Albert Robida - Le Portefeuille d'un très vieux garçon
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Auralio.
galop de charge, rœnr flamliant. âme embrasée, sabrctachc et plumet au vent, à travers les coups do sal)re, les mousquetades, les pis-toletades et les canonnades des champs de bataille de la haute Italie.
Mon Dieu ! c'est bien simple, du moins c'était tout simple en ce temps-là. J'avais dix-sept ans et Aurélie tout autant, dix-sept printemps, trente-quatre à nous deux ' Nous étions voisins de campagne, j'habitais la maison des champs d'un oncle, homme de robe, censeur ennuyeux de ma fougueuse Jeunesse. Aurélie, que je voyais chaque soir sous les charmilles de ses parents, s'ennuyait aussi. Xc voulait-on pas lui faire épouser quelque procureur! Nous nous aimâmes et un beau jour, sur les chevaux de mon oncle, nous nous enfuîmes. Je lui avais prêté fies habits masculins; ce furent deux jeunes muscadins qui se présentèrent, après une course de cent lieues et trois semaines d'un vagabondage poétique, au bureau de recrutement de Lyon, oîi se formait une brigade de hussards destinée à voler de l'autre côté des Alpes, dans les champs do l^ellonc.
Aurélie avait bruni au cours do notre libre voyage ; soiis l'uniforme, avec la queue et les cadenettcs blondes — elle abhorrait la poudre dont s'enfarinaient les hussards de la République — elle avait fort bon air. On n'eut aucun soupçon de son sexe, c'était un très jeune volontaire, et voilà tout. Nous fîmes un voyagé délicieux, par étapes, de Lyon à Vérone, où nous rejoignîmes l'armée. O belles journées de ma jeunesse ! Est-ce encore le même soleil qui, chaque matin, se lève à l'orient? Il a vieilli comme moi, 1i(''lns ' T't nio Dni'nîl iiiniiitonrmt xnlf'fiidinniiY' r-i
douce vençieancc
morose comme moi! Nous cheminions tous les deux, Aurélie et moi, en avant de la colonne, sur les routes d'Italie, terre natale de l'Amour et des Arts, mes divinités. Le matin, enveloppes dans le dolman, nous galopions aux douces lueurs de l'aube naissant^, la chanson aux lèvres; quelques poules sabrées au passage fournissaient au déjeuner de notre escouade. A l'étape, nous logions chez l'habitant, tant bien que mal, toujours ensemble, au bivouac comme à la ma-rnude. Notre capitaine, qui nous appelait Castor et Pollux, n'aurait pas voulu séparer les deux amis, les deux blancs-becs qui ne juraient pas, qui ne fumaient pas — Aurélie avait ])Ourtant essayé — mais ((ui semblaient deux francs lurons de hussards. Aurélie, pour se déguiser davantage, pinçait le menton des jolies filles, tandis ([ue moi, la fidélité môme, je baissais les yeux' par scrupule devant nos jolies hôtesses.
Nous reçûmes le baptême du feu à Rivoli ! Je dois l'avouer, un peu quand on nous plaça en ligne, devant les positions pour moi, mais pour Aurélie. Ventrebleu ! Aurélie, qui s'en aperçut, me regarda en riant. Campée d'aplomb sur la selle, le poing sur la cuisse, le plumet audacieusement penché en avant, l'œil clair, les narines dilatées, elle semblait d'avance respirer la poudre. Quel superbe hussard! Je me souvins alors que j'étais un disciple d'Apelle et de David, je regrettai de n'avoir pas mes crayons pour tracer l'esquisse de ma Brada-niante. Il fallut une ])onne douzaine de coups de
on sol,liions.
sur le flanc d'une colline, d'Alvinzi, et je tremblai, non pîinon pour mo tiror do ma.contemplation. Aiirélie se redressait encore sous le canon et faisait piaffer son cheval. Puis la fusillade éclata autour do nous, à côte de nous, et la fumée nous enveloppa. — « Garde à vous, hussards! Chargez! » Et soudain nous nous élançâmes, chargeant en fourrageurs sur des lignes d'hahits blancs confusément aperçues. A partir de ce
CunPiolnti'jns. — l.n mlùnct iin loriurc
moment, je ne me rappelle plus rien do net, Aurélio et moi nous tenions ensemble : je la vois l)Ouscu-lant à côté de moi les tirailleurs autrichiens, puis dans un engagement de cavalerie, échangeant des coups de sabre avec de lourds dragons, sabrant, voltigeant, sabrant, tournoyant, et tous, amis et ennemis, emportés dans un vertigineux tourbillon. Comment nous sortîmes de la bagarre, rouges, haletants, érointés: mais saufs, je no puis le deviner : bien d'autros tic nos oamarados, hélas ! ne s'on étaient pas tirés au complet ! Un souvenir aux braves malchanceux !
Àurélie et moi nous nous embrassâmes à cheval et nous donnâmes ensuite l'accolade à nos gourdes. Puis la bousculade recommença, infanterie ou cavalerie, tirailleurs, dragons ou hulans, je ne distinguais plus. A un moment donné, Aurélie et moi, lancés bien en avant de notre escadron, nous nous trouvâmes au milieu d'une batterie ennemie qui déménageait d'un endroit trop chaud. Je sabrais,elle sabrait; je coupai les traits d'un attelage, mais mon cheval s'abattit avec quelques balles de mousqueton dans le corps. Pif! joaf! Alors je sautai sur une pièce, Aurélie fit cabrer son cheval, exécutant un moulinet superbe pour un poign'^û féminin. Notre escadron arriva comme une trombe et nous dégagea.
Nous étions vainqueurs, nous avions notre canon bien à nous ; Aurélie voulait l'emporter, on se contenta de le tourner contre l'ennemi. Le soir, Aurélie et moi nous étions sous-lieutenants.
Deux mois ])lus tard, après avoir fait toute la campagne et assisté à sept ou huit combats, escalades de villes ou passages de rivières, j'étais capitaine et Aurélie, distinguée par le général de notre division, — ô ma plume, n'écris pas le nom du traître — entra dans l'état-major.
Nous nous séparâmes le 2 avril (vieux style) à Brixen dans le Tyrol : je restais aux hussards, ellx? rejoignait son général, et je ne la revis plus, jamais, jamais! Aurélie! cou])a]tle et iliviiie Aui'élie. il ne
La Muscadino.
m'est resté de ton amour que Ui douleur de ta perte et quelques précieux mais légers souvenirs : une mèche de tes cadenettes blondes coupée le jour de Uivoli, ton portrait esquissé par moi en silhouette à
La niùce blonde.
la lueur des feux de l)ivouac, mon portrait dessiné par toi le même jour, et enfin une autre image de toi, témoignage d'admiration de notre brave fourrier. As-tu conservé mon portrait exécuté par sa plume avec les mêmes paraphes ?
Fou de colère, après trois semaines de séparation, les préliminaires de Léoben venant d'être signés.
La niccc brune.
je courus la clicrchei' au quartier général. Plus d'Aurélic ! Le l'éaérai cachait bien le Iriiigant aide de camp qu'il m'avait volé. Il feignit de ne rien comprendre à mes réclamations, et me fit immédiatement monter à cheval avec une mission pour Paris. Dévorant ma fureur, je partis. A Paris, bien reçu, icté partout, je m'efïbrçai d'oublier Aurélie, mais je n'oubliai point ma vengeance. La femme du ravisseur d'Aurélie, la citoyenne générale F..., était une des merveilleuses à la mode. Des salons du Directoire aux jardins adoptés par le beau monde, elle promenait sa splendide beauté, son profil de déesse grecque et ses toilettes athéniennes.
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