Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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Mousqueton fit entendre un petit sifflement d’alarme qui était familier aux laquais aux jours de leur jeunesse, reprit sa place à table et fit signe à Blaisois d’en faire autant.

Blaisois obéit.

La porte s’ouvrit. Deux hommes enveloppés dans leurs manteaux parurent.

– Oh! oh! dit l’un d’eux, pas encore couchés à onze heures et un quart? c’est contre les règles. Que dans un quart d’heure tout soit éteint et que tout le monde ronfle.

Les deux hommes s’acheminèrent vers la porte du compartiment dans lequel s’était glissé Grimaud, ouvrirent cette porte, entrèrent et la refermèrent derrière eux.

– Ah! dit Blaisois frémissant, il est perdu!

– C’est un bien fin renard que Grimaud, murmura Mousqueton.

Et ils attendirent, l’oreille au guet et l’haleine suspendue.

Dix minutes s’écoulèrent, pendant lesquelles on n’entendit aucun bruit qui pût faire soupçonner que Grimaud fût découvert.

Ce temps écoulé, Mousqueton et Blaisois virent la porte se rouvrir, les deux hommes en manteau sortirent, refermèrent la porte avec la même précaution qu’ils avaient fait en entrant et ils s’éloignèrent en renouvelant l’ordre de se coucher et d’éteindre les lumières.

– Obéirons-nous? demanda Blaisois; tout cela me semble louche.

– Ils ont dit un quart d’heure; nous avons encore cinq minutes, reprit Mousqueton.

– Si nous prévenions les maîtres?

– Attendons Grimaud.

– Mais s’ils l’ont tué?

– Grimaud eût crié.

– Vous savez qu’il est presque muet.

– Nous eussions entendu le coup, alors.

– Mais s’il ne revient pas?

– Le voici.

En effet, au moment même Grimaud écartait le manteau qui cachait l’ouverture et passait à travers cette ouverture une tête livide dont les yeux arrondis par l’effroi laissaient voir une petite prunelle dans un large cercle blanc. Il tenait à la main le pot de bière plein d’une substance quelconque, l’approcha du rayon de lumière qu’envoyait la lampe fumeuse, et murmura ce simple monosyllabe: Oh! avec une expression de si profonde terreur, que Mousqueton recula épouvanté et que Blaisois pensa s’évanouir.

Tous deux jetèrent néanmoins un regard curieux dans le pot à bière: il était plein de poudre.

Une fois convaincu que le bâtiment était chargé de poudre au lieu de l’être de vin, Grimaud s’élança vers l’écoutille et ne fit qu’un bond jusqu’à la chambre où dormaient les quatre amis. Arrivé à cette chambre, il repoussa doucement la porte, laquelle en s’ouvrant réveilla immédiatement d’Artagnan couché derrière elle.

À peine eut-il vu la figure décomposée de Grimaud, qu’il comprit qu’il se passait quelque chose d’extraordinaire et voulut s’écrier; mais Grimaud, d’un geste plus rapide que la parole elle-même, mit un doigt sur ses lèvres, et, d’un souffle qu’on n’eût pas soupçonné dans un corps si frêle, il éteignit la petite veilleuse à trois pas.

D’Artagnan se souleva sur le coude, Grimaud mit un genou en terre, et là, le cou tendu, tous les sens surexcités, il lui glissa dans l’oreille un récit qui, à la rigueur, était assez dramatique pour se passer du geste et du jeu de physionomie.

Pendant ce récit, Athos, Porthos et Aramis dormaient comme des hommes qui n’ont pas dormi depuis huit jours, et dans l’entrepont, Mousqueton nouait par précaution ses aiguillettes, tandis que Blaisois, saisi d’horreur, les cheveux hérissés sur sa tête, essayait d’en faire autant.

Voici ce qui s’était passé.

À peine Grimaud eut-il disparu par l’ouverture et se trouva-t-il dans le premier compartiment, qu’il se mit en quête et qu’il rencontra un tonneau. Il frappa dessus: le tonneau était vide. Il passa à un autre, il était vide encore; mais le troisième sur lequel il répéta l’expérience rendit un son si mat qu’il n’y avait point à s’y tromper. Grimaud reconnut qu’il était plein.

Il s’arrêta à celui-ci, chercha une place convenable pour le percer avec sa vrille, et, en cherchant cet endroit, mit la main sur un robinet.

– Bon! dit Grimaud, voilà qui m’épargne de la besogne.

Et il approcha son pot à bière, tourna le robinet et sentit que le contenu passait tout doucement d’un récipient dans l’autre.

Grimaud, après avoir préalablement pris la précaution de fermer le robinet, allait porter le pot à ses lèvres, trop consciencieux qu’il était pour apporter à ses compagnons une liqueur dont il n’eût pas pu leur répondre, lorsqu’il entendit le signal de l’alarme que lui donnait Mousqueton; il se douta de quelque ronde de nuit, se glissa dans l’intervalle de deux tonneaux et se cacha derrière une futaille.

En effet, un instant après, la porte s’ouvrit et se referma après avoir donné passage aux deux hommes à manteau que nous avons vus passer et repasser devant Blaisois et Mousqueton en donnant l’ordre d’éteindre les lumières.

L’un des deux portait une lanterne garnie de vitres, soigneusement fermée et d’une telle hauteur que la flamme ne pouvait atteindre à son sommet. De plus, les vitres elles-mêmes étaient recouvertes d’une feuille de papier blanc qui adoucissait ou plutôt absorbait la lumière et la chaleur.

Cet homme était Groslow.

L’autre tenait à la main quelque chose de long, de flexible et de roulé comme une corde blanchâtre. Son visage était recouvert d’un chapeau à larges bords. Grimaud, croyant que le même sentiment que le sien les attirait dans le caveau, et que, comme lui, ils venaient faire une visite au vin de Porto, se blottit de plus en plus derrière sa futaille, se disant qu’au reste, s’il était découvert, le crime n’était pas bien grand.

Arrivés au tonneau derrière lequel Grimaud était caché, les deux hommes s’arrêtèrent.

– Avez-vous la mèche? demanda en anglais celui qui portait le falot.

– La voici, dit l’autre.

À la voix du dernier, Grimaud tressaillit et sentit un frisson lui passer dans la moelle des os; il se souleva lentement, jusqu’à ce que sa tête dépassât le cercle de bois, et sous le large chapeau il reconnut la pâle figure de Mordaunt.

– Combien de temps peut durer cette mèche? demanda-t-il.

– Mais… cinq minutes à peu près, dit le patron.

Cette voix, non plus, n’était pas étrangère à Grimaud. Ses regards passèrent de l’un à l’autre, et après Mordaunt il reconnut Groslow.

– Alors, dit Mordaunt, vous allez prévenir vos hommes de se tenir prêts, sans leur dire à quoi. La chaloupe suit-elle le bâtiment?

– Comme un chien suit son maître au bout d’une laisse de chanvre.

– Alors, quand la pendule piquera le quart après minuit vous réunirez vos hommes, vous descendrez sans bruit dans la chaloupe…

– Après avoir mis le feu à la mèche?

– Ce soin me regarde. Je veux être sûr de ma vengeance. Les rames sont dans le canot?

– Tout est préparé.

– Bien.

– C’est entendu, alors.

Mordaunt s’agenouilla et assura un bout de sa mèche au robinet, pour n’avoir plus qu’à mettre le feu à l’extrémité opposée.

Puis, cette opération achevée, il tira sa montre.

– Vous avez entendu? au quart d’heure après minuit, dit-il en se relevant, c’est-à-dire…

Il regarda sa montre.

– Dans vingt minutes.

– Parfaitement, monsieur, répondit Groslow; seulement, je dois vous faire observer une dernière fois qu’il y a quelque danger pour la mission que vous vous réservez, et qu’il vaudrait mieux charger un de nos hommes de mettre le feu à l’artifice.

– Mon cher Groslow, dit Mordaunt, vous connaissez le proverbe français: On n’est bien servi que par soi-même . Je le mettrai en pratique.

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