Alexandre Dumas - Le vicomte de Bragelonne Tome II

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Le vicomte de Bragelonne Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Dernière page de l'histoire des quatre amis, d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis… Le règne de Louis XIV commence, chacun a vieilli et évolué, mais conserve sa personnalité d'autrefois. Dans ce livre, le héros est le vicomte de Bragelonne, qui n'est autre que le fils d'Athos, mais les anciens mousquetaires ne sont jamais loin quand il s'agit d'intrigues et d'aventures…

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– Instants trop courts, répondit la princesse, car vous avez parfaitement raconté tout ce que vous saviez; mais, mon cher monsieur de Saint-Aignan, vous avez eu le malheur de ne vous renseigner qu’à une seule dryade, n’est ce pas?

– Oui, madame, à une seule, je l’avoue.

– Il en résulte que vous êtes passé près d’une petite naïade qui n’avait l’air de rien, et qui en savait autrement long que votre dryade, mon cher comte.

– Une naïade? répétèrent plusieurs voix qui commençaient à se douter que l’histoire allait avoir une suite.

– Sans doute: à côté de ce chêne dont vous parlez, et qui s’appelle le chêne royal, à ce que je crois du moins, n’est-ce pas, monsieur de Saint-Aignan?

Saint-Aignan et le roi se regardèrent.

– Oui, madame, répondit de Saint-Aignan.

– Eh bien! il y a une jolie petite source qui gazouille sur des cailloux, au milieu des myosotis et des pâquerettes.

– Je crois que Madame a raison, dit le roi toujours inquiet et suspendu aux lèvres de sa belle-sœur.

– Oh! il y en a une, c’est moi qui vous en réponds, dit Madame; et la preuve, c’est que la naïade qui règne sur cette source m’a arrêtée au passage, moi qui vous parle.

– Bah! fit Saint-Aignan.

– Oui, continua la princesse, et cela pour me conter une quantité de choses que M. de Saint-Aignan n’a pas mises dans son récit.

– Oh! racontez vous-même, dit Monsieur, vous racontez d’une façon charmante.

La princesse s’inclina devant le compliment conjugal.

– Je n’aurai pas la poésie du comte et son talent pour faire ressortir tous les détails.

– Vous ne serez pas écoutée avec moins d’intérêt, dit le roi, qui sentait d’avance quelque chose d’hostile dans le récit de sa belle-sœur.

– Je parle d’ailleurs, continua Madame, au nom de cette pauvre petite naïade, qui est bien la plus charmante demi-déesse que j’aie jamais rencontrée. Or, elle riait tant pendant le récit qu’elle m’a fait, qu’en vertu de cet axiome médical: «Le rire est contagieux», je vous demande la permission de rire un peu moi-même quand je me rappelle ses paroles.

Le roi et de Saint-Aignan, qui virent sur beaucoup de physionomies s’épanouir un commencement d’hilarité pareille à celle que Madame annonçait, finirent par se regarder entre eux et se demander du regard s’il n’y aurait pas là-dessous quelque petite conspiration.

Mais Madame était bien décidée à tourner et à retourner le couteau dans la plaie; aussi reprit-elle avec son air de naïve candeur, c’est-à-dire avec le plus dangereux de tous ses airs:

– Donc, je passais par là, dit-elle, et, comme je trouvais sous mes pas beaucoup de fleurs fraîches écloses, nul doute que Philis, Amaryllis, Galatée, et toutes vos bergères, n’eussent passé sur le chemin avant moi.

Le roi se mordit les lèvres. Le récit devenait de plus en plus menaçant.

– Ma petite naïade, continua Madame, roucoulait sa petite chanson sur le lit de son ruisselet; comme je vis qu’elle m’accostait en touchant le bas de ma robe, je ne songeai pas à lui faire un mauvais accueil, et cela d’autant mieux, après tout, qu’une divinité, fût-elle de second ordre, vaut toujours mieux qu’une princesse mortelle. Donc, j’abordai la naïade, et voici ce qu’elle me dit en éclatant de rire: «Figurez-vous, princesse…» – Vous comprenez, Sire, c’est la naïade qui parle.

Le roi fit un signe d’assentiment; Madame reprit:

– «Figurez-vous, princesse, que les rives de mon ruisseau viennent d’être témoins d’un spectacle des plus amusants. Deux bergers, curieux jusqu’à l’indiscrétion, se sont fait mystifier d’une façon réjouissante par trois nymphes ou trois bergères…» Je vous demande pardon, mais je ne me rappelle plus si c’est nymphes ou bergères qu’elle a dit. Mais il importe peu, n’est-ce pas? Passons donc.

À ce préambule, le roi rougit visiblement, et de Saint-Aignan, perdant toute contenance, se mit à écarquiller les yeux le plus anxieusement du monde.

– «Les deux bergers, poursuivit ma petite naïade en riant toujours, suivaient la trace des trois demoiselles…» Non, je veux dire des trois nymphes; pardon, je me trompe, des trois bergères. Cela n’est pas toujours sensé, cela peut gêner celles que l’on suit. J’en appelle à toutes ces dames, et pas une de celles qui sont ici ne me démentira, j’en suis certaine.

Le roi, fort en peine de ce qui allait suivre, opina du geste.

– «Mais, continua la naïade, les bergères avaient vu Tircis et Amyntas se glisser dans le bois; et, la lune aidant, elles les avaient reconnus à travers les quinconces…» Ah! vous riez, interrompit Madame. Attendez, attendez, vous n’êtes pas au bout.

Le roi pâlit; de Saint-Aignan essuya son front humide de sueur.

Il y avait dans les groupes des femmes de petits rires étouffés, des chuchotements furtifs.

– Les bergères, disais-je, voyant l’indiscrétion des deux bergers, les bergères s’allèrent asseoir au pied du chêne royal, et, lorsqu’elles sentirent leurs indiscrets écouteurs à portée de ne pas perdre un mot de ce qui allait se dire, elles leur adressèrent innocemment, le plus innocemment du monde, une déclaration incendiaire dont l’amour-propre naturel à tous les hommes, et même aux bergers les plus sentimentaux, fit paraître aux deux auditeurs les termes doux comme des rayons de miel.

Le roi, à ces mots que l’assemblée ne put écouter sans rire, laissa échapper un éclair de ses yeux.

Quant à de Saint-Aignan, il laissa tomber sa tête sur sa poitrine, et voila, sous un amer éclat de rire, le dépit profond qu’il ressentait.

– Oh! fit le roi en se redressant de toute sa taille, voilà, sur ma parole, une plaisanterie charmante assurément et, racontée par vous, madame, d’une façon non moins charmante: mais réellement, bien réellement, avez-vous compris la langue des naïades?

– Mais le comte prétend bien avoir compris celle des dryades, repartit vivement Madame.

– Sans doute, dit le roi. Mais, vous le savez, le comte a la faiblesse de viser à l’Académie, de sorte qu’il a appris, dans ce but, toutes sortes de choses que bien heureusement vous ignorez, et il se serait pu que la langue de la nymphe des eaux fût au nombre des choses que vous n’avez pas étudiées.

– Vous comprenez, Sire, répondit Madame, que pour de pareils faits on ne s’en fie pas à soi toute seule; l’oreille d’une femme n’est pas chose infaillible, a dit saint Augustin; aussi ai-je voulu m’éclairer d’autres opinions que la mienne, et, comme ma naïade, qui, en qualité de déesse, est polyglotte… n’est-ce point ainsi que cela se dit, monsieur de Saint-Aignan?

– Oui, madame, dit de Saint-Aignan tout déferré.

– Et, continua la princesse, comme ma naïade, qui, en qualité de déesse, est polyglotte, m’avait d’abord parlé en anglais, je craignis, comme vous dites, d’avoir mal entendu et fis venir Mlles de Montalais, de Tonnay-Charente et La Vallière, priant ma naïade de me refaire en langue française le récit qu’elle m’avait déjà fait en anglais.

– Et elle le fit? demanda le roi.

– Oh! c’est la plus complaisante divinité qui existe… Oui, Sire, elle le refit. De sorte qu’il n’y a aucun doute à conserver. N’est-ce pas, mesdemoiselles, dit la princesse en se tournant vers la gauche de son armée, n’est-ce pas que la naïade a parlé absolument comme je raconte, et que je n’ai en aucune façon failli à la vérité?… Philis?… Pardon! je me trompe… mademoiselle Aure de Montalais, est-ce vrai?

– Oh! absolument, madame, articula nettement Mlle de Montalais.

– Est-ce vrai, mademoiselle de Tonnay-Charente?

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