Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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Pendant ce temps, Raoul regardait ce jeune général déjà si fameux par les batailles de Rocroy, de Fribourg et de Nordlingen.

Louis de Bourbon, prince de Condé, que, depuis la mort de Henri de Bourbon, son père, on appelait, par abréviation et selon l’habitude du temps, Monsieur le Prince, était un jeune homme de vingt-six à vingt-sept ans à peine, au regard d’aigle, agl’occhi grifani , comme dit Dante, au nez recourbé, aux longs cheveux flottant par boucles, à la taille médiocre mais bien prise, ayant toutes les qualités d’un grand homme de guerre, c’est-à-dire coup d’œil, décision rapide, courage fabuleux; ce qui ne l’empêchait pas d’être en même temps homme d’élégance et d’esprit, si bien qu’outre la révolution qu’il faisait dans la guerre par les nouveaux aperçus qu’il y portait, il avait aussi fait révolution à Paris parmi les jeunes seigneurs de la cour, dont il était le chef naturel, et qu’en opposition aux élégants de l’ancienne cour, dont Bassompierre, Bellegarde et le duc d’Angoulême avaient été les modèles, on appelait les petits-maîtres.

Aux premiers mots du comte de Guiche et à la direction de laquelle venait le bruit du canon, le prince avait tout compris. L’ennemi avait dû passer la Lys à Saint-Venant et marchait sur Lens, dans l’intention sans doute de s’emparer de cette ville et de séparer l’armée française de la France. Ce canon qu’on entendait, dont les détonations dominaient de temps en temps les autres, c’étaient des pièces de gros calibre qui répondaient au canon espagnol et lorrain.

Mais de quelle force était cette troupe? Était-ce un corps destiné à produire une simple diversion? était-ce l’armée tout entière?

C’était la dernière question du prince, à laquelle il était impossible à de Guiche de répondre.

Or, comme c’était la plus importante, c’était aussi celle à laquelle surtout le prince eût désiré une réponse exacte, précise, positive.

Raoul alors surmonta le sentiment bien naturel de timidité qu’il sentait, malgré lui, s’emparer de sa personne en face du prince, et se rapprochant de lui:

– Monseigneur me permettra-t-il de hasarder sur ce sujet quelques paroles qui peut-être le tireront d’embarras? dit-il.

Le prince se retourna et sembla envelopper tout entier le jeune homme dans un seul regard; il sourit en reconnaissant en lui un enfant de quinze ans à peine.

– Sans doute, monsieur, parlez, dit-il en adoucissant sa voix brève et accentuée, comme s’il eût cette fois adressé la parole à une femme.

– Monseigneur, répondit Raoul en rougissant, pourrait interroger le prisonnier espagnol.

– Vous avez fait un prisonnier espagnol? s’écria le prince.

– Oui, Monseigneur.

– Ah! c’est vrai, répondit de Guiche, je l’avais oublié.

– C’est tout simple, c’est vous qui l’avez fait, comte, dit Raoul en souriant.

Le vieux maréchal se retourna vers le vicomte reconnaissant de cet éloge donné à son fils, tandis que le prince s’écriait:

– Le jeune homme a raison, qu’on amène le prisonnier.

Pendant ce temps, le prince prit de Guiche à part et l’interrogea sur la manière dont ce prisonnier avait été fait, et lui demanda quel était ce jeune homme.

– Monsieur, dit le prince en revenant vers Raoul, je sais que vous avez une lettre de ma sœur, madame de Longueville, mais je vois que vous avez préféré vous recommander vous-même en me donnant un bon avis.

– Monseigneur, dit Raoul en rougissant, je n’ai point voulu interrompre Votre Altesse dans une conversation aussi importante que celle qu’elle avait entamée avec M. le comte. Mais voici la lettre.

– C’est bien, dit le prince, vous me la donnerez plus tard. Voici le prisonnier, pensons au plus pressé.

En effet, on amenait le partisan. C’était un de ces condottieri comme il en restait encore à cette époque, vendant leur sang à qui voulait l’acheter et vieillis dans la ruse et le pillage. Depuis qu’il avait été pris, il n’avait pas prononcé une seule parole; de sorte que ceux qui l’avaient pris ne savaient pas eux-mêmes à quelle nation il appartenait.

Le prince le regarda d’un air d’indicible défiance.

– De quelle nation es-tu? demanda le prince.

Le prisonnier répondit quelques mots en langue étrangère.

– Ah! ah! il paraît qu’il est Espagnol. Parlez-vous espagnol, Grammont?

– Ma foi, Monseigneur, fort peu.

– Et moi, pas du tout, dit le prince en riant; messieurs, ajouta-t-il en se retournant vers ceux qui l’environnaient, y a-t-il parmi vous quelqu’un qui parle espagnol et qui veuille me servir d’interprète?

– Moi, Monseigneur, dit Raoul.

– Ah! vous parlez espagnol?

– Assez, je crois, pour exécuter les ordres de Votre Altesse en cette occasion.

Pendant tout ce temps, le prisonnier était resté impassible et comme s’il n’eût pas compris le moins du monde de quelle chose il s’agissait.

– Monseigneur vous a fait demander de quelle nation vous êtes, dit le jeune homme dans le plus pur castillan.

Ich bin ein Deutscher , répondit le prisonnier.

– Que diable dit-il? demanda le prince, et quel nouveau baragouin est celui-là?

– Il dit qu’il est Allemand, Monseigneur, reprit Raoul; cependant j’en doute, car son accent est mauvais et sa prononciation défectueuse.

– Vous parlez donc allemand aussi? demanda le prince.

– Oui, Monseigneur, répondit Raoul.

– Assez pour l’interroger dans cette langue?

– Oui, Monseigneur.

– Interrogez-le donc, alors.

Raoul commença l’interrogatoire, mais les faits vinrent à l’appui de son opinion. Le prisonnier n’entendait pas ou faisait semblant de ne pas entendre ce que Raoul lui disait, et Raoul, de son côté, comprenait mal ses réponses mélangées de flamand et d’alsacien. Cependant, au milieu de tous les efforts du prisonnier pour éluder un interrogatoire en règle, Raoul avait reconnu l’accent naturel à cet homme.

Non siete Spagnuolo , dit-il, non siete Tedesco, siete Italiano.

Le prisonnier fit un mouvement et se mordit les lèvres.

– Ah! ceci, je l’entends à merveille, dit le prince de Condé, et puisqu’il est Italien, je vais continuer l’interrogatoire. Merci, vicomte, continua le prince en riant, je vous nomme, à partir de ce moment, mon interprète.

Mais le prisonnier n’était pas plus disposé à répondre en italien que dans les autres langues; ce qu’il voulait, c’était éluder les questions. Aussi ne savait-il rien, ni le nombre de l’ennemi, ni le nom de ceux qui le commandaient, ni l’intention de la marche de l’armée.

– C’est bien, dit le prince, qui comprit les causes de cette ignorance; cet homme a été pris pillant et assassinant; il aurait pu racheter sa vie en parlant, il ne veut pas parler, emmenez-le et passez-le par les armes.

Le prisonnier pâlit, les deux soldats qui l’avaient emmené le prirent chacun par un bras et le conduisirent vers la porte, tandis que le prince, se retournant vers le maréchal de Grammont, paraissait déjà avoir oublié l’ordre qu’il avait donné.

Arrivé au seuil de la porte, le prisonnier s’arrêta; les soldats, qui ne connaissaient que leur consigne, voulurent le forcer à continuer son chemin.

– Un instant, dit le prisonnier en français: je suis prêt à parler, Monseigneur.

– Ah! ah! dit le prince en riant, je savais bien que nous finirions par là. J’ai un merveilleux secret pour défier les langues; jeunes gens, faites-en votre profit pour le temps où vous commanderez à votre tour.

– Mais à la condition, continua le prisonnier, que Votre Altesse me jurera la vie sauve.

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