Verne, Jules - L'île mystérieuse
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- Название:L'île mystérieuse
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- Издательство:Bibliothèque de Skystan - Lien privé
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- Год:2011
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« Qui êtes-vous ? dit-il, et que prétendez-vous être pour moi ? »
C’était l’histoire des colons qu’il demandait ainsi, et pour la première fois. Peut-être, cette histoire racontée, dirait-il la sienne ? En quelques mots, Cyrus Smith raconta tout ce qui s’était passé depuis leur départ de Richmond, comment ils s’étaient tirés d’affaire, et quelles ressources étaient maintenant à leur disposition.
L’inconnu l’écoutait avec une extrême attention.
Puis, l’ingénieur dit alors ce qu’ils étaient tous, Gédéon Spilett, Harbert, Pencroff, Nab, lui, et il ajouta que la plus grande joie qu’ils avaient éprouvée depuis leur arrivée dans l’île Lincoln, c’était à leur retour de l’îlot, quand ils avaient pu compter un compagnon de plus.
À ces mots, celui-ci rougit, sa tête s’abaissa sur sa poitrine, et un sentiment de confusion se peignit sur toute sa personne.
« Et maintenant que vous nous connaissez, ajouta Cyrus Smith, voulez-vous nous donner votre main ?
– Non, répondit l’inconnu d’une voix sourde, non ! Vous êtes d’honnêtes gens, vous ! Et moi !… »
CHAPITRE XVII
Ces dernières paroles justifiaient les pressentiments des colons. Il y avait dans la vie de ce malheureux quelque funeste passé, expié peut-être aux yeux des hommes, mais dont sa conscience ne l’avait pas encore absous. En tout cas, le coupable avait des remords, il se repentait, et, cette main qu’ils lui demandaient, ses nouveaux amis l’eussent cordialement pressée, mais il ne se sentait pas digne de la tendre à d’honnêtes gens ! Toutefois, après la scène du jaguar, il ne retourna pas dans la forêt, et depuis ce jour il ne quitta plus l’enceinte de Granite-House. Quel était le mystère de cette existence ? L’inconnu parlerait-il un jour ? C’est ce que l’avenir apprendrait. En tout cas, il fut bien convenu que son secret ne lui serait jamais demandé et que l’on vivrait avec lui comme si l’on n’eût rien soupçonné.
Pendant quelques jours, la vie commune continua donc d’être ce qu’elle avait été. Cyrus Smith et Gédéon Spilett travaillaient ensemble, tantôt chimistes, tantôt physiciens. Le reporter ne quittait l’ingénieur que pour chasser avec Harbert, car il n’eût pas été prudent de laisser le jeune garçon courir seul la forêt, et il fallait se tenir sur ses gardes.
Quant à Nab et à Pencroff, un jour aux étables ou à la basse-cour, un autre au corral, sans compter les travaux à Granite-House, ils ne manquaient pas d’ouvrage.
L’inconnu travaillait à l’écart, et il avait repris son existence habituelle, n’assistant point aux repas, couchant sous les arbres du plateau, ne se mêlant jamais à ses compagnons. Il semblait vraiment que la société de ceux qui l’avaient sauvé lui fût insupportable !
« Mais alors, faisait observer Pencroff, pourquoi a-t-il réclamé le secours de ses semblables ? Pourquoi a-t-il jeté ce document à la mer ?
– Il nous le dira, répondait invariablement Cyrus Smith.
– Quand ?
– Peut-être plus tôt que vous ne le pensez, Pencroff. »
Et, en effet, le jour des aveux était proche.
Le 10 décembre, une semaine après son retour à Granite-House, Cyrus Smith vit venir à lui l’inconnu, qui, d’une voix calme et d’un ton humble, lui dit :
« Monsieur, j’aurais une demande à vous faire.
– Parlez, répondit l’ingénieur ; mais auparavant, laissez-moi vous faire une question. »
À ces mots, l’inconnu rougit et fut sur le point de se retirer. Cyrus Smith comprit ce qui se passait dans l’âme du coupable, qui craignait sans doute que l’ingénieur ne l’interrogeât sur son passé !
Cyrus Smith le retint de la main :
« Camarade, lui dit-il, non seulement nous sommes pour vous des compagnons, mais nous sommes des amis. Je tenais à vous dire cela, et maintenant je vous écoute. »
L’inconnu passa la main sur ses yeux. Il était pris d’une sorte de tremblement, et demeura quelques instants sans pouvoir articuler une parole.
« Monsieur, dit-il enfin, je viens vous prier de m’accorder une grâce.
– Laquelle ?
– Vous avez à quatre ou cinq milles d’ici, au pied de la montagne, un corral pour vos animaux domestiques. Ces animaux ont besoin d’être soignés. Voulez-vous me permettre de vivre là-bas avec eux ? »
Cyrus Smith regarda pendant quelques instants l’infortuné avec un sentiment de commisération profonde. Puis :
« Mon ami, dit-il, le corral n’a que des étables, à peine convenables pour les animaux…
– Ce sera assez bon pour moi, monsieur.
– Mon ami, reprit Cyrus Smith, nous ne vous contrarierons jamais en rien. Il vous plaît de vivre au corral. Soit. Vous serez, d’ailleurs, toujours le bienvenu à Granite-House. Mais puisque vous voulez vivre au corral, nous prendrons les dispositions nécessaires pour que vous y soyez convenablement installé.
– N’importe comment, j’y serai toujours bien.
– Mon ami, répondit Cyrus Smith, qui insistait à dessein sur cette cordiale appellation, vous nous laisserez juger de ce que nous devons faire à cet égard !
– Merci, monsieur », répondit l’inconnu en se retirant.
L’ingénieur fit aussitôt part à ses compagnons de la proposition qui lui avait été faite, et il fut décidé que l’on construirait au corral une maison de bois que l’on rendrait aussi confortable que possible.
Le jour même, les colons se rendirent au corral avec les outils nécessaires, et la semaine ne s’était pas écoulée que la maison était prête à recevoir son hôte. Elle avait été élevée à une vingtaine de pieds des étables, et, de là, il serait facile de surveiller le troupeau de mouflons, qui comptait alors plus de quatre-vingts têtes. Quelques meubles, couchette, table, banc, armoire, coffre, furent fabriqués, et des armes, des munitions, des outils furent transportés au corral.
L’inconnu, d’ailleurs, n’avait point été voir sa nouvelle demeure, et il avait laissé les colons y travailler sans lui, pendant qu’il s’occupait sur le plateau, voulant sans doute mettre la dernière main à sa besogne. Et de fait, grâce à lui, toutes les terres étaient labourées et prêtes à être ensemencées, dès que le moment en serait venu.
C’était le 20 décembre que les installations avaient été achevées au corral. L’ingénieur annonça à l’inconnu que sa demeure était prête à le recevoir, et celui-ci répondit qu’il irait y coucher le soir même.
Ce soir-là, les colons étaient réunis dans la grande salle de Granite-House. Il était alors huit heures, – heure à laquelle leur compagnon devait les quitter. Ne voulant pas le gêner en lui imposant par leur présence des adieux qui lui auraient peut-être coûté, ils l’avaient laissé seul et ils étaient remontés à Granite-House.
Or, ils causaient dans la grande salle, depuis quelques instants, quand un coup léger fut frappé à la porte. Presque aussitôt, l’inconnu entra, et sans autre préambule :
« Messieurs, dit-il, avant que je vous quitte, il est bon que vous sachiez mon histoire. La voici. »
Ces simples mots ne laissèrent pas d’impressionner très vivement Cyrus Smith et ses compagnons.
L’ingénieur s’était levé.
« Nous ne vous demandons rien, mon ami, dit-il. C’est votre droit de vous taire…
– C’est mon devoir de parler.
– Asseyez-vous donc.
– Je resterai debout.
– Nous sommes prêts à vous entendre », répondit Cyrus Smith.
L’inconnu se tenait dans un coin de la salle, un peu protégé par la pénombre. Il était tête nue, les bras croisés sur la poitrine, et c’est dans cette posture que, d’une voix sourde, parlant comme quelqu’un qui se force à parler, il fit le récit suivant, que ses auditeurs n’interrompirent pas une seule fois :
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