Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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Mordaunt se rappela que Cromwell lui avait dit n’avoir aucun détail, et il fut dès lors convaincu que le général avait assisté à l’exécution, caché derrière quelque rideau ou quelque jalousie.

– En effet, dit Mordaunt d’une voix calme et avec un visage impassible, un seul coup a suffi.

– Peut-être, dit Cromwell, était-ce un homme du métier.

– Le croyez-vous, monsieur?

– Pourquoi pas?

– Cet homme n’avait pas l’air d’un bourreau.

– Et quel autre qu’un bourreau, demanda Cromwell, eût voulu exercer cet affreux métier?

– Mais, dit Mordaunt, peut-être quelque ennemi personnel du roi Charles, qui aura fait vœu de vengeance et qui aura accompli ce vœu, peut-être quelque gentilhomme qui avait de graves raisons de haïr le roi déchu, et qui, sachant qu’il allait fuir et lui échapper, s’est placé ainsi sur sa route, le front masqué et la hache à la main, non plus comme suppléant du bourreau, mais comme mandataire de la fatalité.

– C’est possible, dit Cromwell.

– Et si cela était ainsi, dit Mordaunt, Votre Honneur condamnerait-il son action?

– Ce n’est point à moi de juger, dit Cromwell. C’est une affaire entre lui et Dieu.

– Mais si Votre Honneur connaissait ce gentilhomme?

– Je ne le connais pas, monsieur, répondit Cromwell, et ne veux pas le connaître. Que m’importe à moi que ce soit celui-là ou un autre? Du moment où Charles était condamné, ce n’est point un homme qui a tranché la tête, c’est une hache.

– Et cependant, sans cet homme, dit Mordaunt, le roi était sauvé.

Cromwell sourit.

– Sans doute, vous l’avez dit vous-même, on l’enlevait.

– On l’enlevait jusqu’à Greenwich. Là il s’embarquait sur une felouque avec ses quatre sauveurs. Mais sur la felouque étaient quatre hommes à moi, et cinq tonneaux de poudre à la nation. En mer, les quatre hommes descendaient dans la chaloupe, et vous êtes déjà trop habile politique, Mordaunt, pour que je vous explique le reste.

– Oui, en mer ils sautaient tous.

– Justement. L’explosion faisait ce que la hache n’avait pas voulu faire. Le roi Charles disparaissait anéanti. On disait qu’échappé à la justice humaine, il avait été poursuivi et atteint par la vengeance céleste; nous n’étions plus que ses juges et c’était Dieu qui était son bourreau. Voilà ce que m’a fait perdre votre gentilhomme masqué, Mordaunt. Vous voyez donc bien que j’avais raison quand je ne voulais pas le connaître; car, en vérité, malgré ses excellentes intentions, je ne saurais lui être reconnaissant de ce qu’il a fait.

– Monsieur, dit Mordaunt, comme toujours je m’incline et m’humilie devant vous; vous êtes un profond penseur, et, continua-t-il, votre idée de la felouque minée est sublime.

– Absurde, dit Cromwell, puisqu’elle est devenue inutile. Il n’y a d’idée sublime en politique que celle qui porte ses fruits; toute idée qui avorte est folle et aride. Vous irez donc ce soir à Greenwich, Mordaunt, dit Cromwell en se levant; vous demanderez le patron de la felouque l’Éclair , vous lui montrerez un mouchoir blanc noué par les quatre bouts, c’était le signe convenu; vous direz aux gens de reprendre terre, et vous ferez reporter la poudre à l’arsenal, à moins que…

– À moins que… répondit Mordaunt, dont le visage s’était illuminé d’une joie sauvage pendant que Cromwell parlait.

– À moins que cette felouque telle qu’elle est ne puisse servir à vos projets personnels.

– Ah! milord, milord! s’écria Mordaunt, Dieu, en vous faisant son élu, vous a donné son regard, auquel rien ne peut échapper.

– Je crois que vous m’appelez milord! dit Cromwell en riant. C’est bien, parce que nous sommes entre nous, mais il faudrait faire attention qu’une pareille parole ne vous échappât devant nos imbéciles de puritains.

– N’est-ce pas ainsi que Votre Honneur sera appelé bientôt?

– Je l’espère du moins, dit Cromwell, mais il n’est pas encore temps.

Cromwell se leva et prit son manteau.

– Vous vous retirez, monsieur, demanda Mordaunt.

– Oui, dit Cromwell, j’ai couché ici hier et avant-hier, et vous savez que ce n’est pas mon habitude de coucher trois fois dans le même lit.

– Ainsi, dit Mordaunt, Votre Honneur me donne toute liberté pour la nuit?

– Et même pour la journée de demain si besoin est, dit Cromwell. Depuis hier soir, ajouta-t-il en souriant, vous avez assez fait pour mon service, et si vous avez quelques affaires personnelles à régler, il est juste que je vous laisse votre temps.

– Merci, monsieur; il sera bien employé, je l’espère.

Cromwell fit à Mordaunt un signe de la tête; puis, se retournant:

– Êtes-vous armé? demanda-t-il.

– J’ai mon épée, dit Mordaunt.

– Et personne qui vous attende à la porte?

– Personne.

– Alors vous devriez venir avec moi, Mordaunt.

– Merci, monsieur; les détours que vous êtes obligé de faire en passant par le souterrain me prendraient du temps, et, d’après ce que vous venez de me dire, je n’en ai peut-être que trop perdu. Je sortirai par l’autre porte.

– Allez donc, dit Cromwell.

Et posant la main sur un bouton caché, il fit ouvrir une porte si bien perdue dans la tapisserie qu’il était impossible à l’œil le plus exercé de la reconnaître.

Cette porte, mue par un ressort d’acier, se referma sur lui.

C’était une de ces issues secrètes comme l’histoire nous dit qu’il en existait dans toutes les mystérieuses maisons qu’habitait Cromwell.

Celle-là passait sous la rue déserte et allait s’ouvrir au fond d’une grotte, dans le jardin d’une autre maison située à cent pas de celle que le futur protecteur venait de quitter.

C’était pendant cette dernière partie de la scène, que, par l’ouverture que laissait un pan du rideau mal tiré, Grimaud avait aperçu les deux hommes et avait successivement reconnu Cromwell et Mordaunt.

On a vu l’effet qu’avait produit la nouvelle sur les quatre amis.

D’Artagnan fut le premier qui reprit la plénitude de ses facultés.

– Mordaunt, dit-il; ah! par le ciel! c’est Dieu lui-même qui nous l’envoie.

– Oui, dit Porthos, enfonçons la porte et tombons sur lui.

– Au contraire, dit d’Artagnan, n’enfonçons rien, pas de bruit, le bruit appelle du monde; car, s’il est, comme le dit Grimaud, avec son digne maître, il doit y avoir, caché à une cinquantaine de pas d’ici, quelque poste des côtes de fer. Holà! Grimaud, venez ici, et tâchez de vous tenir sur vos jambes.

Grimaud s’approcha. La fureur lui était revenue avec le sentiment, mais il était ferme.

– Bien, continua d’Artagnan. Maintenant montez de nouveau à ce balcon, et dites-nous si le Mordaunt est encore en compagnie, s’il s’apprête à sortir ou à se coucher; s’il est en compagnie, nous attendrons qu’il soit seul; s’il sort, nous le prendrons à la sortie; s’il reste, nous enfoncerons la fenêtre. C’est toujours moins bruyant et moins difficile qu’une porte.

Grimaud commença à escalader silencieusement la fenêtre.

– Gardez l’autre issue, Athos et Aramis; nous restons ici avec Porthos.

Les deux amis obéirent.

– Eh bien! Grimaud! demanda d’Artagnan.

– Il est seul, dit Grimaud.

– Tu en es sûr?

– Oui.

– Nous n’avons pas vu sortir son compagnon.

– Peut-être est-il sorti par l’autre porte.

– Que fait-il?

– Il s’enveloppe de son manteau et met ses gants.

– À nous! murmura d’Artagnan.

Porthos mit la main à son poignard, qu’il tira machinalement du fourreau.

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