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Romain Gary: La promesse de l’aube

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Romain Gary La promesse de l’aube

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De la Pologne ou même plus loin, une mère célibataire pousse son fils sur les voies de l’honneur et de la gloire. Programmé héros, Romain se doit de ne pas décevoir sa mère aimante mais un peu envahissante. Comme prévu et malgré des prédispositions peu évidentes il parviendra a ramener son étoffe de gloire grâce à son engagement dans la France libre. Le narrateur nous raconte son histoire avec un détachement divin et parvient à nous faire ressentir la force de cet amour maternel incroyable. De la Pologne à la côte d’Azur, de Londres aux plages du Pacifique, le héros raconte son odyssée comme une réponse pleine de tendresse à sa mère. Romain Gary écrit ici encore un roman très juste et très émouvant que je ne saurai trop vous recommander. – Tu seras un héros, tu seras général, Gabriele D'Annunzio, Ambassadeur de France – tous ces voyous ne savent pas qui tu es ! Je crois que jamais un fils n'a haï sa mère autant que moi, à ce moment-là. Mais alors que j'essayais de lui expliquer dans un murmure rageur qu'elle me compromettait aux yeux de l'Armée de l'Air, et que je faisais un nouvel effort pour la pousser derrière le taxi, son visage prit une expression désemparée, ses lèvres se mirent à trembler, et j'entendis une fois de plus la formule intolérable, devenue depuis longtemps classique dans nos rapports : – Alors, tu as honte de ta vieille mère ?

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Je me sentis assez contrarié. Ma mère était la dernière chose à laquelle j'étais disposé à penser à ce moment-là. Étendu en travers du lit, dans une position très inconfortable, les genoux plies, les pieds sur la couverture, la tête contre le mur, je n'osais pas bouger.

– Elle me parle de vous comme si vous étiez un prince charmant, quoi… Mon Romain par-ci, mon Romain par-là… Je sais bien que c'est seulement parce que vous êtes son fils, mais à la fin, je me sens toute drôle…

La voix de Mariette avait sur moi un effet extraordinaire. Ce n'était pas une voix comme une autre. D'abord, elle ne paraissait pas venir de la gorge. Je ne sais pas du tout d'où elle venait. Et elle n'allait pas non plus là où les voix vont en général. Elle n'allait pas à mes oreilles, en tout cas. C'était très curieux.

– C'est même énervant, on se demande ce que vous avez de spécial.

Elle attendit un moment, puis soupira et se remit à frotter le parquet. J'étais complètement paralysé, transformé des pieds à la tête en un tronc pétrifié. Nous ne parlâmes plus, ni l'un ni l'autre. Parfois, Mariette tournait la tête dans ma direction, soupirait et se remettait à frotter le parquet. Je regardais cet affreux gaspillage, le cœur déchiré. Je savais bien qu'il fallait faire quelque chose, mais je me sentais littéralement cloué sur place. Mariette finit son travail et s'en alla. Je la vis partir avec la sensation qu'une livre de ma chair venait de s'arracher de mes flancs et de me quitter pour toujours. J'avais l'impression que je venais de rater ma vie. Roland de Chantecler, Artémis Kohinore et Hubert de La Roche Rouge hurlaient à gorge déployée, en se fourrant les poings dans les yeux. Mais je ne connaissais pas alors le dicton célèbre: ce que femme veut, Dieu le veut. Mariette continua à me jeter des regards bizarres, sa curiosité féminine et aussi quelque obscure jalousie, sans doute, éveillées par le chant de tendresse de ma mère et par les images d'Epinal que celle-ci lui peignait de mon avenir triomphal. Le miracle se produisit enfin. Je me souviens de ce visage malicieux penché sur moi et de cette voix un peu rauque, qui me disait ensuite, en me caressant la joue, alors que je planais, quelque part, dans un monde meilleur, entièrement débarrassé de tout poids:

– Faut pas lui dire, hé. J'ai pas pu résister. Je sais bien que c'est ta mère, mais c'est tout de même beau, un amour comme ça. Ça finit par vous faire envie… Y aura jamais une autre femme pour t'aimer comme elle, dans la vie. Ça, c'est sûr.

C'était sûr. Mais je ne le savais pas. Ce fut seulement aux abords de la quarantaine que je commençai à comprendre. Il n'est pas bon d'être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ça vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c'est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte là-dessus. On regarde, on espère, on attend. Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu'à la fin de ses jours. Après cela, chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d'amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n'y a plus de puits, il n'y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l'aube, une étude très serrée de l'amour et vous avez sur vous de la documentation. Partout où vous allez, vous portez en vous le poison des comparaisons et vous passez votre temps à attendre ce que vous avez déjà reçu. Je ne dis pas qu'il faille empêcher les mères d'aimer leurs petits. Je dis simplement qu'il vaut mieux que les mères aient encore quelqu'un d'autre à aimer. Si ma mère avait eu un amant, je n'aurais pas passé ma vie à mourir de soif auprès de chaque fontaine. Malheureusement pour moi, je me connais en vrais diamants.

CHAPITRE V

L'épisode avec Mariette prit fin d'une manière inattendue. Un matin, parti ostensiblement au lycée, mon cartable sous le bras, je revins au galop pour rejoindre ma belle, qui venait chez nous vers huit heures et demie. Ma mère s'en était allée de son côté, la valise à la main, pour se rendre à Cannes, où elle comptait offrir ses «bijoux de famille» aux Anglais de l'Hôtel Martinez. Nous n'avions apparemment rien à craindre, mais le destin, avec ce côté vache qui le caractérise, avait organisé une grève d'autobus – ma mère rebroussa chemin. Ayant à peine ouvert la porte de l'appartement, elle entendit des hurlements et, convaincue que j'étais en train de mourir d'une crise d'appendicite – la crise d'appendicite était toujours présente à son esprit, dernière incarnation humble et déchue de la tragédie grecque – elle se rua à mon secours. Je venais à peine de me calmer et j'étais plongé dans cet état de béatitude et d'insensibilité à peu près totale qui est une de nos grandes réussites ici-bas. A treize ans et demi, j'avais le sentiment d'avoir réussi entièrement ma vie, accompli mon destin et, assis parmi les dieux, je contemplais avec détachement mes doigts de pied, seul rappel des lieux terrestres que j'avais jadis fréquentés. C'était un de ces moments de haute sérénité philosophique que mon âme, éprise d'élévation et de détachement, m'a souvent poussé à rechercher, au cours de ma jeunesse méditative; un de ces moments où toutes les doctrines pessimistes et désespérées sur l'adversité et l'infirmité d'être un homme s'effondrent comme de pauvres fabrications, devant l'évidence de la beauté d'être, radieuse de plénitude, de sagesse et de bonheur souverain. Dans mon euphorie, la soudaine apparition de ma mère fut accueillie par moi comme l'eût été n'importe quelle autre manifestation des éléments déchaînés: avec indulgence. Je souris aimablement. La réaction de Mariette fut quelque peu différente. Avec un cri perçant, elle bondit hors du lit. La scène qui suivit fut assez étonnante et, du haut de mon Olympe, je l'observai avec un vague intérêt. Ma mère avait encore la canne à la main; ayant embrassé, d'un coup d'œil, toute l'étendue du désastre, elle leva le bras et passa immédiatement à l'action. La canne s'abattit sur le visage de mon professeur de mathématiques avec une vigoureuse précision. Mariette se mit à hurler et chercha à protéger ce côté adorable de sa personnalité. La petite chambre s'emplit d'un tumulte effrayant, avec le vieux mot russe kourva, résonnant de toute la puissance tragique de la voix de ma mère au-dessus de la mêlée.

Je dois dire que ma mère avait au plus haut degré le don de l'invective; en quelques mots bien choisis, sa nature poétique et nostalgique parvenait à merveille à reconstituer l'atmosphère à la Gorki des Bas-Fonds ou, plus modestement, des Bateliers dela Volga. Il suffisait d'un rien pour que cette dame distinguée aux cheveux blancs, qui inspirait une telle confiance aux acheteurs des «bijoux de famille», se mît soudain à évoquer, devant son auditoire sidéré, toute la Sainte Russie des palefreniers ivres, des moujiks et des feldvebels; elle possédait incontestablement un grand talent de reconstitution historique, par la voix et le geste, et ces scènes semblaient bien prouver qu'elle avait vraiment été, dans sa jeunesse, la grande artiste dramatique qu'elle prétendait avoir été.

Je ne suis cependant jamais parvenu à élucider ce dernier point entièrement. J'ai toujours su, bien entendu, que ma mère avait été «artiste dramatique» – avec quel accent de fierté, elle avait, toute sa vie, prononcé ces mots! – et je me revois encore à ses côtés, à l'âge de cinq, six ans, dans les solitudes enneigées où nous errions au hasard de ses tournées théâtrales, dans les traîneaux aux clochettes tristes qui nous ramenaient de quelque usine glacée, où elle venait de «donner du Tchékov» devant les ouvriers d'un Soviet local, ou de quelque caserne, où elle avait «dit des poèmes» devant les soldats et les matelots de la Révolution. Je me retrouve aussi sans peine dans sa petite loge de théâtre, à Moscou, assis par terre, en train de jouer avec des bouts d'étoffe multicolores, que j'essayais d'assortir harmonieusement: mon premier effort d'expression artistique. Je me souviens même du nom de la pièce qu'elle interprétait alors: Le Chien du jardinier. Mes premiers souvenirs d'enfant sont un décor de théâtre, une délicieuse odeur de bois et de peinture, une scène vide, où je m'aventure prudemment dans une fausse forêt et me fige de terreur en découvrant soudain devant moi une salle immense, béante et noire; je revois encore des visages grimés, étrangement beiges, aux yeux cerclés de blanc et de noir, qui se penchent sur moi et me sourient; des hommes et des femmes bizarrement vêtus qui me tiennent sur les genoux, pendant que ma mère est en scène; je me souviens encore d'un matelot soviétique qui me soulève et m'installe sur ses épaules, pour me permettre de voir ma mère interprétant le personnage de Rosa, dans Le Naufrage de l'espoir. Je me souviens même de son nom de théâtre, ce furent les premiers mots russes que j'appris à lire moi-même et ils étaient écrits sur la porte de sa loge: Nina Borisovskaia. Il semble donc bien que sa situation, dans le petit monde de théâtre russe, aux environs des années 1919-1920, était assez solidement établie. Ivan Mosjoukine, le grand acteur de cinéma, qui avait connu ma mère à l'époque de ses débuts artistiques, avait cependant toujours été assez évasif à ce sujet. Fixant sur moi ses yeux pâles sous des sourcils de Cagliostro, il me disait, à la terrasse de la «Grande Bleue», où il me faisait venir parfois, lorsqu'il tournait un film à Nice, pour voir «ce que je devenais»: «Votre mère aurait dû faire le Conservatoire; malheureusement, les événements ne lui ont pas permis de développer son talent. Et puis, dès votre naissance, jeune homme, en dehors de son fils, rien ne l'intéressait vraiment.» Je savais aussi qu'elle était fille d'un horloger juif de la steppe russe, de Koursk, plus précisément; qu'elle avait été très belle, qu'elle avait quitté sa famille à l'âge de seize ans; qu'elle avait été mariée, divorcée, remariée, divorcée encore – et tout le reste, pour moi, était une joue contre la mienne, une voix mélodieuse, qui murmurait, parlait, chantait, riait – un rire insouciant, d'une gaieté étonnante, que je guette, j'attends, je cherche en vain, depuis, autour de moi; un parfum de muguet, une chevelure sombre qui coule à flots sur mon visage et, murmurées à l'oreille, des histoires étranges d'un pays qui, un jour, allait être le mien. Conservatoire ou pas, elle devait cependant avoir du talent, parce qu'elle mettait à évoquer pour moi la France tout l'art des conteurs orientaux et une force de conviction dont je ne me suis jamais remis. Jusqu'à ce jour, il m'arrive d'attendre la France, ce pays intéressant, dont j'ai tellement entendu parler, que je n'ai pas connu et que je ne connaîtrai jamais – car la France que ma mère évoquait dans ses descriptions lyriques et inspirées depuis ma plus tendre enfance avait fini par devenir pour moi un mythe fabuleux, entièrement à l'abri de la réalité, une sorte de chef-d'œuvre poétique, qu'aucune expérience humaine ne pouvait atteindre ni révéler. Elle connaissait notre langue remarquablement – avec un fort accent russe, il est vrai, dont je garde la trace dans ma voix jusqu'à ce jour – elle n'avait jamais voulu m'expliquer où, comment, de qui, à quel moment de sa vie elle l'avait apprise. «J'ai été à Nice et à Paris» – c'était tout ce qu'elle avait consenti à me confier. Dans sa loge de théâtre glacée, dans l'appartement que nous partagions avec trois autres familles d'acteurs, où une jeune bonne, Aniela, prenait soin de moi et, plus tard, dans les wagons à bestiaux qui nous emportaient vers l'Ouest, avec le typhus pour compagnie, elle s'agenouillait devant moi, frottait mes doigts engourdis et continuait à me parler de la terre lointaine où les plus belles histoires du monde arrivaient vraiment; tous les hommes étaient libres et égaux; les artistes étaient reçus dans les meilleures familles; Victor Hugo avait été Président de la République; l'odeur du collier de camphre que je portais autour du cou, remède souverain, paraît-il, contre les poux typhiques, me piquait aux narines; j'allais être un grand violoniste, un grand acteur, un grand poète; le Gabriele d'Annunzio français, Nijinsky; Emile Zola; on nous gardait en quarantaine à Lida, à la frontière polonaise; je marchais dans la neige, le long de la voie ferrée, une main dans celle de ma mère, tenant dans l'autre un pot de chambre dont je refusais de me séparer depuis Moscou et qui était devenu un ami: je m'attache très facilement; on me rasait le crâne; couchée sur une paillasse, le regard perdu dans le lointain, elle continuait à évoquer mon avenir radieux; je luttais contre le sommeil et ouvrais des yeux tout grands pour essayer d'apercevoir ce qu'elle voyait; le Chevalier Bayard; la Dame aux Camélias; on trouvait du beurre et du sucre dans tous les magasins; Napoléon Bonaparte; Sarah Bernhardt – je m'endormais enfin, la tête sur son épaule, le pot de chambre serré dans mes bras. Plus tard, beaucoup plus tard, après quinze ans de contact avec la réalité française, à Nice, où nous étions venus nous établir, le visage ridé, maintenant, et les cheveux tout blancs, vieillie, puisqu'il faut bien dire le mot, mais n'ayant rien appris, rien remarqué, elle continua à évoquer, avec le même sourire confiant, ce pays merveilleux qu'elle avait apporté avec elle dans son baluchon; quant à moi, élevé dans ce musée imaginaire de toutes les noblesses et de toutes les vertus, mais n'ayant pas le don extraordinaire de ma mère de ne voir partout que les couleurs de son propre cœur, je passai d'abord mon temps à regarder autour de moi avec stupeur et à me frotter les yeux, et ensuite, l'âge d'homme venu, à livrer à la réalité un combat homérique et désespéré, pour redresser le monde et le faire coïncider avec le rêve naïf qui habitait celle que j'aimais si tendrement.

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