadour fulele. AuK cJuua])S de ^lars inoissuuner des succc: 11 emporte récharpe de sa belle, Le souvenir charmant de ses attraits. L'ennemi fuit le glaive du guerrier, Son cri de guerre est le nom qu'il soupire. Heureux vainqueur, il jette son laurier Aux u'cnoux de l'aimable Elmire !
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