Verne, Jules - L'île mystérieuse
Здесь есть возможность читать онлайн «Verne, Jules - L'île mystérieuse» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 2011, Издательство: Bibliothèque de Skystan - Lien privé, Жанр: Старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:L'île mystérieuse
- Автор:
- Издательство:Bibliothèque de Skystan - Lien privé
- Жанр:
- Год:2011
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
L'île mystérieuse: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'île mystérieuse»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
L'île mystérieuse — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'île mystérieuse», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Les colons étaient forcés dans leur dernier retranchement, et, bien que les coutures supérieures du navire ne fussent pas encore calfatées, ils résolurent de le lancer à la mer !
Pencroff et Ayrton procédèrent donc aux préparatifs du lancement, qui devait avoir lieu le lendemain, dans la matinée du 9 mars.
Mais, pendant cette nuit du 8 au 9, une énorme colonne de vapeurs, s’échappant du cratère, monta au milieu de détonations épouvantables à plus de trois mille pieds de hauteur. La paroi de la caverne Dakkar avait évidemment cédé sous la pression des gaz, et la mer, se précipitant par la cheminée centrale dans le gouffre ignivome, se vaporisa soudain. Mais le cratère ne put donner une issue suffisante à ces vapeurs. Une explosion, qu’on eût entendue à cent milles de distance, ébranla les couches de l’air. Des morceaux de montagnes retombèrent dans le Pacifique, et, en quelques minutes, l’océan recouvrait la place où avait été l’île Lincoln.
CHAPITRE XX
Un roc isolé, long de trente pieds, large de quinze, émergeant de dix à peine, tel était le seul point solide que n’eussent pas envahi les flots du Pacifique.
C’était tout ce qui restait du massif de Granite-House ! La muraille avait été culbutée, puis disloquée, et quelques-unes des roches de la grande salle s’étaient amoncelées de manière à former ce point culminant. Tout avait disparu dans l’abîme autour de lui : le cône inférieur du mont Franklin, déchiré par l’explosion, les mâchoires laviques du golfe du requin, le plateau de Grande-vue, l’îlot du salut, les granits de port-ballon, les basaltes de la crypte Dakkar, la longue presqu’île serpentine, si éloignée cependant du centre éruptif ! De l’île Lincoln, on ne voyait plus que cet étroit rocher qui servait alors de refuge aux six colons et à leur chien Top.
Les animaux avaient également péri dans la catastrophe, les oiseaux aussi bien que les autres représentants de la faune de l’île, tous écrasés ou noyés, et le malheureux Jup lui-même avait, hélas ! trouvé la mort dans quelque crevasse du sol !
Si Cyrus Smith, Gédéon Spilett, Harbert, Pencroff, Nab, Ayrton avaient survécu, c’est que, réunis alors sous leur tente, ils avaient été précipités à la mer, au moment où les débris de l’île pleuvaient de toutes parts.
Lorsqu’ils revinrent à la surface, ils ne virent plus, à une demi-encablure, que cet amas de roches, vers lequel ils nagèrent, et sur lequel ils prirent pied.
C’était sur ce roc nu qu’ils vivaient depuis neuf jours ! Quelques provisions retirées avant la catastrophe du magasin de Granite-House, un peu d’eau douce que la pluie avait versée dans un creux de roche, voilà tout ce que les infortunés possédaient. Leur dernier espoir, leur navire, avait été brisé. Ils n’avaient aucun moyen de quitter ce récif. Pas de feu ni de quoi en faire. Ils étaient destinés à périr !
Ce jour-là, 18 mars, il ne leur restait plus de conserves que pour deux jours, bien qu’ils n’eussent consommé que le strict nécessaire. Toute leur science, toute leur intelligence ne pouvait rien dans cette situation. Ils étaient uniquement entre les mains de Dieu.
Cyrus Smith était calme. Gédéon Spilett, plus nerveux, et Pencroff, en proie à une sourde colère, allaient et venaient sur ce roc. Harbert ne quittait pas l’ingénieur, et le regardait, comme pour lui demander un secours que celui-ci ne pouvait apporter. Nab et Ayrton étaient résignés à leur sort.
« Ah ! Misère ! Misère ! répétait souvent Pencroff ! Si nous avions, ne fût-ce qu’une coquille de noix, pour nous conduire à l’île Tabor ! Mais rien, rien !
– Le capitaine Nemo a bien fait de mourir ! » dit une fois Nab.
Pendant les cinq jours qui suivirent, Cyrus Smith et ses malheureux compagnons vécurent avec la plus extrême parcimonie, ne mangeant juste que ce qu’il fallait pour ne pas succomber à la faim. Leur affaiblissement était extrême. Harbert et Nab commencèrent à donner quelques signes de délire.
Dans cette situation, pouvaient-ils conserver même une ombre d’espoir ? Non ! Quelle était leur seule chance ? Qu’un navire passât en vue du récif ? Mais ils savaient bien, par expérience, que les bâtiments ne visitaient jamais cette portion du Pacifique ! Pouvaient-ils compter que, par une coïncidence vraiment providentielle, le yacht écossais vînt précisément à cette époque rechercher Ayrton à l’île Tabor ? C’était improbable, et, d’ailleurs, en admettant même qu’il y vînt, comme les colons n’avaient pu déposer une notice indiquant les changements survenus dans la situation d’Ayrton, le commandant du yacht, après avoir fouillé l’îlot sans résultat, reprendrait la mer et regagnerait de plus basses latitudes.
Non ! Ils ne pouvaient conserver aucune espérance d’être sauvés, et une horrible mort, la mort par la faim et par la soif, les attendait sur ce roc !
Et, déjà, ils étaient étendus sur ce roc, inanimés, n’ayant plus la conscience de ce qui se passait autour d’eux. Seul, Ayrton, par un suprême effort, relevait encore la tête et jetait un regard désespéré sur cette mer déserte !…
Mais voilà que, dans la matinée du 24 mars, les bras d’Ayrton s’étendirent vers un point de l’espace, il se releva, à genoux d’abord, puis debout, sa main sembla faire un signal… un navire était en vue de l’île ! Ce navire ne courait point la mer à l’aventure. Le récif était pour lui un but vers lequel il se dirigeait en droite ligne, en forçant sa vapeur, et les infortunés l’auraient aperçu depuis plusieurs heures déjà, s’ils avaient encore eu la force d’observer l’horizon !
« Le Duncan ! » murmura Ayrton, et il retomba sans mouvement.
Lorsque Cyrus Smith et ses compagnons eurent repris connaissance, grâce aux soins dont ils furent comblés, ils se trouvaient dans la chambre d’un steamer, sans pouvoir comprendre comment ils avaient échappé à la mort. UUUn mot d’Ayrton suffit à leur tout apprendre.
« Le Duncan ! murm ura-t-il.
– Le Duncan ! » répondit Cyrus Smith.
Et, levant les bras vers le ciel, il s’écria :
« Ah ! Dieu tout-puissant ! Tu as donc voulu que nous fussions sauvés ! »
C’était le Duncan , en effet, le yacht de lord Glenarvan, alors commandé par Robert, le fils du capitaine Grant, qui avait été expédié à l’île Tabor pour y chercher Ayrton et le rapatrier après douze ans d’expiation !…
Les colons étaient sauvés, ils étaient déjà sur le chemin du retour !
« Capitaine Robert, demanda Cyrus Smith, qui donc a pu vous donner la pensée, après avoir quitté l’île Tabor, où vous n’aviez plus trouvé Ayrton, de faire route à cent milles de là dans le nord-est ?
– Monsieur Smith, répondit Robert Grant, c’était pour aller chercher, non seulement Ayrton, mais vos compagnons et vous !
– Mes compagnons et moi ?
– Sans doute ! à l’île Lincoln !
– L’île Lincoln ! s’écrièrent à la fois Gédéon Spilett, Harbert, Nab et Pencroff, au dernier degré de l’étonnement.
– Comment connaissez-vous l’île Lincoln ? demanda Cyrus Smith, puisque cette île n’est même pas portée sur les cartes ?
– Je l’ai connue par la notice que vous aviez laissée à l’île Tabor, répondit Robert Grant.
– Une notice ? s’écria Gédéon Spilett.
– Sans doute, et la voici, répondit Robert Grant, en présentant un document qui indiquait en longitude et en latitude la situation de l’île Lincoln, « résidence actuelle d’Ayrton et de cinq colons américains. »
– Le capitaine Nemo !… dit Cyrus Smith, après avoir lu la notice et reconnu qu’elle était de la même main qui avait écrit le document trouvé au corral !
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «L'île mystérieuse»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'île mystérieuse» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «L'île mystérieuse» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.