Alexandre Dumas - Le vicomte de Bragelonne Tome II

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Le vicomte de Bragelonne Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Dernière page de l'histoire des quatre amis, d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis… Le règne de Louis XIV commence, chacun a vieilli et évolué, mais conserve sa personnalité d'autrefois. Dans ce livre, le héros est le vicomte de Bragelonne, qui n'est autre que le fils d'Athos, mais les anciens mousquetaires ne sont jamais loin quand il s'agit d'intrigues et d'aventures…

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– À propos, dit de Guiche sur le seuil de la porte, j’avais une commission pour Votre Altesse Royale.

– Fais ta commission.

– M. de Bragelonne est parti pour Londres avec un ordre du roi, et il m’a chargé de tous ses respects pour Monseigneur.

– Bien! bon voyage au vicomte, que j’aime fort. Allons, va t’habiller, de Guiche, et reviens-nous. Et si tu ne reviens pas…

– Qu’arrivera-t-il, monseigneur?

– Il arrivera que je te fais jeter à la Bastille.

– Allons, décidément, dit de Guiche en riant, Son Altesse Royale Monsieur est la contrepartie de Son Altesse Royale Madame. Madame me fait exiler parce qu’elle ne m’aime pas assez, Monsieur me fait emprisonner parce qu’il m’aime trop. Merci, monsieur! Merci, madame!

– Allons, allons, dit le prince, tu es un charmant ami, et tu sais bien que je ne puis me passer de toi. Reviens vite.

– Soit, mais il me plaît de faire de la coquetterie à mon tour, monseigneur.

– Bah?

– Aussi je ne rentre chez Votre Altesse qu’à une seule condition.

– Laquelle?

– J’ai l’ami d’un de mes amis à obliger.

– Tu l’appelles?

– Malicorne.

– Vilain nom.

– Très bien porté, monseigneur.

– Soit. Eh bien?

– Eh bien! je dois à M. Malicorne une place chez vous, monseigneur.

– Une place de quoi?

– Une place quelconque; une surveillance, par exemple.

– Parbleu! cela se trouve bien, j’ai congédié hier le maître des appartements.

– Va pour le maître des appartements, monseigneur. Qu’a-t-il à faire?

– Rien, sinon à regarder et à rapporter.

– Police intérieure?

– Justement.

– Oh! comme cela va bien à Malicorne, se hasarda de dire Manicamp.

– Vous connaissez celui dont il s’agit, monsieur Manicamp? demanda le prince.

– Intimement, monseigneur. C’est mon ami.

– Et votre opinion est?

– Que Monseigneur n’aura jamais un maître des appartements pareil à celui-là.

– Combien rapporte l’office? demanda le comte au prince.

– Je l’ignore; seulement, on m’a toujours dit qu’il ne pouvait assez se payer quand il était bien occupé.

– Qu’appelez-vous bien occupé, prince?

– Cela va sans dire, quand le fonctionnaire est homme d’esprit.

– Alors, je crois que Monseigneur sera content, car Malicorne a de l’esprit comme un diable.

– Bon! l’office me coûtera cher en ce cas, répliqua le prince en riant. Tu me fais là un véritable cadeau, comte.

– Je le crois, monseigneur.

– Eh bien! va donc annoncer à ton M. Mélicorne…

– Malicorne, monseigneur.

– Je ne me ferai jamais à ce nom-là.

– Vous dites bien Manicamp, monseigneur.

– Oh! je dirais très bien aussi Manicorne. L’habitude m’aiderait.

– Dites, dites, monseigneur, je vous promets que votre inspecteur des appartements ne se fâchera point; il est du plus heureux caractère qui se puisse voir.

– Eh bien! alors, mon cher de Guiche, annoncez-lui sa nomination… Mais, attendez…

– Quoi, monseigneur?

– Je veux le voir auparavant. S’il est aussi laid que son nom, je me dédis.

– Monseigneur le connaît.

– Moi?

– Sans doute. Monseigneur l’a déjà vu au Palais-Royal; à telles enseignes que c’est même moi qui le lui ai présenté.

– Ah! fort bien, je me rappelle… Peste! c’est un charmant garçon!

– Je savais bien que Monseigneur avait dû le remarquer.

– Oui, oui, oui! Vois-tu, de Guiche, je ne veux pas que, ma femme ni moi, nous ayons des laideurs devant les yeux. Ma femme prendra pour demoiselles d’honneur toutes filles jolies; je prendrai, moi, tous gentilshommes bien faits. De cette façon, vois-tu, de Guiche, si je fais des enfants, ils seront d’une bonne inspiration, et, si ma femme en fait, elle aura vu de beaux modèles.

– C’est puissamment raisonné, monseigneur, dit Manicamp approuvant de l’œil et de la voix.

Quant à de Guiche, sans doute ne trouva-t-il pas le raisonnement aussi heureux, car il opina seulement du geste, et encore le geste garda-t-il un caractère marqué d’indécision. Manicamp s’en alla prévenir Malicorne de la bonne nouvelle qu’il venait d’apprendre.

De Guiche parut s’en aller à contrecœur faire sa toilette de cour.

Monsieur, chantant, riant et se mirant, atteignit l’heure du dîner dans des dispositions qui eussent justifié ce proverbe: «Heureux comme un prince.»

Chapitre CXXX – Histoire d’une naïade et d’une dryade

Tout le monde avait fait la collation au château, et, après la collation, toilette de cour.

La collation avait lieu d’habitude à cinq heures.

Mettons une heure de collation et deux heures de toilette. Chacun était donc prêt vers les huit heures du soir.

Aussi vers huit heures du soir commençait-on à se présenter chez Madame.

Car, ainsi que nous l’avons dit, c’était Madame qui recevait ce soir-là.

Et aux soirées de Madame nul n’avait garde de manquer; car les soirées passaient chez elle avec tout le charme que la reine, cette pieuse et excellente princesse, n’avait pu, elle, donner à ses réunions. C’est malheureusement un des avantages de la bonté d’amuser moins qu’un méchant esprit.

Et cependant, hâtons-nous de le dire, méchant esprit n’était pas une épithète que l’on pût appliquer à Madame.

Cette nature toute d’élite renfermait trop de générosité véritable, trop d’élans nobles et de réflexions distinguées pour qu’on pût l’appeler une méchante nature.

Mais Madame avait le don de la résistance, don si souvent fatal à celui qui le possède, car il se brise où un autre eût plié; il en résultait que les coups ne s’émoussaient point sur elle comme sur cette conscience ouatée de Marie-Thérèse.

Son cœur rebondissait à chaque attaque, et, pareille aux quintaines agressives des jeux de bagues, Madame, si on ne la frappait pas de manière à l’étourdir, rendait coup pour coup à l’imprudent quel qu’il fût qui osait jouter contre elle.

Était-ce méchanceté? était-ce tout simplement malice? Nous estimons, nous, que les riches et puissantes natures sont celles qui, pareilles à l’arbre de science, produisent à la fois le bien et le mal, double rameau toujours fleuri, toujours fécond, dont savent distinguer le bon fruit ceux qui en ont faim, dont meurent pour avoir trop mangé le mauvais les inutiles et les parasites, ce qui n’est pas un mal.

Donc, Madame, qui avait son plan de seconde reine, ou même de première reine, bien arrêté dans son esprit, Madame, disons-nous, rendait sa maison agréable par la conversation, par les rencontres, par la liberté parfaite qu’elle laissait à chacun de placer son mot, à la condition, toutefois, que le mot fût joli ou utile. Et, le croira-t-on, par cela même, on parlait peut-être moins chez Madame qu’ailleurs.

Madame haïssait les bavards et se vengeait cruellement d’eux.

Elle les laissait parler.

Elle haïssait aussi la prétention et ne passait pas même ce défaut au roi.

C’était la maladie de Monsieur, et la princesse avait entrepris cette tâche exorbitante de l’en guérir.

Au reste, poètes, hommes d’esprit, femmes belles, elle accueillait tout en maîtresse supérieure à ses esclaves. Assez rêveuse au milieu de toutes ses espiègleries pour faire rêver les poètes; assez forte de ses charmes pour briller même au milieu des plus jolies; assez spirituelle pour que les plus remarquables l’écoutassent avec plaisir.

On conçoit ce que des réunions pareilles à celles qui se tenaient chez Madame devaient attirer de monde: la jeunesse y affluait. Quand le roi est jeune, tout est jeune à la cour.

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