Pierre Souvestre - L'agent secret

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Fantomas — un personnage de fiction, un criminel brillant, cachant son visage, l'un des personnages négatifs les plus importants de la littérature et le cinéma français.
Romans Fantômas et Allen Souvestre — sociopathe sadique obtient le plaisir de tuer leurs victimes. Il est impitoyable et sans merci à tout le monde, y compris leurs propres enfants. Fantomas — maître du déguisement, il commet ses crimes sous le couvert d'une autre personne, ont souvent tués. Pour mener à bien leurs crimes Fantômas aime à utiliser une variété de moyens excentriques — rats pesteux, serpents géants, salle remplie de sable.
A ce moment la Fantomas agit comme un agent secret

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Bobinette avait encore dit à Juve que le moment approchait singulièrement où le «gros coup» allait être effectué, car, ajouta-t-elle à l’oreille de son pseudo-chef, «demain, Vinson sera à Paris».

Le policier n’osait pas insister pour avoir des renseignements complémentaires, craignant d’éveiller les soupçons de la confiante Bobinette.

* * *

Après l’entracte, l’interrogatoire continua. Juve mit en doute ce que Bobinette avançait:

— Puisque je vous dis que le caporal V… doit apporter avec lui le plan de la pièce en question…

— Le plan… très bien, mais c’est insuffisant…

— Puisque je vous dis que j’ai entre les mains le débouchoir destiné à l’agent du Havre. La fabrication en est tellement compliquée que, sans le dessin qui a servi à la construire, la pièce ne serait que d’un médiocre intérêt. Nous avons déjà la pièce — je vous dis qu’elle est entre mes mains, — demain nous posséderons le plan, grâce à Vinson!.. Peut-on espérer mieux?

Désormais, Juve eut une idée fixe, un irrésistible désir.

Il voulait à toute force voir de ses yeux le fameux débouchoir. Lorsqu’il se fut fait comprendre nettement par Bobinette, celle-ci le regarda avec des yeux ahuris:

— Mais vous n’y pensez pas, Vagualame? Je ne promène pas cette pièce avec moi!

— Je pense au contraire, poursuivit Juve, que tu la gardes précieusement chez toi, bien dissimulée?

— Assurément, répliqua Bobinette.

— Nous sommes bien d’accord, insista le faux Vagualame… et je te confirme mon intention…

Presque terrifiée, la jeune femme observa:

— Vous prétendez venir chez moi?

— En effet…

— Et quand donc? Rappelez-vous, Vagualame, que la pièce en question, je m’en dessaisirai demain matin de bonne heure…

— D’ici-là, j’ai le temps de la voir. Il faut que je la voie, que je l’examine, que je la tienne dans mes mains, j’ai mes raisons pour cela.

— Mais j’habite l’hôtel du baron de Naarboveck et le moindre bruit…

— Rien à craindre. D’ici une heure je serai dans ta chambre avec toi.

— Comment entrerez-vous?

— Tu rentreras seule, ostensiblement, mais sitôt montée dans ta chambre, dont je connais la disposition, tu entrebâilleras la fenêtre. Je me charge du reste.

* * *

Arrivé à l’entrée du pont Alexandre, le véhicule s’arrêta.

Vagualame paya le chauffeur, cependant que, conformément aux conventions, Bobinette gagnait l’hôtel de Naarboveck.

Elle devait ensuite monter aussitôt dans sa chambre et prendre les dispositions voulues pour que Vagualame puisse y pénétrer ensuite à son tour.

Bobinette, en parvenant à son appartement ne put se défendre d’une émotion étrange.

Certes, elle était accoutumée aux audacieuses entreprises de ce Vagualame, dont elle avait souvent apprécié l’habileté, mais cette fois elle estimait que le chef avait trop d’aplomb, allait trop loin…

* * *

Cependant, Juve, en attendant l’heure fixée, errait sur le pont Alexandre, ne pouvant s’empêcher de penser avec une joie extrême:

— Cette fois, je tiens le bon bout. Me voilà enfin dans la place.

18 — AU NOM DE LA LOI

Le baron de Naarboveck et sa fille Wilhelmine, confortablement installés devant le feu de bois qui brûlait dans la cheminée de la bibliothèque, parlaient de la pluie et du beau temps.

Le diplomate éprouvait visiblement pour la jeune fille une affection un peu solennelle, mais sincère, tandis que Wilhelmine gardait une attitude éminemment respectueuse, mais qui ne se transformait en tendresse familière qu’au bout de quelques heures d’intimité.

On entra enfin dans le vif du sujet et Wilhelmine rougit en baissant les yeux, cependant que le baron de Naarboveck, avec une insistance taquine, la pressentait sur les sentiments réels qu’elle éprouvait à l’égard du lieutenant de Loubersac.

— Ma chère enfant, avait déclaré le baron, cet officier est plein d’avenir, il est charmant. C’est un parti qui te conviendra fort bien.

Soudain Wilhelmine pâlit:

— Je l’aime, dit-elle, il m’aime sans doute, mais quand il connaîtra le secret de ma vie…

Le baron de Naarboveck haussa les épaules:

— Ma chère enfant, fit-il, interrompant la blonde Wilhelmine, rien dans ce secret dont tu te fais un monstre ne vient entacher ton honneur ni ta responsabilité. Si j’ai cru jusqu’à présent devoir te présenter à nos relations comme étant ma…

Le baron de Naarboveck s’arrêta net, la porte de la bibliothèque s’était ouverte et le valet de pied annonçait:

— C’est une femme qui vient d’arriver avec son fils et désire voir Mademoiselle ou Monsieur. Elle dit comme ça qu’elle présente le nouveau palefrenier.

— J’avais, en effet, oublié de vous en prévenir, dit Wilhelmine, j’attendais ce soir le garçon d’écurie qui doit remplacer Charles.

Et, se tournant vers le valet de pied, demeuré impassible à l’entrée de la pièce:

— Priez donc, demanda-t-elle, M lleBerthe de s’occuper de ces personnes.

— Mademoiselle m’excusera d’être venu la déranger, mais M lleBerthe est absente et…

— C’est bien, interrompit Wilhelmine, je viens.

* * *

La mère et le fils s’inclinèrent respectueusement devant la jeune fille lorsque celle-ci parut. La garçon d’écurie avait bonne allure, et même paraissait plus distingué que ne le sont d’ordinaire les palefreniers.

Mlle Wilhelmine demanda, selon l’usage, à voir les certificats. La femme qui accompagnait le jeune homme les montra.

— C’est moi que je suis sa mère, avait-elle déclaré d’une voix forte et criarde…

— Oh! la vilaine tête, pensa Wilhelmine.

* * *

M. de Naarboveck, resté seul dans la bibliothèque, se promena quelques instants de long en large, puis ne voyant pas revenir Wilhelmine, et sentant le sommeil le gagner, il quitta la bibliothèque et suivit à petits pas la longue galerie qui bordait les salons de réceptions et dominait, par un balcon à jour, le hall du rez-de-chaussée.

Soudain, le baron s’arrêta, prêta l’oreille; il lui semblait entendre un bruit de voix. Le bruit s’affirma. M. de Naarboveck descendit.

Il se trouva, au rez-de-chaussée, en présence de deux personnages coiffés de chapeaux melon, et rigoureusement boutonnés dans des pardessus sombres. Leurs mains n’étaient point gantées, ils ne portaient ni canne, ni parapluie.

L’un d’eux tendit sa carte. Le baron lut:

Michel

Inspecteur de la Sûreté

— Veuillez me suivre, messieurs.

Posément, le baron de Naarboveck remonta le grand escalier, la main sur la superbe rampe de fer forgé, les deux policiers derrière lui.

M. de Naarboveck fit entrer ses visiteurs dans le fumoir:

— À quoi dois-je l’honneur de votre visite, messieurs?

L’inspecteur Michel prit la parole:

— Vous nous excuserez, monsieur, de nous présenter à pareille heure à votre domicile, mais, si nous avons enfreint les usages, c’est qu’il s’agit d’un cas exceptionnellement grave. Nous sommes depuis quelques jours porteurs d’un mandat d’amener, et nous allons, avec votre permission, procéder dans votre hôtel à une arrestation…

— Il faut, en effet, messieurs, que l’arrestation que vous méditez soit particulièrement importante pour que vous vous permettiez de vous introduire chez moi à pareille heure. Puis-je savoir ce dont il s’agit?

L’inspecteur Michel acquiesça d’un signe de la tête.

— Il n’y a aucun inconvénient à cela, monsieur, tout au contraire. L’individu que nous venons arrêter chez vous est un bandit inculpé de deux assassinats dont vous n’êtes pas sans avoir entendu parler: l’assassinat du capitaine Brocq et celui d’une chanteuse de café-concert appelée Nichoune… C’est un individu connu sous le nom de Vagualame que nous venons appréhender!

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