Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome III
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– Quel prince? demanda Albert.
– Le prince Cavalcanti, reprit Danglars, qui s’obstinait toujours à donner ce titre au jeune homme.
– Ah! pardon, dit Albert, j’ignorais qu’il fût prince. Ah! le prince Cavalcanti a chanté hier avec Mlle Eugénie? En vérité, ce devait être ravissant, et je regrette bien vivement de ne pas avoir entendu cela. Mais je n’ai pu me rendre à votre invitation, j’étais forcé d’accompagner Mme de Morcerf chez la baronne de Château-Renaud, la mère, où chantaient les Allemands.»
Puis, après un silence, et comme s’il n’eût été question de rien:
«Me sera-t-il permis, répéta Morcerf, de présenter mes hommages à Mlle Danglars?
– Oh! attendez, attendez, je vous en supplie, dit le banquier en arrêtant le jeune homme; entendez-vous la délicieuse cavatine, ta, ta, ta, ti, ta, ti, ta, ta, c’est ravissant, cela va être fini… une seule seconde: parfait! bravo! bravi! brava!»
Et le banquier se mit à applaudir avec frénésie.
«En effet, dit Albert, c’est exquis, et il est impossible de mieux comprendre la musique de son pays que ne le fait le prince Cavalcanti. Vous avez dit prince, n’est-ce pas? D’ailleurs, s’il n’est pas prince, on le fera prince, c’est facile en Italie. Mais pour en revenir à nos adorables chanteurs, vous devriez nous faire un plaisir, monsieur Danglars: sans les prévenir qu’il y a là un étranger, vous devriez prier Mlle Danglars et M. Cavalcanti de commencer un autre morceau. C’est une chose si délicieuse que de jouir de la musique d’un peu loin, dans une pénombre, sans être vu, sans voir et, par conséquent, sans gêner le musicien, qui peut ainsi se livrer à tout l’instinct de son génie ou à tout l’élan de son cœur.»
Cette fois, Danglars fut démonté par le flegme du jeune homme.
Il prit Monte-Cristo à part.
«Eh bien, lui dit-il, que dites-vous de notre amoureux!
– Dame! il me paraît froid, c’est incontestable mais que voulez-vous? vous êtes engagé!
– Sans doute, je suis engagé, mais de donner ma fille à un homme qui l’aime et non à un homme qui ne l’aime pas. Voyez celui-ci, froid comme un marbre, orgueilleux comme son père; s’il était riche encore, s’il avait la fortune des Cavalcanti, on passerait par là-dessus. Ma foi, je n’ai pas consulté ma fille; mais si elle avait bon goût…
– Oh! dit Monte-Cristo, je ne sais si c’est mon amitié pour lui qui m’aveugle, mais je vous assure moi, que M. de Morcerf est un jeune homme charmant, là, qui rendra votre fille heureuse et qui arrivera tôt ou tard à quelque chose; car enfin la position de son père est excellente.
– Hum! fit Danglars.
– Pourquoi ce doute?
– Il y a toujours le passé… ce passé obscur.
– Mais le passé du père ne regarde pas le fils.
– Si fait, si fait!
– Voyons, ne vous montez pas la tête; il y a un mois, vous trouviez excellent de faire ce mariage… Vous comprenez, moi, je suis désespéré: c’est chez moi que vous avez vu ce jeune Cavalcanti, que je ne connais pas, je vous le répète.
– Je le connais, moi, dit Danglars, cela suffit.
– Vous le connaissez? avez-vous donc pris des renseignements sur lui? demanda Monte-Cristo.
– Est-il besoin de cela, et à la première vue ne sait-on pas à qui on a affaire? Il est riche d’abord.
– Je ne l’assure pas.
– Vous répondez pour lui, cependant?
– De cinquante mille livres, d’une misère.
– Il a une éducation distinguée.
– Hum! fit à son tour Monte-Cristo.
– Il est musicien.
– Tous les Italiens le sont.
– Tenez comte, vous n’êtes pas juste pour ce jeune homme.
– Eh bien, oui, je l’avoue, je vois avec peine que, connaissant vos engagements avec les Morcerf, il vienne ainsi se jeter en travers et abuser de sa fortune.»
Danglars se mit à rire.
«Oh! que vous êtes puritain! dit-il, mais cela se fait tous les jours dans le monde.
– Vous ne pouvez cependant rompre ainsi, mon cher monsieur Danglars: les Morcerf comptent sur ce mariage.
– Y comptent-ils?
– Positivement.
– Alors qu’ils s’expliquent. Vous devriez glisser deux mots de cela au père, mon cher comte, vous qui êtes si bien dans la maison.
– Moi! et où diable avez-vous vu cela?
– Mais à leur bal, ce me semble. Comment! la comtesse, la fière Mercédès, la dédaigneuse Catalane, qui daigne à peine ouvrir la bouche à ses plus vieilles connaissances, vous a pris par le bras, est sortie avec vous dans le jardin, a pris les petites allées, et n’a reparu qu’une demi-heure après.
– Ah! baron, baron, dit Albert, vous nous empêchez d’entendre: pour un mélomane comme vous quelle barbarie!
– C’est bien, c’est bien, monsieur le railleur», dit Danglars.
Puis se retournant vers Monte-Cristo:
«Vous chargez-vous de lui dire cela, au père?
– Volontiers, si vous le désirez.
– Mais que pour cette fois cela se fasse d’une manière explicite et définitive, surtout qu’il me demande ma fille, qu’il fixe une époque, qu’il déclare ses conditions d’argent, enfin que l’on s’entende ou qu’on se brouille; mais, vous comprenez, plus de délais.
– Eh bien, la démarche sera faite.
– Je ne vous dirai pas que je l’attends avec plaisir mais enfin je l’attends: un banquier, vous le savez, doit être esclave de sa parole.»
Et Danglars poussa un de ces soupirs que poussait Cavalcanti fils une demi-heure auparavant.
«Bravi! bravo! brava!» cria Morcerf, parodiant le banquier et applaudissant la fin du morceau.
Danglars commençait à regarder Albert de travers, lorsqu’on vint lui dire deux mots tout bas.
«Je reviens, dit le banquier à Monte-Cristo, attendez-moi, j’aurai peut-être quelque chose à vous dire tout à l’heure.
Et il sortit.
La baronne profita de l’absence de son mari pour repousser la porte du salon d’études de sa fille, et l’on vit se dresser, comme un ressort, M. Andrea, qui était assis devant le piano avec Mlle Eugénie.
Albert salua en souriant Mlle Danglars, qui, sans paraître aucunement troublée, lui rendit un salut aussi froid que d’habitude.
Cavalcanti parut évidemment embarrassé, il salua Morcerf, qui lui rendit son salut de l’air le plus impertinent du monde.
Alors Albert commença de se confondre en éloges sur la voix de Mlle Danglars, et sur le regret qu’il éprouvait, d’après ce qu’il venait d’entendre, de n’avoir pas assisté à la soirée de la veille…
Cavalcanti, laissé à lui-même, prit à part Monte-Cristo.
«Voyons, dit Mme Danglars, assez de musique et de compliments comme cela, venez prendre le thé.
– Viens, Louise», dit Mlle Danglars à son amie.
On passa dans le salon voisin, où effectivement le thé était préparé. Au moment où l’on commençait à laisser, à la manière anglaise, les cuillers dans les tasses, la porte se rouvrit, et Danglars reparut visiblement fort agité.
Monte-Cristo surtout remarqua cette agitation et interrogea le banquier du regard.
«Eh bien, dit Danglars, je viens de recevoir mon courrier de Grèce.
– Ah! ah! fit le comte, c’est pour cela qu’on vous avait appelé?
– Comment se porte le roi Othon?» demanda Albert du ton le plus enjoué.
Danglars le regarda de travers sans lui répondre, et Monte-Cristo se détourna pour cacher l’expression de pitié qui venait de paraître sur son visage et qui s’effaça presque aussitôt.
«Nous nous en irons ensemble, n’est-ce pas? dit Albert au comte.
– Oui, si vous voulez», répondit celui-ci.
Albert ne pouvait rien comprendre à ce regard du banquier; aussi, se retournant vers Monte-Cristo, qui avait parfaitement compris:
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