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Alexandre Dumas: Les trois mousquetaires

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Alexandre Dumas Les trois mousquetaires

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On ne présente pas Les Trois Mousquetaires. Ce roman, écrit en 1844, est en effet le plus célèbre de Dumas. Rappelons simplement qu’il s’agit du premier d’une trilogie, les deux suivants étant Vingt ans après et Le vicomte de Bragelonne.

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«Un chirurgien! cria M. de Tréville. Le mien, celui du roi, le meilleur! Un chirurgien! ou, sangdieu! mon brave Athos va trépasser.»

Aux cris de M. de Tréville, tout le monde se précipita dans son cabinet sans qu’il songeât à en fermer la porte à personne, chacun s’empressant autour du blessé. Mais tout cet empressement eût été inutile, si le docteur demandé ne se fût trouvé dans l’hôtel même; il fendit la foule, s’approcha d’Athos toujours évanoui, et, comme tout ce bruit et tout ce mouvement le gênait fort, il demanda comme première chose et comme la plus urgente que le mousquetaire fût emporté dans une chambre voisine. Aussitôt M. de Tréville ouvrit une porte et montra le chemin à Porthos et à Aramis, qui emportèrent leur camarade dans leurs bras. Derrière ce groupe marchait le chirurgien, et derrière le chirurgien, la porte se referma.

Alors le cabinet de M. de Tréville, ce lieu ordinairement si respecté, devint momentanément une succursale de l’antichambre. Chacun discourait, pérorait, parlait haut, jurant, sacrant, donnant le cardinal et ses gardes à tous les diables.

Un instant après, Porthos et Aramis rentrèrent; le chirurgien et M. de Tréville seuls étaient restés près du blessé.

Enfin M. de Tréville rentra à son tour. Le blessé avait repris connaissance; le chirurgien déclarait que l’état du mousquetaire n’avait rien qui pût inquiéter ses amis, sa faiblesse ayant été purement et simplement occasionnée par la perte de son sang.

Puis M. de Tréville fit un signe de la main, et chacun se retira, excepté d’Artagnan, qui n’oubliait point qu’il avait audience et qui, avec sa ténacité de Gascon, était demeuré à la même place.

Lorsque tout le monde fut sorti et que la porte fut refermée, M. de Tréville se retourna et se trouva seul avec le jeune homme. L’événement qui venait d’arriver lui avait quelque peu fait perdre le fil de ses idées. Il s’informa de ce que lui voulait l’obstiné solliciteur. D’Artagnan alors se nomma, et M. de Tréville, se rappelant d’un seul coup tous ses souvenirs du présent et du passé, se trouva au courant de sa situation.

«Pardon lui dit-il en souriant, pardon, mon cher compatriote, mais je vous avais parfaitement oublié. Que voulez-vous! un capitaine n’est rien qu’un père de famille chargé d’une plus grande responsabilité qu’un père de famille ordinaire. Les soldats sont de grands enfants; mais comme je tiens à ce que les ordres du roi, et surtout ceux de M. le cardinal, soient exécutés…»

D’Artagnan ne put dissimuler un sourire. À ce sourire, M. de Tréville jugea qu’il n’avait point affaire à un sot, et venant droit au fait, tout en changeant de conversation:

«J’ai beaucoup aimé monsieur votre père, dit-il. Que puis-je faire pour son fils? hâtez-vous, mon temps n’est pas à moi.

– Monsieur, dit d’Artagnan, en quittant Tarbes et en venant ici, je me proposais de vous demander, en souvenir de cette amitié dont vous n’avez pas perdu mémoire, une casaque de mousquetaire; mais, après tout ce que je vois depuis deux heures, je comprends qu’une telle faveur serait énorme, et je tremble de ne point la mériter.

– C’est une faveur en effet, jeune homme, répondit M. de Tréville; mais elle peut ne pas être si fort au-dessus de vous que vous le croyez ou que vous avez l’air de le croire. Toutefois une décision de Sa Majesté a prévu ce cas, et je vous annonce avec regret qu’on ne reçoit personne mousquetaire avant l’épreuve préalable de quelques campagnes, de certaines actions d’éclat, ou d’un service de deux ans dans quelque autre régiment moins favorisé que le nôtre.»

D’Artagnan s’inclina sans rien répondre. Il se sentait encore plus avide d’endosser l’uniforme de mousquetaire depuis qu’il y avait de si grandes difficultés à l’obtenir.

«Mais, continua Tréville en fixant sur son compatriote un regard si perçant qu’on eût dit qu’il voulait lire jusqu’au fond de son cœur, mais, en faveur de votre père, mon ancien compagnon, comme je vous l’ai dit, je veux faire quelque chose pour vous, jeune homme. Nos cadets de Béarn ne sont ordinairement pas riches, et je doute que les choses aient fort changé de face depuis mon départ de la province. Vous ne devez donc pas avoir de trop, pour vivre, de l’argent que vous avez apporté avec vous.»

D’Artagnan se redressa d’un air fier qui voulait dire qu’il ne demandait l’aumône à personne.

«C’est bien, jeune homme, c’est bien, continua Tréville, je connais ces airs-là, je suis venu à Paris avec quatre écus dans ma poche, et je me serais battu avec quiconque m’aurait dit que je n’étais pas en état d’acheter le Louvre.»

D’Artagnan se redressa de plus en plus; grâce à la vente de son cheval, il commençait sa carrière avec quatre écus de plus que M. de Tréville n’avait commencé la sienne.

«Vous devez donc, disais-je, avoir besoin de conserver ce que vous avez, si forte que soit cette somme; mais vous devez avoir besoin aussi de vous perfectionner dans les exercices qui conviennent à un gentilhomme. J’écrirai dès aujourd’hui une lettre au directeur de l’académie royale, et dès demain il vous recevra sans rétribution aucune. Ne refusez pas cette petite douceur. Nos gentilshommes les mieux nés et les plus riches la sollicitent quelquefois, sans pouvoir l’obtenir. Vous apprendrez le manège du cheval, l’escrime et la danse; vous y ferez de bonnes connaissances, et de temps en temps vous reviendrez me voir pour me dire où vous en êtes et si je puis faire quelque chose pour vous.»

D’Artagnan, tout étranger qu’il fût encore aux façons de cour, s’aperçut de la froideur de cet accueil.

«Hélas, monsieur, dit-il, je vois combien la lettre de recommandation que mon père m’avait remise pour vous me fait défaut aujourd’hui!

– En effet, répondit M. de Tréville, je m’étonne que vous ayez entrepris un aussi long voyage sans ce viatique obligé, notre seule ressource à nous autres Béarnais.

– Je l’avais, monsieur, et, Dieu merci, en bonne forme, s’écria d’Artagnan; mais on me l’a perfidement dérobé.»

Et il raconta toute la scène de Meung, dépeignit le gentilhomme inconnu dans ses moindres détails, le tout avec une chaleur, une vérité qui charmèrent M. de Tréville.

«Voilà qui est étrange, dit ce dernier en méditant; vous aviez donc parlé de moi tout haut?

– Oui, monsieur, sans doute j’avais commis cette imprudence; que voulez-vous, un nom comme le vôtre devait me servir de bouclier en route: jugez si je me suis mis souvent à couvert!»

La flatterie était fort de mise alors, et M. de Tréville aimait l’encens comme un roi ou comme un cardinal. Il ne put donc s’empêcher de sourire avec une visible satisfaction, mais ce sourire s’effaça bientôt, et revenant de lui-même à l’aventure de Meung:

«Dites-moi, continua-t-il, ce gentilhomme n’avait-il pas une légère cicatrice à la tempe?

– Oui, comme le ferait l’éraflure d’une balle.

– N’était-ce pas un homme de belle mine?

– Oui.

– De haute taille?

– Oui.

– Pâle de teint et brun de poil?

– Oui, oui, c’est cela. Comment se fait-il, monsieur, que vous connaissiez cet homme? Ah! si jamais je le retrouve, et je le retrouverai, je vous le jure, fût-ce en enfer…

– Il attendait une femme? continua Tréville.

– Il est du moins parti après avoir causé un instant avec celle qu’il attendait.

– Vous ne savez pas quel était le sujet de leur conversation?

– Il lui remettait une boîte, lui disait que cette boîte contenait ses instructions, et lui recommandait de ne l’ouvrir qu’à Londres.

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