Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome I

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Le compte de Monte-Cristo Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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Et Villefort tira la lettre de sa poche et la présenta à Dantès. Dantès regarda et lut. Un nuage passa sur son front, et il dit:

«Non, monsieur, je ne connais pas cette écriture, elle est déguisée, et cependant elle est d’une forme assez franche. En tout cas, c’est une main habile qui l’a tracée. Je suis bien heureux, ajouta-t-il en regardant avec reconnaissance Villefort, d’avoir affaire à un homme tel que vous, car en effet mon envieux est un véritable ennemi.»

Et à l’éclair qui passa dans les yeux du jeune homme en prononçant ces paroles, Villefort put distinguer tout ce qu’il y avait de violente énergie cachée sous cette première douceur.

«Et maintenant, voyons, dit le substitut, répondez-moi franchement, monsieur, non pas comme un prévenu à son juge, mais comme un homme dans une fausse position répond à un autre homme qui s’intéresse à lui: qu’y a-t-il de vrai dans cette accusation anonyme?»

Et Villefort jeta avec dégoût sur le bureau la lettre que Dantès venait de lui rendre.

«Tout et rien, monsieur, et voici la vérité pure, sur mon honneur de marin, sur mon amour pour Mercédès, sur la vie de mon père.

– Parlez, monsieur», dit tout haut Villefort.

Puis tout bas, il ajouta:

«Si Renée pouvait me voir, j’espère qu’elle serait contente de moi, et qu’elle ne m’appellerait plus un coupeur de tête!

– Eh bien, en quittant Naples, le capitaine Leclère tomba malade d’une fièvre cérébrale; comme nous n’avions pas de médecin à bord et qu’il ne voulut relâcher sur aucun point de la côte, pressé qu’il était de se rendre à l’île d’Elbe, sa maladie empira au point que vers la fin du troisième jour, sentant qu’il allait mourir, il m’appela près de lui.

«- Mon cher Dantès, me dit-il, jurez-moi sur votre honneur de faire ce que je vais vous dire; il y va des plus hauts intérêts.

«- Je vous le jure, capitaine, lui répondis-je.

«- Eh bien, comme après ma mort le commandement du navire vous appartient, en qualité de second, vous prendrez ce commandement, vous mettrez le cap sur l’île d’Elbe, vous débarquerez à Porto-Ferrajo, vous demanderez le grand maréchal, vous lui remettrez cette lettre: peut-être alors vous remettra-t-on une autre lettre et vous chargera-t-on de quelque mission. Cette mission qui m’était réservée, Dantès, vous l’accomplirez à ma place, et tout l’honneur en sera pour vous.

«- Je le ferai, capitaine, mais peut-être n’arrive-t-on pas si facilement que vous le pensez près du grand maréchal.

«- Voici une bague que vous lui ferez parvenir, dit le capitaine, et qui lèvera toutes les difficultés.

«Et à ces mots, il me remit une bague.

«Il était temps: deux heures après le délire le prit; le lendemain il était mort.

– Et que fîtes-vous alors?

– Ce que je devais faire, monsieur, ce que tout autre eût fait à ma place: en tout cas, les prières d’un mourant sont sacrées; mais, chez les marins, les prières d’un supérieur sont des ordres que l’on doit accomplir. Je fis donc voile vers l’île d’Elbe, où j’arrivai le lendemain, je consignai tout le monde à bord et je descendis seul à terre. Comme je l’avais prévu, on fit quelques difficultés pour m’introduire près du grand maréchal; mais je lui envoyai la bague qui devait me servir de signe de reconnaissance, et toutes les portes s’ouvrirent devant moi. Il me reçut, m’interrogea sur les dernières circonstances de la mort du malheureux Leclère, et, comme celui-ci l’avait prévu, il me remit une lettre qu’il me chargea de porter en personne à Paris. Je le lui promis, car c’était accomplir les dernières volontés de mon capitaine. Je descendis à terre, je réglai rapidement toutes les affaires de bord; puis je courus voir ma fiancée, que je retrouvai plus belle et plus aimante que jamais. Grâce à M. Morrel, nous passâmes par-dessus toutes les difficultés ecclésiastiques; enfin, monsieur, j’assistais, comme je vous l’ai dit, au repas de mes fiançailles, j’allais me marier dans une heure, et je comptais partir demain pour Paris, lorsque, sur cette dénonciation que vous paraissez maintenant mépriser autant que moi, je fus arrêté.

– Oui, oui, murmura Villefort, tout cela me paraît être la vérité, et, si vous êtes coupable, c’est par imprudence; encore cette imprudence était-elle légitimée par les ordres de votre capitaine. Rendez-nous cette lettre qu’on vous a remise à l’île d’Elbe, donnez-moi votre parole de vous représenter à la première réquisition, et allez rejoindre vos amis.

– Ainsi je suis libre, monsieur! s’écria Dantès au comble de la joie.

– Oui, seulement donnez-moi cette lettre.

– Elle doit être devant vous, monsieur; car on me l’a prise avec mes autres papiers, et j’en reconnais quelques-uns dans cette liasse.

– Attendez, dit le substitut à Dantès, qui prenait ses gants et son chapeau, attendez; à qui est-elle adressée?

À M. Noirtier, rue Coq-Héron, à Paris

La foudre tombée sur Villefort ne l’eût point frappé d’un coup plus rapide et plus imprévu; il retomba sur son fauteuil, d’où il s’était levé à demi pour atteindre la liasse de papiers saisis sur Dantès, et, la feuilletant précipitamment, il en tira la lettre fatale sur laquelle il jeta un regard empreint d’une indicible terreur.

«M. Noirtier, rue Coq-Héron, no 13, murmura-t-il en pâlissant de plus en plus.

– Oui, monsieur, répondit Dantès étonné, le connaissez-vous?

– Non, répondit vivement Villefort: un fidèle serviteur du roi ne connaît pas les conspirateurs.

– Il s’agit donc d’une conspiration? demanda Dantès, qui commençait, après s’être cru libre, à reprendre une terreur plus grande que la première. En tout cas, monsieur, je vous l’ai dit, j’ignorais complètement le contenu de la dépêche dont j’étais porteur.

– Oui, reprit Villefort d’une voix sourde; mais vous savez le nom de celui à qui elle était adressée!

– Pour la lui remettre à lui-même, monsieur, il fallait bien que je le susse.

– Et vous n’avez montré cette lettre à personne? dit Villefort tout en lisant et en pâlissant, à mesure qu’il lisait.

– À personne, monsieur, sur l’honneur!

– Tout le monde ignore que vous étiez porteur d’une lettre venant de l’île d’Elbe et adressée à M. Noirtier?

– Tout le monde, monsieur, excepté celui qui me l’a remise.

– C’est trop, c’est encore trop!» murmura Villefort.

Le front de Villefort s’obscurcissait de plus en plus à mesure qu’il avançait vers la fin; ses lèvres blanches, ses mains tremblantes, ses yeux ardents faisaient passer dans l’esprit de Dantès les plus douloureuses appréhensions. Après cette lecture, Villefort laissa tomber sa tête dans ses mains, et demeura un instant accablé.

«Ô mon Dieu! qu’y a-t-il donc, monsieur?» demanda timidement Dantès.

Villefort ne répondit pas; mais au bout de quelques instants, il releva sa tête pâle et décomposée, et relut une seconde fois la lettre.

«Et vous dites que vous ne savez pas ce que contenait cette lettre? reprit Villefort.

– Sur l’honneur, je le répète, monsieur, dit Dantès, je l’ignore. Mais qu’avez-vous vous-même, mon Dieu! vous allez vous trouver mal; voulez-vous que je sonne, voulez-vous que j’appelle?

– Non, monsieur, dit Villefort en se levant vivement, ne bougez pas, ne dites pas un mot: c’est à moi à donner des ordres ici, et non pas à vous.

– Monsieur, dit Dantès blessé, c’était pour venir à votre aide, voilà tout.

– Je n’ai besoin de rien; un éblouissement passager, voilà tout: occupez-vous de vous et non de moi, répondez.»

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