Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome I
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Le compte de Monte-Cristo Tome I: краткое содержание, описание и аннотация
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Dantès attendit l’interrogatoire qu’annonçait cette demande, mais inutilement: Villefort retomba sur son fauteuil, passa une main glacée sur son front ruisselant de sueur, et pour la troisième fois se mit à relire la lettre.
«Oh! s’il sait ce que contient cette lettre, murmura-t-il, et qu’il apprenne jamais que Noirtier est le père de Villefort, je suis perdu, perdu à jamais!»
Et de temps en temps il regardait Edmond, comme si son regard eût pu briser cette barrière invisible qui enferme dans le cœur les secrets que garde la bouche.
«Oh! n’en doutons plus! s’écria-t-il tout à coup.
– Mais, au nom du Ciel, monsieur! s’écria le malheureux jeune homme, si vous doutez de moi, si vous me soupçonnez, interrogez-moi, et je suis prêt à vous répondre.»
Villefort fit sur lui-même un effort violent, et d’un ton qu’il voulait rendre assuré:
«Monsieur, dit-il, les charges les plus graves résultent pour vous de votre interrogatoire, je ne suis donc pas le maître, comme je l’avais espéré d’abord, de vous rendre à l’instant même la liberté; je dois, avant de prendre une pareille mesure, consulter le juge d’instruction. En attendant, vous avez vu de quelle façon j’en ai agi envers vous.
– Oh! oui, monsieur, s’écria Dantès, et je vous remercie, car vous avez été pour moi bien plutôt un ami qu’un juge.
– Eh bien, monsieur, je vais vous retenir quelque temps encore prisonnier, le moins longtemps que je pourrai; la principale charge qui existe contre vous c’est cette lettre, et vous voyez…»
Villefort s’approcha de la cheminée, la jeta dans le feu, et demeura jusqu’à ce qu’elle fût réduite en cendres.
«Et vous voyez, continua-t-il, je l’anéantis.
– Oh! s’écria Dantès, monsieur, vous êtes plus que la justice, vous êtes la bonté!
– Mais; écoutez-moi, poursuivit Villefort, après un pareil acte, vous comprenez que vous pouvez avoir confiance en moi, n’est-ce pas?
– Ô monsieur! ordonnez et je suivrai vos ordres.
– Non, dit Villefort en s’approchant du jeune homme, non, ce ne sont pas des ordres que je veux vous donner; vous le comprenez, ce sont des conseils.
– Dites, et je m’y conformerai comme à des ordres.
– Je vais vous garder jusqu’au soir ici, au palais de justice; peut-être qu’un autre que moi viendra vous interroger: dites tout ce que vous m’avez dit, mais pas un mot de cette lettre.
– Je vous le promets, monsieur.»
C’était Villefort qui semblait supplier, c’était le prévenu qui rassurait le juge.
«Vous comprenez, dit-il en jetant un regard sur les cendres, qui conservaient encore la forme du papier, et qui voltigeaient au-dessus des flammes: maintenant, cette lettre est anéantie, vous et moi savons seuls qu’elle a existé; on ne vous la représentera point: niez-la donc si l’on vous en parle, niez-la hardiment et vous êtes sauvé.
– Je nierai, monsieur, soyez tranquille, dit Dantès.
– Bien, bien!» dit Villefort en portant la main au cordon d’une sonnette.
Puis s’arrêtant au moment de sonner:
«C’était la seule lettre que vous eussiez? dit-il.
– La seule.
– Faites-en serment.»
Dantès étendit la main.
«Je le jure», dit-il.
Villefort sonna.
Le commissaire de police entra.
Villefort s’approcha de l’officier public et lui dit quelques mots à l’oreille; le commissaire répondit par un simple signe de tête.
«Suivez monsieur», dit Villefort à Dantès.
Dantès s’inclina, jeta un dernier regard de reconnaissance à Villefort et sortit.
À peine la porte fut-elle refermée derrière lui que les forces manquèrent à Villefort, et qu’il tomba presque évanoui sur un fauteuil.
Puis, au bout d’un instant:
«Ô mon Dieu! murmura-t-il, à quoi tiennent la vie et la fortune!… Si le procureur du roi eût été à Marseille, si le juge d’instruction eût été appelé au lieu de moi, j’étais perdu; et ce papier, ce papier maudit me précipitait dans l’abîme. Ah! mon père, mon père, serez-vous donc toujours un obstacle à mon bonheur en ce monde, et dois-je lutter éternellement avec votre passé!»
Puis, tout à coup, une lueur inattendue parut passer par son esprit et illumina son visage; un sourire se dessina sur sa bouche encore crispée, ses yeux hagards devinrent fixes et parurent s’arrêter sur une pensée.
«C’est cela, dit-il; oui, cette lettre qui devait me perdre fera ma fortune peut-être. Allons, Villefort, à l’œuvre!»
Et après s’être assuré que le prévenu n’était plus dans l’antichambre, le substitut du procureur du roi sortit à son tour, et s’achemina vivement vers la maison de sa fiancée.
VIII. Le château d’If.
En traversant l’antichambre, le commissaire de police fit un signe à deux gendarmes, lesquels se placèrent, l’un à droite l’autre à gauche de Dantès; on ouvrit une porte qui communiquait de l’appartement du procureur du roi au palais de justice, on suivit quelque temps un de ces grands corridors sombres qui font frissonner ceux-là qui y passent, quand même ils n’ont aucun motif de frissonner.
De même que l’appartement de Villefort communiquait au palais de justice, le palais de justice communiquait à la prison, sombre monument accolé au palais et que regarde curieusement, de toutes ses ouvertures béantes, le clocher des Accoules qui se dresse devant lui.
Après nombre de détours dans le corridor qu’il suivait, Dantès vit s’ouvrir une porte avec un guichet de fer; le commissaire de police frappa, avec un marteau de fer, trois coups qui retentirent, pour Dantès, comme s’ils étaient frappés sur son cœur; la porte s’ouvrit, les deux gendarmes poussèrent légèrement leur prisonnier, qui hésitait encore. Dantès franchit le seuil redoutable, et la porte se referma bruyamment derrière lui. Il respirait un autre air, un air méphitique et lourd: il était en prison.
On le conduisit dans une chambre assez propre, mais grillée et verrouillée; il en résulta que l’aspect de sa demeure ne lui donna point trop de crainte: d’ailleurs, les paroles du substitut du procureur du roi, prononcées avec une voix qui avait paru à Dantès si pleine d’intérêt, résonnaient à son oreille comme une douce promesse d’espérance.
Il était déjà quatre heures lorsque Dantès avait été conduit dans sa chambre. On était, comme nous l’avons dit, au 1 ermars, le prisonnier se trouva donc bientôt dans la nuit.
Alors, le sens de l’ouïe s’augmenta chez lui du sens de la vue qui venait de s’éteindre: au moindre bruit qui pénétrait jusqu’à lui, convaincu qu’on venait le mettre en liberté, il se levait vivement et faisait un pas vers la porte; mais bientôt le bruit s’en allait mourant dans une autre direction, et Dantès retombait sur son escabeau.
Enfin, vers les dix heures du soir, au moment où Dantès commençait à perdre l’espoir, un nouveau bruit se fit entendre, qui lui parut, cette fois, se diriger vers sa chambre: en effet, des pas retentirent dans le corridor et s’arrêtèrent devant sa porte; une clef tourna dans la serrure, les verrous grincèrent, et la massive barrière de chêne s’ouvrit, laissant voir, tout à coup dans la chambre sombre l’éblouissante lumière de deux torches.
À la lueur de ces deux torches, Dantès vit briller les sabres et les mousquetons de quatre gendarmes.
Il avait fait deux pas en avant, il demeura immobile à sa place en voyant ce surcroît de force.
«Venez-vous me chercher? demanda Dantès.
– Oui répondit un des gendarmes.
– De la part de M. le substitut du procureur du roi?
– Mais je le pense.
– Bien, dit Dantès, je suis prêt à vous suivre.»
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