Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome II
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– C’est, en effet, dit Maximilien, un des noms connus de l’empire: il a été sénateur, et, comme vous le savez ou comme vous ne le savez pas, Valentine, il fut près de toutes les conspirations bonapartistes que l’on fit sous la Restauration.
– Oui j’entends quelquefois dire tout bas de ces choses-là qui me semblent étranges: le grand-père bonapartiste, le père royaliste; enfin, que voulez-vous?… Je me retournai donc vers lui. Il me montrait le journal du regard.
«- Qu’avez-vous, papa? lui dis-le; êtes-vous content?»
Il me fit de la tête signe que oui.
«- De ce que mon père vient de dire? demandai-je.»
Il fit signe que non.
«- De ce que M. Danglars a dit?»
Il fit signe que non encore.
«- C’est donc de ce que M. Morrel, je n’osai pas dire Maximilien, est nommé officier de la Légion d’honneur?»
Il fit signe que oui.
– Le croiriez-vous, Maximilien? il était content que vous fussiez nommé officier de la Légion d’honneur, lui qui ne vous connaît pas. C’est peut-être de la folie de sa part, car il tourne, dit-on, à l’enfance: mais je l’aime bien pour ce oui-là.
– C’est bizarre, pensa Maximilien. Votre père me haïrait donc, tandis qu’au contraire votre grand-père… Étranges choses que ces amours et ces haines de parti!
– Chut! s’écria tout à coup Valentine. Cachez-vous, sauvez-vous; on vient!»
Maximilien sauta sur une bêche et se mit à retourner impitoyablement la luzerne.
«Mademoiselle! Mademoiselle! cria une voix derrière les arbres, Mme de Villefort vous cherche partout et vous appelle; il y a une visite au salon.
– Une visite! dit Valentine tout agitée; et qui nous fait cette visite?
– Un grand seigneur, un prince, à ce qu’on dit, M. le comte de Monte-Cristo.
– J’y vais», dit tout haut Valentine.
Ce nom fit tressaillir de l’autre côté de la grille celui à qui le j’y vais de Valentine servait d’adieu à la fin de chaque entrevue.
«Tiens! se dit Maximilien en s’appuyant tout pensif sur sa bêche, comment le comte de Monte-Cristo connaît-il M. de Villefort?»
LII. Toxicologie.
C’était bien réellement M. le comte de Monte-Cristo qui venait d’entrer chez Mme de Villefort, dans l’intention de rendre à M. le procureur du roi la visite qu’il lui avait faite, et à ce nom toute la maison, comme on le comprend bien, avait été mise en émoi.
Mme de Villefort, qui était au salon lorsqu’on annonça le comte, fit aussitôt venir son fils pour que l’enfant réitérât ses remerciements au comte, et Édouard, qui n’avait cessé d’entendre parler depuis deux jours du grand personnage, se hâta d’accourir, non par obéissance pour sa mère, non pour remercier le comte, mais par curiosité et pour faire quelque remarque à l’aide de laquelle il pût placer un de ces lazzis qui faisaient dire à sa mère: «Ô le méchant enfant! Mais il faut bien que je lui pardonne, il a tant d’esprit!»
Après les premières politesses d’usage, le comte s’informa de M. de Villefort.
«Mon mari dîne chez M. le Chancelier, répondit la jeune femme; il vient de partir à l’instant même, et il regrettera bien, j’en suis sûre, d’avoir été privé du bonheur de vous voir.»
Deux visiteurs qui avaient précédé le comte dans le salon, et qui le dévoraient des yeux se retirèrent après le temps raisonnable exigé à la fois par la politesse et par la curiosité.
«À propos, que fait donc ta sœur Valentine? dit Mme de Villefort à Édouard; qu’on la prévienne afin que j’aie l’honneur de la présenter à M. le comte.
– Vous avez une fille, madame? demanda le comte, mais ce doit être une enfant?
– C’est la fille de M. de Villefort, répliqua la jeune femme; une fille d’un premier mariage, une grande et belle personne.
– Mais mélancolique», interrompit le jeune Édouard en arrachant, pour en faire une aigrette à son chapeau, les plumes de la queue d’un magnifique ara qui criait de douleur sur son perchoir doré.
Mme de Villefort se contenta de dire:
«Silence, Édouard!
«Ce jeune étourdi a presque raison, et répète là ce qu’il m’a bien des fois entendue dire avec douleur car Mlle de Villefort est, malgré tout ce que nous pouvons faire pour la distraire, d’un caractère triste et d’une humeur taciturne qui nuisent souvent à l’effet de sa beauté. Mais elle ne vient pas; Édouard, voyez donc pourquoi cela.
– Parce qu’on la cherche où elle n’est pas.
– Où la cherche-t-on?
– Chez grand-papa Noirtier.
– Et elle n’est pas là, vous croyez?
– Non, non, non, non, non, elle n’y est pas, répondit Édouard en chantonnant.
– Et où est-elle? Si vous le savez, dites-le.
– Elle est sous le grand marronnier», continua le méchant garçon, en présentant, malgré les cris de sa mère, des mouches vivantes au perroquet, qui paraissait fort friand de cette sorte de gibier.
Mme de Villefort étendait la main pour sonner, et pour indiquer à la femme de chambre le lieu où elle trouverait Valentine, lorsque celle-ci entra. Elle semblait triste, en effet, et en la regardant attentivement on eût même pu voir dans ses yeux des traces de larmes.
Valentine, que nous avons, entraîné par la rapidité du récit, présentée à nos lecteurs sans la faire connaître, était une grande et svelte jeune fille de dix-neuf ans, aux cheveux châtain clair, aux yeux bleu foncé, à la démarche languissante et empreinte de cette exquise distinction qui caractérisait sa mère; ses mains blanches et effilées, son cou nacré, ses joues marbrées de fugitives couleurs, lui donnaient au premier aspect l’air d’une de ces belles Anglaises qu’on a comparées assez poétiquement dans leurs allures à des cygnes qui se mirent.
Elle entra donc, et, voyant près de sa mère l’étranger dont elle avait tant entendu parler déjà, elle salua sans aucune minauderie de jeune fille et sans baisser les yeux, avec une grâce qui redoubla l’attention du comte.
Celui-ci se leva.
«Mlle de Villefort, ma belle-fille, dit Mme de Villefort à Monte-Cristo, en se penchant sur son sofa et en montrant de la main Valentine.
– Et monsieur le comte de Monte-Cristo, roi de la Chine, empereur de la Cochinchine», dit le jeune drôle en lançant un regard sournois à sa sœur.
Pour cette fois, Mme de Villefort pâlit, et faillit s’irriter contre ce fléau domestique qui répondait au nom d’Édouard; mais, tout au contraire, le comte sourit et parut regarder l’enfant avec complaisance, ce qui porta au comble la joie et l’enthousiasme de sa mère.
«Mais, madame, reprit le comte en renouant la conversation et en regardant tour à tour Mme de Villefort et Valentine, est-ce que je n’ai pas déjà eu l’honneur de vous voir quelque part, vous et mademoiselle? Tout à l’heure j’y songeais déjà; et quand mademoiselle est entrée, sa vue a été une lueur de plus jetée sur un souvenir confus, pardonnez-moi ce mot.
– Cela n’est pas probable, monsieur; Mlle de Villefort aime peu le monde, et nous sortons rarement, dit la jeune femme.
– Aussi n’est-ce point dans le monde que j’ai vu mademoiselle, ainsi que vous, madame, ainsi que ce charmant espiègle. Le monde parisien, d’ailleurs, m’est absolument inconnu, car, je crois avoir eu l’honneur de vous le dire, je suis à Paris depuis quelques jours. Non, si vous permettez que je me rappelle… attendez…»
Le comte mit sa main sur son front comme pour concentrer tous ses souvenirs:
«Non, c’est au-dehors… c’est… je ne sais pas… mais il me semble que ce souvenir est inséparable d’un beau soleil et d’une espèce de fête religieuse… mademoiselle tenait des fleurs à la main; l’enfant courait après un beau paon dans un jardin, et vous, madame, vous étiez sous une treille en berceau… Aidez-moi donc, madame; est-ce que les choses que je vous dis là ne vous rappellent rien?
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