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Verne, Jules: L'île mystérieuse

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Verne, Jules L'île mystérieuse

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Mais, à suivre cette direction, on marchait vers le sud, et c’était aller à l’opposé de cette portion de la côte sur laquelle Cyrus Smith avait pu prendre pied. Après un parcours d’un mille et demi, le littoral ne présentait encore aucune courbure qui permît de revenir vers le nord. Il fallait pourtant bien que ce promontoire, dont on avait tourné la pointe, se rattachât à la franche terre.

Les naufragés, bien que leurs forces fussent épuisées, marchaient toujours avec courage, espérant trouver à chaque moment quelque angle brusque qui les remît dans la direction première. Quel fut donc leur désappointement, quand, après avoir parcouru deux milles environ, ils se virent encore une fois arrêtés par la mer sur une pointe assez élevée, faite de roches glissantes.

« Nous sommes sur un îlot ! dit Pencroff, et nous l’avons arpenté d’une extrémité à l’autre ! »

L’observation du marin était juste. Les naufragés avaient été jetés, non sur un continent, pas même sur une île, mais sur un îlot qui ne mesurait pas plus de deux mille en longueur, et dont la largeur était évidemment peu considérable.

Cet îlot aride, semé de pierres, sans végétation, refuge désolé de quelques oiseaux de mer, se rattachait-il à un archipel plus important ? On ne pouvait l’affirmer. Les passagers du ballon, lorsque, de leur nacelle, ils entrevirent la terre à travers les brumes, n’avaient pu suffisamment reconnaître son importance. Cependant, Pencroff, avec ses yeux de marin habitués à percer l’ombre, croyait bien, en ce moment, distinguer dans l’ouest des masses confuses, qui annonçaient une côte élevée.

Mais, alors, on ne pouvait, par cette obscurité, déterminer à quel système, simple ou complexe, appartenait l’îlot. On ne pouvait non plus en sortir, puisque la mer l’entourait. Il fallait donc remettre au lendemain la recherche de l’ingénieur, qui n’avait, hélas ! signalé sa présence par aucun cri.

« Le silence de Cyrus ne prouve rien, dit le reporter. Il peut être évanoui, blessé, hors d’état de répondre momentanément, mais ne désespérons pas. »

Le reporter émit alors l’idée d’allumer sur un point de l’îlot quelque feu qui pourrait servir de signal à l’ingénieur. Mais on chercha vainement du bois ou des broussailles sèches. Sable et pierres, il n’y avait pas autre chose.

On comprend ce que durent être la douleur de Nab et celle de ses compagnons, qui s’étaient vivement attachés à cet intrépide Cyrus Smith. Il était trop évident qu’ils étaient impuissants alors à le secourir. Il fallait attendre le jour. Ou l’ingénieur avait pu se sauver seul, et déjà il avait trouvé refuge sur un point de la côte, ou il était perdu à jamais !

Ce furent de longues et pénibles heures à passer. Le froid était vif. Les naufragés souffrirent cruellement, mais ils s’en apercevaient à peine. Ils ne songèrent même pas à prendre un instant de repos.

S’oubliant pour leur chef, espérant, voulant espérer toujours, ils allaient et venaient sur cet îlot aride, retournant incessamment à sa pointe nord, là où ils devaient être plus rapprochés du lieu de la catastrophe. Ils écoutaient, ils criaient, ils cherchaient à surprendre quelque appel suprême, et leurs voix devaient se transmettre au loin, car un certain calme régnait alors dans l’atmosphère, et les bruits de la mer commençaient à tomber avec la houle. Un des cris de Nab sembla même, à un certain moment, se reproduire en écho. Harbert le fit observer à Pencroff, en ajoutant :

« Cela prouverait qu’il existe dans l’ouest une côte assez rapprochée. »

Le marin fit un signe affirmatif. D’ailleurs ses yeux ne pouvaient le tromper. S’il avait, si peu que ce fût, distingué une terre, c’est qu’une terre était là.

Mais cet écho lointain fut la seule réponse provoquée par les cris de Nab, et l’immensité, sur toute la partie est de l’îlot, demeura silencieuse.

Cependant le ciel se dégageait peu à peu. Vers minuit, quelques étoiles brillèrent, et si l’ingénieur eût été là, près de ses compagnons, il aurait pu remarquer que ces étoiles n’étaient plus celles de l’hémisphère boréal. En effet, la polaire n’apparaissait pas sur ce nouvel horizon, les constellations zénithales n’étaient plus celles qu’il avait l’habitude d’observer dans la partie nord du nouveau continent, et la Croix du Sud resplendissait alors au pôle austral du monde.

La nuit s’écoula. Vers cinq heures du matin, le 25 mars, les hauteurs du ciel se nuancèrent légèrement. L’horizon restait sombre encore, mais, avec les premières lueurs du jour, une opaque brume se leva de la mer, de telle sorte que le rayon visuel ne pouvait s’étendre à plus d’une vingtaine de pas. Le brouillard se déroulait en grosses volutes qui se déplaçaient lourdement.

C’était un contre-temps. Les naufragés ne pouvaient rien distinguer autour d’eux. Tandis que les regards de Nab et du reporter se projetaient sur l’Océan, le marin et Harbert cherchaient la côte dans l’ouest. Mais pas un bout de terre n’était visible.

« N’importe, dit Pencroff, si je ne vois pas la côte, je la sens… elle est là… là… aussi sûr que nous ne sommes plus à Richmond ! »

Mais le brouillard ne devait pas tarder à se lever.

Ce n’était qu’une brumaille de beau temps. Un bon soleil en chauffait les couches supérieures, et cette chaleur se tamisait jusqu’à la surface de l’îlot. En effet, vers six heures et demie, trois quarts d’heure après le lever du soleil, la brume devenait plus transparente. Elle s’épaississait en haut, mais se dissipait en bas. Bientôt tout l’îlot apparut, comme s’il fût descendu d’un nuage ; puis, la mer se montra suivant un plan circulaire, infinie dans l’est, mais bornée dans l’ouest par une côte élevée et abrupte.

Oui ! la terre était là. Là, le salut, provisoirement assuré, du moins. Entre l’îlot et la côte, séparés par un canal large d’un demi-mille, un courant extrêmement rapide se propageait avec bruit.

Cependant, un des naufragés, ne consultant que son cœur, se précipita aussitôt dans le courant, sans prendre l’avis de ses compagnons, sans même dire un seul mot. C’était Nab. Il avait hâte d’être sur cette côte et de la remonter au nord. Personne n’eût pu le retenir. Pencroff le rappela, mais en vain.

Le reporter se disposait à suivre Nab.

Pencroff, allant alors à lui :

« Vous voulez traverser ce canal ? demanda-t-il.

– Oui, répondit Gédéon Spilett.

– Eh bien, attendez, croyez-moi, dit le marin. Nab suffira à porter secours à son maître. Si nous nous engagions dans ce canal, nous risquerions d’être entraînés au large par le courant, qui est d’une violence extrême. Or, si je ne me trompe, c’est un courant de jusant. Voyez, la marée baisse sur le sable. Prenons donc patience, et, à mer basse, il est possible que nous trouvions un passage guéable…

– Vous avez raison, répondit le reporter. Séparons-nous le moins que nous pourrons… »

Pendant ce temps, Nab luttait avec vigueur contre le courant. Il le traversait suivant une direction oblique. On voyait ses noires épaules émerger à chaque coupe. Il dérivait avec une extrême vitesse, mais il gagnait aussi vers la côte. Ce demi-mille qui séparait l’îlot de la terre, il employa plus d’une demi-heure à le franchir, et il n’accosta le rivage qu’à plusieurs milliers de pieds de l’endroit qui faisait face au point d’où il était parti.

Nab prit pied au bas d’une haute muraille de granit et se secoua vigoureusement ; puis, tout courant, il disparut bientôt derrière une pointe de roches, qui se projetait en mer, à peu près à la hauteur de l’extrémité septentrionale de l’îlot.

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