Verne, Jules - L'île mystérieuse
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- Название:L'île mystérieuse
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- Издательство:Bibliothèque de Skystan - Lien privé
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- Год:2011
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CHAPITRE XII
Le soir même, les chasseurs revinrent, ayant fait bonne chasse, et, littéralement chargés de gibier, ils portaient tout ce que pouvaient porter quatre hommes.
Top avait un chapelet de pilets autour du cou, et Jup, des ceintures de bécassines autour du corps.
« Voilà, mon maître, s’écria Nab, voilà de quoi employer notre temps ! Conserves, pâtés, nous aurons là une réserve agréable ! Mais il faut que quelqu’un m’aide. Je compte sur toi, Pencroff.
– Non, Nab, répondit le marin. Le gréement du bateau me réclame, et tu voudras bien te passer de moi.
– Et vous, Monsieur Harbert ?
– Moi, Nab, il faut que j’aille demain au corral, répondit le jeune garçon.
– Ce sera donc vous, Monsieur Spilett, qui m’aiderez ?
– Pour t’obliger, Nab, répondit le reporter, mais je te préviens que si tu me dévoiles tes recettes, je les publierai.
– À votre convenance, Monsieur Spilett, répondit Nab, à votre convenance ! »
Et voilà comment, le lendemain, Gédéon Spilett, devenu l’aide de Nab, fut installé dans son laboratoire culinaire. Mais auparavant, l’ingénieur lui avait fait connaître le résultat de l’exploration qu’il avait faite la veille, et, à cet égard, le reporter partagea l’opinion de Cyrus Smith, que, bien qu’il n’eût rien trouvé, il restait toujours un secret à découvrir !
Les froids persévérèrent pendant une semaine encore, et les colons ne quittèrent pas Granite-House, si ce n’est pour les soins à donner à la basse-cour. La demeure était parfumée des bonnes odeurs qu’émettaient les manipulations savantes de Nab et du reporter ; mais tout le produit de la chasse aux marais ne fut pas transformé en conserves, et comme le gibier, par ce froid intense, se gardait parfaitement, canards sauvages et autres furent mangés frais et déclarés supérieurs à toutes autres bêtes aquatiques du monde connu.
Pendant cette semaine, Pencroff, aidé par Harbert, qui maniait habilement l’aiguille du voilier, travailla avec tant d’ardeur, que les voiles de l’embarcation furent terminées. Le cordage de chanvre ne manquait pas, grâce au gréement qui avait été retrouvé avec l’enveloppe du ballon. Les câbles, les cordages du filet, tout cela était fait d’un filin excellent, dont le marin tira bon parti. Les voiles furent bordées de fortes ralingues, et il restait encore de quoi fabriquer les drisses, les haubans, les écoutes, etc. Quant au pouliage, sur les conseils de Pencroff et au moyen du tour qu’il avait installé, Cyrus Smith fabriqua les poulies nécessaires. Il arriva donc que le gréement était entièrement paré bien avant que le bateau fût fini. Pencroff dressa même un pavillon bleu, rouge et blanc, dont les couleurs avaient été fournies par certaines plantes tinctoriales, très abondantes dans l’île. Seulement, aux trente-sept étoiles représentant les trente-sept états de l’union qui resplendissent sur le yacht des pavillons américains, le marin en avait ajouté une trente-huitième, l’étoile de « l’état de Lincoln », car il considérait son île comme déjà rattachée à la grande république.
« Et, disait-il, elle l’est de cœur, si elle ne l’est pas encore de fait ! » en attendant, ce pavillon fut arboré à la fenêtre centrale de Granite-House, et les colons le saluèrent de trois hurrahs.
Cependant on touchait au terme de la saison froide, et il semblait que ce second hiver allait se passer sans incident grave, quand, dans la nuit du 11 août, le plateau de Grande-vue fut menacé d’une dévastation complète.
Après une journée bien remplie, les colons dormaient profondément, lorsque, vers quatre heures du matin, ils furent subitement réveillés par les aboiements de Top.
Le chien n’aboyait pas, cette fois, près de l’orifice du puits, mais au seuil de la porte, et il se jetait dessus comme s’il eût voulu l’enfoncer. Jup, de son côté, poussait des cris aigus.
« Eh bien, Top ! » cria Nab, qui fut le premier éveillé.
Mais le chien continua d’aboyer avec plus de fureur.
« Qu’est-ce donc ? » demanda Cyrus Smith.
Et tous, vêtus à la hâte, se précipitèrent vers les fenêtres de la chambre, qu’ils ouvrirent.
Sous leurs yeux se développait une couche de neige qui paraissait à peine blanche dans cette nuit très obscure. Les colons ne virent rien, mais ils entendirent de singuliers aboiements qui éclataient dans l’ombre. Il était évident que la grève avait été envahie par un certain nombre d’animaux que l’on ne pouvait distinguer.
« Qu’est-ce ? s’écria Pencroff.
– Des loups, des jaguars ou des singes ! répondit Nab.
– Diable ! Mais ils peuvent gagner le haut du plateau ! dit le reporter.
– Et notre basse-cour, s’écria Harbert, et nos plantations ?…
– Par où ont-ils donc passé ? demanda Pencroff.
– Ils auront franchi le ponceau de la grève, répondit l’ingénieur, que l’un de nous aura oublié de refermer.
– En effet, dit Spilett, je me rappelle l’avoir laissé ouvert…
– Un beau coup que vous avez fait là, Monsieur Spilett ! s’écria le marin.
– Ce qui est fait est fait, répondit Cyrus Smith. Avisons à ce qu’il faut faire ! »
Telles furent les demandes et les réponses qui furent rapidement échangées entre Cyrus Smith et ses compagnons. Il était certain que le ponceau avait été franchi, que la grève était envahie par des animaux, et que ceux-ci, quels qu’ils fussent, pouvaient, en remontant la rive gauche de la Mercy, arriver au plateau de Grande-vue. Il fallait donc les gagner de vitesse et les combattre, au besoin.
« Mais quelles sont ces bêtes-là ? » fut-il demandé une seconde fois, au moment où les aboiements retentissaient avec plus de force.
Ces aboiements firent tressaillir Harbert, et il se souvint de les avoir déjà entendus pendant sa première visite aux sources du creek-rouge.
« Ce sont des culpeux, ce sont des renards ! dit-il.
– En avant ! » s’écria le marin.
Et tous, s’armant de haches, de carabines et de revolvers, se précipitèrent dans la banne de l’ascenseur et prirent pied sur la grève.
Ce sont de dangereux animaux que ces culpeux, quand ils sont en grand nombre et que la faim les irrite.
Néanmoins, les colons n’hésitèrent pas à se jeter au milieu de la bande, et leurs premiers coups de revolver, lançant de rapides éclairs dans l’obscurité, firent reculer les premiers assaillants.
Ce qui importait avant tout, c’était d’empêcher ces pillards de s’élever jusqu’au plateau de Grande-vue, car les plantations, la basse-cour, eussent été à leur merci, et d’immenses dégâts, peut-être irréparables, surtout en ce qui concernait le champ de blé, se seraient inévitablement produits.
Mais comme l’envahissement du plateau ne pouvait se faire que par la rive gauche de la Mercy, il suffisait d’opposer aux culpeux une barrière insurmontable sur cette étroite portion de la berge comprise entre la rivière et la muraille de granit.
Ceci fut compris de tous, et, sur un ordre de Cyrus Smith, ils gagnèrent l’endroit désigné, pendant que la troupe des culpeux bondissait dans l’ombre.
Cyrus Smith, Gédéon Spilett, Harbert, Pencroff et Nab se disposèrent donc de manière à former une ligne infranchissable. Top, ses formidables mâchoires ouvertes, précédait les colons, et il était suivi de Jup, armé d’un gourdin noueux qu’il brandissait comme une massue.
La nuit était extrêmement obscure. Ce n’était qu’à la lueur des décharges, dont chacune devait porter, qu’on apercevait les assaillants, qui devaient être au moins une centaine, et dont les yeux brillaient comme des braises.
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