Joël Dicker - La vérité sur l'Affaire Harry Quebert

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La vérité sur l'Affaire Harry Quebert: краткое содержание, описание и аннотация

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À New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois.
Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces.
Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?
Sous ses airs de thriller à l’américaine,
est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.
C'est rare, mais quand cela arrive, rien ne peut couper court à l'excitation. Jeune ou moins jeune, lecteur difficile ou facile, femme ou homme, on lira sans discontinuer jusqu'au bout le roman français de Joël Dicker,
. On n'en sortira qu'épuisé et ravi par le jet continu d'adrénaline littéraire que le narrateur n'a cessé d'injecter dans vos veines. Roman noir, oui, roman policier sans doute, mais tout aussi bien roman psychologique à retournements haletants ou hilares, et roman de mœurs d'une actualité et d'une justesse saisissantes sur cette Amérique profonde qui se cache si bien et qui évolue de façon si déconcertante derrière les dentures parfaites que lui garantissent ses stomatologistes d'avant-garde.
Marc Fumaroli, de l'Académie française
Le Figaro Littéraire Si vous mettez le nez dans ce gros roman, vous êtes fichu. Vous ne pourrez pas vous empêcher de courir jusqu'à la six centième page. Vous serez manipulé, dérouté, sidéré, agacé, passionné par une histoire aux multiples rebondissements, fausses pistes et coups de théâtre.
Bernard Pivot, de l'Académie Goncourt
Le Journal du Dimanche UN BON LIVRE,
, EST UN LIVRE QUE L'ON REGRETTE D'AVOIR TERMINÉ
Joël Dicker

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Mindy, l’une des serveuses, avait demandé des explications supplémentaires :

— Mais, M’dame Quinn, comment peut-on être certaines que M’sieur Quebert ne veut que du café noir ?

— Je le sais. Un point c’est tout. Dans les grands restaurants, les clients importants n’ont pas besoin de commander : leurs habitudes sont connues du personnel. Est-on un grand restaurant ?

« Oui, M’dame Quinn », avaient répondu les employées. « Oui, Maman », avait beuglé Jenny, parce qu’elle était sa fille.

— Ne m’appelle plus « Maman » ici, avait alors décrété Tamara. Ça fait trop auberge de campagne.

— Comment dois-je t’appeler alors ? avait demandé Jenny.

— Tu ne m’appelles pas, tu écoutes mes ordres et tu acquiesces servilement en opinant de la tête. Pas besoin de parler. Compris ?

Jenny avait secoué la tête en guise de réponse.

— Compris ou pas compris ? avait répété sa mère.

— Ben oui, j’ai compris, Maman. J’opine, là…

— Ah, très bien, ma chérie. Tu vois comme tu apprends vite. Allons, les filles, je veux voir votre air servile à toutes… Voilà… Très bien… Et maintenant, on opine. Voilà… Comme ça… Du haut vers le bas… C’est très bien ça, on se croirait au Château Marmont.

Tamara Quinn n’était pas la seule à être très excitée par la présence de Harry Quebert à Aurora : c’est toute la ville qui était en effervescence. Certains affirmaient que c’était une très grande vedette à New York, ce que d’autres confirmaient pour ne pas être traités d’incultes. Erne Pinkas, qui avait disposé plusieurs exemplaires de son premier roman à la bibliothèque municipale, disait, lui, n’avoir jamais entendu parler de ce Quebert écrivain, mais au fond, personne ne considérait l’avis d’un ouvrier d’usine qui ne connaissait rien à la haute société new-yorkaise. Surtout, tout le monde s’accordait à dire que c’était pas n’importe qui qui pouvait s’installer dans la magnifique maison de Goose Cove, qui n’avait plus connu de locataires depuis des années.

L’autre sujet de grande excitation concernait les jeunes femmes en âge de se marier et éventuellement leurs parents : Harry Quebert était célibataire. C’était un cœur à prendre, et de par sa notoriété, ses qualités intellectuelles, sa fortune et son physique très agréable, il constituait un futur époux très convoité. Au Clark’s, tout le personnel avait vite compris que Jenny Quinn, vingt-quatre ans, jolie blonde sensuelle et ancienne chef des pom-pom girls du lycée d’Aurora, en pinçait pour Harry. Jenny, qui assurait le service tous les jours de semaine, était la seule à ne pas respecter ouvertement la note de service : elle badinait avec Harry, lui parlait sans cesse, l’interrompait dans son travail et ne lui apportait jamais tous les accompagnements en même temps. Jenny ne travaillait jamais les week-ends ; le samedi, c’était Nola.

Le cuisinier appuya sur la sonnette de service, arrachant Nola à ses réflexions : les toasts de Harry étaient prêts. Elle déposa l’assiette sur son plateau ; avant de retourner en salle, elle arrangea la barrette dorée qui tenait ses cheveux, puis elle poussa la porte, fière. Depuis deux semaines, elle était amoureuse.

Elle apporta à Harry sa commande. Le Clark’s se remplissait peu à peu.

— Bon appétit, Monsieur Quebert, dit-elle.

— Appelle-moi Harry…

— Pas ici, murmura-t-elle, Madame Quinn ne voudrait pas.

— Elle n’est pas là. Personne ne saura…

Elle désigna les autres clients du regard puis se dirigea vers leur table.

Il avala une bouchée de ses toasts et griffonna quelques lignes sur son feuillet. Il écrivit la date : samedi 14 juin 1975. Il noircissait des pages sans savoir vraiment ce qu’il écrivait : depuis trois semaines qu’il était là, il n’avait pas réussi à commencer son roman. Les idées qui lui avaient effleuré l’esprit n’avaient abouti à rien et plus il essayait, moins il y parvenait. Il avait l’impression de sombrer lentement, il se sentait atteint par le plus terrible fléau qui puisse toucher les gens de son espèce : il avait contracté la maladie des écrivains. La panique de la page blanche l’envahissait chaque jour un peu plus, au point de le faire douter du bien-fondé de son projet : il venait de sacrifier l’intégralité de ses économies pour louer cette impressionnante maison du bord de mer jusqu’en septembre, une maison d’écrivain comme il en avait toujours rêvé, mais à quoi bon jouer les écrivains s’il ne savait pas quoi écrire ? Au moment de conclure cette location, son plan lui avait pourtant paru infaillible : écrire un fichtrement bon roman, être suffisamment avancé en septembre pour en soumettre les premiers chapitres à de grandes maisons d’édition de New York qui, séduites, se battraient pour obtenir les droits du manuscrit. On lui offrirait une coquette avance pour qu’il termine ce livre ; son avenir financier serait assuré et il deviendrait la vedette qu’il s’était toujours imaginée. Mais à présent, son rêve avait déjà un goût de cendre : il n’avait pas encore écrit la moindre ligne. À ce rythme-là, il devrait retourner à New York à l’automne, sans argent, sans livre, supplier le principal du lycée où il travaillait de le reprendre et oublier la gloire à jamais. Et s’il le fallait, trouver un emploi de veilleur de nuit pour remettre de l’argent de côté.

Il regarda Nola qui discutait avec les autres clients. Elle était rayonnante. Il l’entendit rire, et il écrivit :

Nola. Nola. Nola. Nola. Nola.

N-O-L-A. N-O-L-A.

N-O-L-A. Quatre lettres qui avaient bouleversé son monde. Nola, petit bout de femme qui lui faisait tourner la tête depuis qu’il l’avait vue. N-O-L-A. Deux jours après la plage, il l’avait recroisée devant le magasin général ; ils avaient descendu ensemble la rue principale jusqu’à la marina.

— Tout le monde raconte que vous êtes venu à Aurora pour écrire un livre, avait-elle dit.

— C’est vrai.

Elle s’en était enthousiasmée :

— Oh, Harry, c’est tellement excitant ! Vous êtes le premier écrivain que je rencontre ! Il y a tellement de questions que j’aimerais vous poser…

— Par exemple ?

— Comment écrit-on ?

— C’est quelque chose qui vient comme ça. Des idées qui tourbillonnent dans votre tête jusqu’à devenir des phrases qui jaillissent sur le papier.

— Ce doit être formidable d’être écrivain !

Il l’avait regardée, il en était tombé tout simplement fou amoureux.

N-O-L-A. Elle lui avait dit qu’elle travaillait au Clark’s les samedis, et le samedi qui avait suivi, à la première heure, il était venu. Il avait passé la journée à la contempler, il avait admiré chacun de ses gestes. Puis il s’était rappelé qu’elle n’avait que quinze ans et il en avait eu honte : si quelqu’un dans cette ville venait à se douter de ce qu’il ressentait pour la petite serveuse du Clark’s, il aurait des ennuis. Il risquait peut-être même la prison. Alors, pour endormir les soupçons, il s’était mis à venir déjeuner au Clark’s tous les jours. Voilà plus d’une semaine qu’il se bornait à jouer les habitués, à venir travailler quotidiennement, indifféremment, à faire semblant de rien : personne ne devait savoir que le samedi, les battements de son cœur s’accéléraient. Et tous les jours, à sa table de travail, sur la terrasse de Goose Cove, au Clark’s, il ne pouvait écrire que son nom. N-O-L-A. Des pages entières, à la nommer, à la contempler, à la décrire. Des pages qu’il déchirait et qu’il brûlait ensuite dans sa corbeille en fer. Que quelqu’un trouve ces lignes et il était fini.

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