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Verne, Jules: L'île mystérieuse

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Verne, Jules L'île mystérieuse

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Les compagnons de Nab avaient suivi avec angoisse son audacieuse tentative, et, quand il fut hors de vue, ils reportèrent leurs regards sur cette terre à laquelle ils allaient demander refuge, tout en mangeant quelques coquillages dont le sable était semé. C’était un maigre repas, mais, enfin, c’en était un.

La côte opposée formait une vaste baie, terminée, au sud, par une pointe très aiguë, dépourvue de toute végétation et d’un aspect très sauvage. Cette pointe venait se souder au littoral par un dessin assez capricieux et s’arc-boutait à de hautes roches granitiques. Vers le nord, au contraire, la baie, s’évasant, formait une côte plus arrondie, qui courait du sud-ouest au nord-est et finissait par un cap effilé. Entre ces deux points extrêmes, sur lesquels s’appuyait l’arc de la baie, la distance pouvait être de huit milles. À un demi-mille du rivage, l’îlot occupait une étroite bande de mer, et ressemblait à un énorme cétacé, dont il représentait la carcasse très agrandie. Son extrême largeur ne dépassait pas un quart de mille. Devant l’îlot, le littoral se composait, en premier plan, d’une grève de sable, semée de roches noirâtres, qui, en ce moment, réapparaissaient peu à peu sous la marée descendante. Au deuxième plan, se détachait une sorte de courtine granitique, taillée à pic, couronnée par une capricieuse arête à une hauteur de trois cents pieds au moins. Elle se profilait ainsi sur une longueur de trois milles, et se terminait brusquement à droite par un pan coupé qu’on eût cru taillé de main d’homme. Sur la gauche, au contraire, au-dessus du promontoire, cette espèce de falaise irrégulière, s’égrenant en éclats prismatiques, et faite de roches agglomérées et d’éboulis, s’abaissait par une rampe allongée qui se confondait peu à peu avec les roches de la pointe méridionale. Sur le plateau supérieur de la côte, aucun arbre.

C’était une table nette, comme celle qui domine Cape-Town, au cap de Bonne-Espérance, mais avec des proportions plus réduites. Du moins, elle apparaissait telle, vue de l’îlot. Toutefois, la verdure ne manquait pas à droite, en arrière du pan coupé. On distinguait facilement la masse confuse de grands arbres, dont l’agglomération se prolongeait au delà des limites du regard. Cette verdure réjouissait l’œil, vivement attristé par les âpres lignes du parement de granit. Enfin, tout en arrière-plan et au-dessus du plateau, dans la direction du nord-ouest et à une distance de sept milles au moins, resplendissait un sommet blanc, que frappaient les rayons solaires. C’était un chapeau de neiges, coiffant quelque mont éloigné.

On ne pouvait donc se prononcer sur la question de savoir si cette terre formait une île ou si elle appartenait à un continent. Mais, à la vue de ces roches convulsionnées qui s’entassaient sur la gauche, un géologue n’eût pas hésité à leur donner une origine volcanique, car elles étaient incontestablement le produit d’un travail plutonien.

Gédéon Spilett, Pencroff et Harbert observaient attentivement cette terre, sur laquelle ils allaient peut-être vivre de longues années, sur laquelle ils mourraient même, si elle ne se trouvait pas sur la route des navires !

« Eh bien ! demanda Harbert, que dis-tu, Pencroff ?

– Eh bien, répondit le marin, il y a du bon et du mauvais, comme dans tout. Nous verrons. Mais voici le jusant qui se fait sentir. Dans trois heures, nous tenterons le passage, et, une fois là, on tâchera de se tirer d’affaire et de retrouver M Smith ! »

Pencroff ne s’était pas trompé dans ses prévisions.

Trois heures plus tard, à mer basse, la plus grande partie des sables, formant le lit du canal, avait découvert. Il ne restait entre l’îlot et la côte qu’un chenal étroit qu’il serait aisé sans doute de franchir. En effet, vers dix heures, Gédéon Spilett et ses deux compagnons se dépouillèrent de leurs vêtements, ils les mirent en paquet sur leur tête, et ils s’aventurèrent dans le chenal, dont la profondeur ne dépassait pas cinq pieds. Harbert, pour qui l’eau eût été trop haute, nageait comme un poisson, et il s’en tira à merveille. Tous trois arrivèrent sans difficulté sur le littoral opposé. Là, le soleil les ayant séchés rapidement, ils remirent leurs habits, qu’ils avaient préservés du contact de l’eau, et ils tinrent conseil.

CHAPITRE IV

Tout d’abord, le reporter dit au marin de l’attendre en cet endroit même, où il le rejoindrait, et, sans perdre un instant, il remonta le littoral, dans la direction qu’avait suivie, quelques heures auparavant, le nègre Nab. Puis il disparut rapidement derrière un angle de la côte, tant il lui tardait d’avoir des nouvelles de l’ingénieur.

Harbert avait voulu l’accompagner.

« Restez, mon garçon, lui avait dit le marin. Nous avons à préparer un campement et à voir s’il est possible de trouver à se mettre sous la dent quelque chose de plus solide que des coquillages. Nos amis auront besoin de se refaire à leur retour. À chacun sa tâche.

– Je suis prêt, Pencroff, répondit Harbert.

– Bon ! reprit le marin, cela ira. Procédons avec méthode. Nous sommes fatigués, nous avons froid, nous avons faim. Il s’agit donc de trouver abri, feu et nourriture. La forêt a du bois, les nids ont des œufs : il reste à chercher la maison.

– Eh bien, répondit Harbert, je chercherai une grotte dans ces roches, et je finirai bien par découvrir quelque trou dans lequel nous pourrons nous fourrer !

– C’est cela, répondit Pencroff. En route, mon garçon. »

Et les voilà marchant tous deux au pied de l’énorme muraille, sur cette grève que le flot descendant avait largement découverte. Mais, au lieu de remonter vers le nord, ils descendirent au sud. Pencroff avait remarqué, à quelques centaines de pas au-dessous de l’endroit où ils étaient débarqués, que la côte offrait une étroite coupée qui, suivant lui, devait servir de débouché à une rivière ou à un ruisseau.

Or, d’une part, il était important de s’établir dans le voisinage d’un cours d’eau potable, et, de l’autre, il n’était pas impossible que le courant eût poussé Cyrus Smith de ce côté.

La haute muraille, on l’a dit, se dressait à une hauteur de trois cents pieds, mais le bloc était plein partout, et, même à sa base, à peine léchée par la mer, elle ne présentait pas la moindre fissure qui pût servir de demeure provisoire. C’était un mur d’aplomb, fait d’un granit très dur, que le flot n’avait jamais rongé. Vers le sommet voltigeait tout un monde d’oiseaux aquatiques, et particulièrement diverses espèces de l’ordre des palmipèdes, à bec allongé, comprimé et pointu, – volatiles très criards, peu effrayés de la présence de l’homme, qui, pour la première fois, sans doute, troublait ainsi leur solitude. Parmi ces palmipèdes, Pencroff reconnut plusieurs labbes, sortes de goélands auxquels on donne quelquefois le nom de stercoraires, et aussi de petites mouettes voraces qui nichaient dans les anfractuosités du granit. Un coup de fusil, tiré au milieu de ce fourmillement d’oiseaux, en eût abattu un grand nombre ; mais, pour tirer un coup de fusil, il faut un fusil, et ni Pencroff, ni Harbert n’en avaient.

D’ailleurs, ces mouettes et ces labbes sont à peine mangeables, et leurs œufs même ont un détestable goût.

Cependant, Harbert, qui s’était porté un peu plus sur la gauche, signala bientôt quelques rochers tapissés d’algues, que la haute mer devait recouvrir quelques heures plus tard. Sur ces roches, au milieu des varechs glissants, pullulaient des coquillages à double valve, que ne pouvaient dédaigner des gens affamés. Harbert appela donc Pencroff, qui se hâta d’accourir.

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