Alexandre Dumas - Les trois mousquetaires

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On ne présente pas Les Trois Mousquetaires. Ce roman, écrit en 1844, est en effet le plus célèbre de Dumas. Rappelons simplement qu’il s’agit du premier d’une trilogie, les deux suivants étant Vingt ans après et Le vicomte de Bragelonne.

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«Ami, sois homme: les femmes pleurent les morts, les hommes les vengent!

– Oh! oui, dit d’Artagnan, oui! si c’est pour la venger, je suis prêt à te suivre!»

Athos profita de ce moment de force que l’espoir de la vengeance rendait à son malheureux ami pour faire signe à Porthos et à Aramis d’aller chercher la supérieure.

Les deux amis la rencontrèrent dans le corridor, encore toute troublée et tout éperdue de tant d’événements; elle appela quelques religieuses, qui, contre toutes les habitudes monastiques, se trouvèrent en présence de cinq hommes.

«Madame, dit Athos en passant le bras de d’Artagnan sous le sien, nous abandonnons à vos soins pieux le corps de cette malheureuse femme. Ce fut un ange sur la terre avant d’être un ange au ciel. Traitez-la comme une de vos sœurs; nous reviendrons un jour prier sur sa tombe.»

D’Artagnan cacha sa figure dans la poitrine d’Athos et éclata en sanglots.

«Pleure, dit Athos, pleure, cœur plein d’amour, de jeunesse et de vie! Hélas! je voudrais bien pouvoir pleurer comme toi!»

Et il entraîna son ami, affectueux comme un père, consolant comme un prêtre, grand comme l’homme qui a beaucoup souffert.

Tous cinq, suivis de leurs valets, tenant leurs chevaux par la bride, s’avancèrent vers la ville de Béthune, dont on apercevait le faubourg, et ils s’arrêtèrent devant la première auberge qu’ils rencontrèrent.

«Mais, dit d’Artagnan, ne poursuivons-nous pas cette femme?

– Plus tard, dit Athos, j’ai des mesures à prendre.

– Elle nous échappera, reprit le jeune homme, elle nous échappera, Athos, et ce sera ta faute.

– Je réponds d’elle», dit Athos.

D’Artagnan avait une telle confiance dans la parole de son ami, qu’il baissa la tête et entra dans l’auberge sans rien répondre.

Porthos et Aramis se regardaient, ne comprenant rien à l’assurance d’Athos.

Lord de Winter croyait qu’il parlait ainsi pour engourdir la douleur de d’Artagnan.

«Maintenant, messieurs, dit Athos lorsqu’il se fut assuré qu’il y avait cinq chambres de libres dans l’hôtel, retirons-nous chacun chez soi; d’Artagnan a besoin d’être seul pour pleurer et vous pour dormir. Je me charge de tout, soyez tranquilles.

– Il me semble cependant, dit Lord de Winter, que s’il y a quelque mesure à prendre contre la comtesse, cela me regarde: c’est ma belle-sœur.

– Et moi, dit Athos, c’est ma femme.

D’Artagnan tressaillit, car il comprit qu’Athos était sûr de sa vengeance, puisqu’il révélait un pareil secret; Porthos et Aramis se regardèrent en pâlissant. Lord de Winter pensa qu’Athos était fou.

«Retirez-vous donc, dit Athos, et laissez-moi faire. Vous voyez bien qu’en ma qualité de mari cela me regarde. Seulement, d’Artagnan, si vous ne l’avez pas perdu, remettez-moi ce papier qui s’est échappé du chapeau de cet homme et sur lequel est écrit le nom de la ville…

– Ah! dit d’Artagnan, je comprends, ce nom écrit de sa main…

– Tu vois bien, dit Athos, qu’il y a un Dieu dans le ciel!»

CHAPITRE LXIV

L’HOMME AU MANTEAU ROUGE

Le désespoir d’Athos avait fait place à une douleur concentrée, qui rendait plus lucides encore les brillantes facultés d’esprit de cet homme.

Tout entier à une seule pensée, celle de la promesse qu’il avait faite et de la responsabilité qu’il avait prise, il se retira le dernier dans sa chambre, pria l’hôte de lui procurer une carte de la province, se courba dessus, interrogea les lignes tracées, reconnut que quatre chemins différents se rendaient de Béthune à Armentières, et fit appeler les valets.

Planchet, Grimaud, Mousqueton et Bazin se présentèrent et reçurent les ordres clairs, ponctuels et graves d’Athos.

Ils devaient partir au point du jour, le lendemain, et se rendre à Armentières, chacun par une route différente. Planchet, le plus intelligent des quatre, devait suivre celle par laquelle avait disparu la voiture sur laquelle les quatre amis avaient tiré, et qui était accompagnée, on se le rappelle, du domestique de Rochefort.

Athos mit les valets en campagne d’abord, parce que, depuis que ces hommes étaient à son service et à celui de ses amis, il avait reconnu en chacun d’eux des qualités différentes et essentielles.

Puis, des valets qui interrogent inspirent aux passants moins de défiance que leurs maîtres, et trouvent plus de sympathie chez ceux auxquels ils s’adressent.

Enfin, Milady connaissait les maîtres, tandis qu’elle ne connaissait pas les valets; au contraire, les valets connaissaient parfaitement Milady.

Tous quatre devaient se trouver réunis le lendemain à onze heures à l’endroit indiqué; s’ils avaient découvert la retraite de Milady, trois resteraient à la garder, le quatrième reviendrait à Béthune pour prévenir Athos et servir de guide aux quatre amis.

Ces dispositions prises, les valets se retirèrent à leur tour.

Athos alors se leva de sa chaise, ceignit son épée, s’enveloppa dans son manteau et sortit de l’hôtel; il était dix heures à peu près. À dix heures du soir, on le sait, en province les rues sont peu fréquentées. Athos cependant cherchait visiblement quelqu’un à qui il pût adresser une question. Enfin il rencontra un passant attardé, s’approcha de lui, lui dit quelques paroles; l’homme auquel il s’adressait recula avec terreur, cependant il répondit aux paroles du mousquetaire par une indication. Athos offrit à cet homme une demi-pistole pour l’accompagner, mais l’homme refusa.

Athos s’enfonça dans la rue que l’indicateur avait désignée du doigt; mais, arrivé à un carrefour, il s’arrêta de nouveau, visiblement embarrassé. Cependant, comme, plus qu’aucun autre lieu, le carrefour lui offrait la chance de rencontrer quelqu’un, il s’y arrêta. En effet, au bout d’un instant, un veilleur de nuit passa. Athos lui répéta la même question qu’il avait déjà faite à la première personne qu’il avait rencontrée, le veilleur de nuit laissa apercevoir la même terreur, refusa à son tour d’accompagner Athos, et lui montra de la main le chemin qu’il devait suivre.

Athos marcha dans la direction indiquée et atteignit le faubourg situé à l’extrémité de la ville opposée à celle par laquelle lui et ses compagnons étaient entrés. Là il parut de nouveau inquiet et embarrassé, et s’arrêta pour la troisième fois.

Heureusement un mendiant passa, qui s’approcha d’Athos pour lui demander l’aumône. Athos lui proposa un écu pour l’accompagner où il allait. Le mendiant hésita un instant, mais à la vue de la pièce d’argent qui brillait dans l’obscurité, il se décida et marcha devant Athos.

Arrivé à l’angle d’une rue, il lui montra de loin une petite maison isolée, solitaire, triste; Athos s’en approcha, tandis que le mendiant, qui avait reçu son salaire, s’en éloignait à toutes jambes.

Athos en fit le tour, avant de distinguer la porte au milieu de la couleur rougeâtre dont cette maison était peinte; aucune lumière ne paraissait à travers les gerçures des contrevents, aucun bruit ne pouvait faire supposer qu’elle fût habitée, elle était sombre et muette comme un tombeau.

Trois fois Athos frappa sans qu’on lui répondît. Au troisième coup cependant des pas intérieurs se rapprochèrent; enfin la porte s’entrebâilla, et un homme de haute taille, au teint pâle, aux cheveux et à la barbe noire, parut.

Athos et lui échangèrent quelques mots à voix basse, puis l’homme à la haute taille fit signe au mousquetaire qu’il pouvait entrer. Athos profita à l’instant même de la permission, et la porte se referma derrière lui.

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