Erik L'Homme - Le Seigneur Sha
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- Название:Le Seigneur Sha
- Автор:
- Издательство:Gallimard Jeunesse
- Жанр:
- Год:2013
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– Pose ta cithare et tends tes bras devant toi, les mains bien à plat, lui dit-elle.
Gontrand, un peu surpris, s’exécuta. La femme observa ses doigts puis hocha la tête d’un air satisfait.
– Il ne tremble pas, constata-t-elle. Il ne semble pas sujet à l’anxiété.
Gontrand comprit tout à coup la raison de son attente, dans le couloir ! Mais il n’eut pas le temps de songer aux ruses que déployait la commission d’entrée à l’Académie pour sélectionner ses élèves, car un membre du jury prit la parole.
– Reprends ta cithare, et joue-nous la Ballade des Anciens Jours.
Gontrand s’exécuta et s’appliqua à mettre tous ses sentiments dans l’interprétation du vieil air. Lorsqu’il eut fini, l’examinatrice s’installa au piano et interpréta une mélodie assez complexe.
– Maintenant, chante ce que tu viens d’entendre.
Gontrand chanta et n’oublia pas une note. On lui tendit alors une feuille et un crayon.
– Retranscris ce que je vais jouer, enchaîna la pianiste.
Tout en tirant la langue, le jeune musicien noircit la portée au fur et à mesure de la dictée musicale. Sa tête commençait à bourdonner.
– Prends cet instrument et compose un air de ton choix à partir de ce thème, continua l’examinatrice.
Elle lui tendit une flûte traversière et joua une courte mélodie au piano. Gontrand porta la flûte à ses lèvres et ferma les yeux.
Il régnait un silence absolu dans la grande pièce. Le garçon sentit des gouttes de sueur couler dans son dos. Le vide ! Le vide complet ! Rien ne lui venait… C’était trop bête. Il était si près du but !
Il allait renoncer, quand soudain il entendit deux oiseaux se chamailler en s’envolant d’une des fenêtres.
Leur piaillement aussitôt l’inspira et il eut l’idée de lancer un trille d’introduction. Puis il interpréta, en prenant soin d’utiliser le thème musical que l’examinatrice lui avait imposé, le chant d’oiseau courroucé qu’il avait entendu.
Quand il rouvrit les yeux, il vit que les quatre professeurs avaient quitté leur air sévère et lui souriaient.
– Présente-toi lundi matin à l’administration. Et n’oublie pas ta cithare : les cours commenceront dès l’après-midi.
– Ça veut dire… s’étrangla Gontrand qui n’avait pas imaginé être aussi rapidement fixé sur son sort. Ça veut dire que je suis accepté à l’Académie ?
– Nous prenons chaque année vingt nouveaux élèves, confirma la femme qui l’avait soumis aux épreuves. Tu en fais partie…
Gontrand prit congé et quitta la pièce, abasourdi. Il se laissa tomber sur un banc du couloir, le temps de recouvrer ses esprits. Il imaginait déjà l’accueil triomphal qui l’attendrait à la maison… Mais avant, bien sûr, il enverrait un message par pigeon à Romaric, un autre à Guillemot, et deux autres encore à Ambre et à Coralie, pour leur annoncer la bonne nouvelle !
V Petits secrets
Ambre jeta sa raquette de tennis sur son lit, ôta ses chaussures qu’elle envoya promener dans un coin de la chambre. Puis, tout en s’essuyant le visage avec le revers de son tee-shirt, elle se dirigea vers la salle de bains. Le professeur de sport les avait fait transpirer aujourd’hui, et depuis qu’elle avait quitté le court de terre battue, elle n’avait plus qu’une idée en tête : prendre une bonne douche ! Elle tenta vainement d’ouvrir la porte : quelqu’un était à l’intérieur et avait fermé à clé.
– Coralie ! s’écria-t-elle. Ne me dis pas que tu es encore dans ton bain !
– J’ai bientôt fini, répondit une voix couverte par le bruit d’éclaboussures.
Ambre soupira. Sa sœur était déjà dans la salle de bains quand elle était partie pour le tennis… Ambre et Coralie étaient jumelles. La première, avec ses cheveux noirs coupés court, son tempérament sportif, volontaire, et son franc-parler, avait tout du garçon manqué. La seconde, avec sa longue chevelure, ses allures coquettes et ses yeux bleu océan, semblait sortie tout droit d’un magazine féminin. Même s’il ne fallait pas toujours se fier aux apparences…
– Maman ! cria Ambre. Coralie ne veut pas me laisser la salle de bains ! Elle y est depuis trois heures !
– C’est pas vrai ! s’exclama Coralie derrière la porte. Et je n’ai besoin que de cinq minutes encore ! Juste le temps de me sécher les cheveux…
– Te sécher les cheveux ! s’exclama Ambre, au désespoir. Mais ça va prendre une heure ! Maman… Fais quelque chose !
– Allons les filles, calmez-vous, répondit M me de Krakal depuis le salon où elle prenait le thé avec deux amies.
– C’est toujours pareil, bougonna Ambre en regagnant le chemin de sa chambre, après avoir donné un coup de poing sur la porte de la salle de bains. Mademoiselle prend son bain et les autres n’ont qu’à attendre qu’elle daigne sortir !
En passant devant la chambre de sa sœur, Ambre hésita, puis s’arrêta. Coralie aurait-elle oublié de fermer à clé ? Elle actionna la poignée ; la porte s’ouvrit.
Ambre se glissa à l’intérieur. C’était le moment ou jamais d’essayer de savoir ce que Coralie notait, des heures durant, sur le carnet qu’elle avait baptisé « Mon Journal ». Elle l’avait lu sur la couverture, un jour où Coralie n’avait pas pu le cacher assez vite. « Mon Journal »… C’était grotesque !
Le lit à couette rose était défait. Le bureau, qui servait surtout de table de maquillage, était vide. En revanche, l’un des tiroirs était entrouvert.
Ambre s’approcha et aperçut le fameux carnet. Elle le prit, le feuilleta, lut une phrase, puis une autre, et encore une autre, au hasard. Il n’y était question que de Romaric. Ambre devint fébrile. Elle allait sûrement apprendre beaucoup de choses ! Elle s’apprêtait à poursuivre sa lecture quand elle entendit le verrou de la salle de bains s’ouvrir.
– Ce n’est vraiment pas de chance, grommela-t-elle. D’habitude, il lui faut un temps fou pour arranger ses cheveux !
Elle quitta précipitamment la pièce et bondit dans sa propre chambre. Elle s’allongea sur son lit et s’empara d’une revue qu’elle fit semblant de lire. Quelques instants plus tard, on frappait à sa porte.
– Qui c’est ?
– Coralie !
– Entre…
Coralie passa la tête dans l’embrasure.
– J’ai fait le plus vite que j’ai pu. Voilà, c’est libre. Je ne pensais pas que tu rentrerais si tôt du tennis !
– Ce n’est pas grave… Merci.
Ambre entendit sa sœur regagner sa chambre et s’y enfermer. Elle resta un moment à méditer sur les petits secrets de Coralie qui la rendaient malade de curiosité. Pourquoi supportait-elle si mal que sa sœur ait des secrets ? Coralie avait commencé ce journal à leur retour du Monde Incertain, et, depuis, elle se confiait beaucoup moins à sa sœur jumelle. Ambre en était blessée… Elle se retourna sur le lit et se massa les tempes.
Elle avait été malade trois jours durant et son mal de tête persistait. Le médecin avait diagnostiqué un mauvais rhume, l’avait bourrée de cachets et laissée seule avec une fatigue extrême. Sans qu’elle puisse se l’expliquer, elle était persuadée que ses maux de tête avaient un lien avec les rêves troublants qu’elle faisait depuis quelque temps. Jamais auparavant elle n’était tombée malade ! Avant quoi d’ailleurs ? Avant son séjour dans le Monde Incertain…
Elle se sentit soudain mélancolique. Il lui fallait un remontant. Elle ouvrit le tiroir de sa table de nuit et en sortit trois feuillets, froissés à force d’avoir été manipulés. Elle lut le début du premier :
Chère Ambre,
J’ai vu Guillemot hier. Il est venu me rendre visite à Bromotul. Il m’a appris que tu étais malade. Ça m’a fait bizarre, parce qu’on a du mal à t’imaginer malade ! Enfin, j’espère que tu guériras vite, et que tu ne nous feras pas faux bond pour les fêtes de Samain ! J’attends ce moment, où l’on se retrouvera tous, avec impatience ! Dis donc, est-ce que je t’ai raconté mon entraînement d’Écuyer ?…
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