Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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Charles avait aussi reconnu les quatre Français; il mit une main sur son cœur pour en comprimer les battements, l’autre sur ses yeux pour ne pas voir égorger ses fidèles amis.

Mordaunt, pâle et tremblant de rage, se précipita hors de la salle, l’épée nue à la main, avec dix hallebardiers, fouillant la foule, interrogeant, haletant, puis il revint sans avoir rien trouvé.

Le trouble était inexprimable. Plus d’une demi-heure se passa sans que personne pût se faire entendre. Les juges croyaient chaque tribune prête à tonner. Les tribunes voyaient les mousquets dirigés sur elles, et, partagées entre la crainte et la curiosité, demeuraient tumultueuses et agitées.

Enfin le calme se rétablit.

– Qu’avez-vous à dire pour votre défense? demanda Bradshaw au roi.

Alors, du ton d’un juge et non de celui d’un accusé, la tête toujours couverte, se levant, non point par humilité, mais par domination:

– Avant de m’interroger, dit Charles, répondez-moi. J’étais libre à Newcastle, j’y avais conclu un traité avec les deux chambres. Au lieu d’accomplir de votre part ce traité que j’accomplissais de la mienne, vous m’avez acheté aux Écossais, pas cher, je le sais, et cela fait honneur à l’économie de votre gouvernement. Mais pour m’avoir payé le prix d’un esclave, espérez-vous que j’aie cessé d’être votre roi? Non pas. Vous répondre serait l’oublier. Je ne vous répondrai donc que lorsque vous m’aurez justifié de vos droits à m’interroger. Vous répondre serait vous reconnaître pour mes juges, et je ne vous reconnais que pour mes bourreaux.

Et au milieu d’un silence de mort, Charles, calme, hautain et toujours couvert, se rassit sur son fauteuil.

– Que ne sont-ils là, les Français! murmura Charles avec orgueil et en tournant les yeux vers la tribune où ils étaient apparus un instant, ils verraient que leur ami, vivant, est digne d’être défendu; mort, d’être pleuré.

Mais il eut beau sonder les profondeurs de la foule, et demander en quelque sorte à Dieu ces douces et consolantes présences, il ne vit rien que des physionomies hébétées et craintives; il se sentit aux prises avec la haine et la férocité.

– Eh bien, dit le président voyant Charles décidé à se taire invinciblement, soit, nous vous jugerons malgré votre silence; vous êtes accusé de trahison, d’abus de pouvoir et d’assassinat. Les témoins feront foi. Allez, et une prochaine séance accomplira ce que vous vous refusez à faire dans celle-ci.

Charles se leva, et se retournant vers Parry, qu’il voyait pâle et les tempes mouillées de sueur:

– Eh bien! mon cher Parry, lui dit-il, qu’as-tu donc et qui peut t’agiter ainsi?

– Oh! sire, dit Parry les larmes aux yeux et d’une voix suppliante, sire, en sortant de la salle, ne regardez pas à votre gauche.

– Pourquoi cela, Parry?

– Ne regardez pas, je vous en supplie, mon roi!

– Mais qu’y a-t-il? parle donc, dit Charles en essayant de voir à travers la haie de gardes qui se tenaient derrière lui.

– Il y a; mais vous ne regarderez point, sire, n’est-ce pas? Il y a que, sur une table, ils ont fait apporter la hache avec laquelle on exécute les criminels. Cette vue est hideuse; ne regardez pas, sire, je vous en supplie.

– Les sots! dit Charles, me croient-ils donc un lâche comme eux? Tu fais bien de m’avoir prévenu; merci, Parry.

Et comme le moment était venu de se retirer, le roi sortit suivant ses gardes.

À gauche de la porte, en effet, brillait d’un reflet sinistre, celui du tapis rouge sur lequel elle était déposée, la hache blanche, au long manche poli par la main de l’exécuteur.

Arrivé en face d’elle, Charles s’arrêta; et se tournant avec un sourire:

– Ah! ah! dit-il en riant, la hache! Épouvantail ingénieux et bien digne de ceux qui ne savent pas ce que c’est qu’un gentilhomme; tu ne me fais pas peur, hache du bourreau, ajouta-t-il en la fouettant du jonc mince et flexible qu’il tenait à la main, et je te frappe, en attendant patiemment et chrétiennement que tu me le rendes.

Et haussant les épaules avec un royal dédain, il continua sa route, laissant stupéfaits ceux qui s’étaient pressés en foule autour de cette table pour voir quelle figure ferait le roi en voyant cette hache qui devait séparer sa tête de son corps.

– En vérité, Parry, continua le roi en s’éloignant, tous ces gens-là me prennent, Dieu me pardonne! pour un marchand de coton des Indes, et non pour un gentilhomme accoutumé à voir briller le fer; pensent-ils donc que je ne vaux pas bien un boucher!

Comme il disait ces mots, il arriva à la porte. Une longue file de peuple était accourue, qui, n’ayant pu trouver place dans les tribunes, voulait au moins jouir de la fin du spectacle dont la plus intéressante partie lui était échappée. Cette multitude innombrable, dont les rangs étaient semés de physionomies menaçantes, arracha un léger soupir au roi.

– Que de gens, pensa-t-il, et pas un ami dévoué!

Et comme il disait ces paroles de doute et de découragement en lui-même, une voix répondant à ces paroles dit près de lui:

– Salut à la majesté tombée!

Le roi se retourna vivement, les larmes aux yeux et au cœur.

C’était un vieux soldat de ses gardes qui n’avait pas voulu voir passer devant lui son roi captif sans lui rendre ce dernier hommage.

Mais au même instant le malheureux fut presque assommé à coups de pommeau d’épée.

Parmi les assommeurs, le roi reconnut le capitaine Groslow.

– Hélas! dit Charles, voici un bien grand châtiment pour une bien petite faute.

Puis, le cœur serré, il continua son chemin, mais il n’avait pas fait cent pas, qu’un furieux, se penchant entre deux soldats de la haie, cracha au visage du roi, comme jadis un Juif infâme et maudit avait craché au visage de Jésus le Nazaréen.

De grands éclats de rire et de sombres murmures retentirent tout ensemble: la foule s’écarta, se rapprocha, ondula comme une mer tempétueuse, et il sembla au roi qu’il voyait reluire au milieu de la vague vivante les yeux étincelants d’Athos.

Charles s’essuya le visage et dit avec un triste sourire:

– Le malheureux! pour une demi-couronne il en ferait autant à son père.

Le roi ne s’était pas trompé; il avait vu en effet Athos et ses amis, qui, mêlés de nouveau dans les groupes, escortaient d’un dernier regard le roi martyr.

Quand le soldat salua Charles, le cœur d’Athos se fondit de joie; et lorsque ce malheureux revint à lui, il put trouver dans sa poche dix guinées qu’y avait glissées le gentilhomme français. Mais quand le lâche insulteur cracha au visage du roi prisonnier, Athos porta la main à son poignard.

Mais d’Artagnan arrêta cette main, et d’une voix rauque:

– Attends! dit-il.

Jamais d’Artagnan n’avait tutoyé ni Athos ni le comte de La Fère.

Athos s’arrêta.

D’Artagnan s’appuya sur Athos, fit signe à Porthos et à Aramis de ne pas s’éloigner, et vint se placer derrière l’homme aux bras nus, qui riait encore de son infâme plaisanterie et que félicitaient quelques autres furieux.

Cet homme s’achemina vers la Cité. D ’Artagnan, toujours appuyé sur Athos, le suivit en faisant signe à Porthos et à Aramis de les suivre eux-mêmes.

L’homme aux bras nus, qui semblait un garçon boucher, descendit avec deux compagnons par une petite rue rapide et isolée qui donnait sur la rivière.

D’Artagnan avait quitté le bras d’Athos et marchait derrière l’insulteur.

Arrivés près de l’eau, ces trois hommes s’aperçurent qu’ils étaient suivis, s’arrêtèrent, et, regardant insolemment les Français, échangèrent quelques lazzi entre eux.

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