Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III

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Le compte de Monte-Cristo Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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– De sorte que, comme vous l’avouez, vous êtes jaloux?

– Non, je suis content, si content, que j’ai voulu te faire mes compliments, le petit! mais, comme je n’étais pas vêtu régulièrement, j’ai pris mes précautions pour ne pas te compromettre.

– Belles précautions! dit Andrea, vous m’abordez devant mon domestique.

– Eh! que veux-tu, mon enfant! je t’aborde quand je puis te saisir. Tu as un cheval très vif, un tilbury très léger; tu es naturellement glissant comme une anguille; si je t’avais manqué ce soir, je courais risque de ne pas te rejoindre.

– Vous voyez bien que je ne me cache pas.

– Tu es bien heureux, et j’en voudrais bien dire autant; moi, je me cache: sans compter que j’avais peur que tu ne me reconnusses pas; mais tu m’as reconnu, ajouta Caderousse avec son mauvais sourire; allons, tu es bien gentil.

– Voyons, dit Andrea, que vous faut-il?

– Tu ne me tutoies plus, c’est mal, Benedetto, un ancien camarade; prends garde, tu vas me rendre exigeant.»

Cette menace fit tomber la colère du jeune homme: le vent de la contrainte venait de souffler dessus. Il remit son cheval au trot.

«C’est mal à toi-même, Caderousse, dit-il, de t’y prendre ainsi envers un ancien camarade, comme tu disais tout à l’heure; tu es Marseillais, je suis…

– Tu le sais donc ce que tu es maintenant?

– Non, mais j’ai été élevé en Corse; tu es vieux et entêté; je suis jeune et têtu. Entre gens comme nous, la menace est mauvaise, et tout doit se faire à l’amiable. Est-ce ma faute si la chance, qui continue d’être mauvaise pour toi, est bonne pour moi au contraire?

– Elle est donc bonne, la chance? ce n’est donc pas un groom d’emprunt, ce n’est donc pas un tilbury d’emprunt, ce ne sont donc pas des habits d’emprunt que nous avons là? Bon, tant mieux! dit Caderousse avec des yeux brillants de convoitise.

– Oh! tu le vois bien et tu le sais bien, puisque tu m’abordes, dit Andrea s’animant de plus en plus. Si j’avais un mouchoir comme le tien sur ma tête, un bourgeron crasseux sur les épaules et des souliers percés aux pieds, tu ne me reconnaîtrais pas.

– Tu vois bien que tu me méprises, le petit, et tu as tort; maintenant que je t’ai retrouvé, rien ne m’empêche d’être vêtu d’elbeuf comme un autre, attendu que je te connais bon cœur: si tu as deux habits, tu m’en donneras bien un; je te donnais bien ma portion de soupe et de haricots, moi, quand tu avais trop faim.

– C’est vrai, dit Andrea.

– Quel appétit tu avais! Est-ce que tu as toujours bon appétit?

– Mais oui, dit Andrea en riant.

– Comme tu as dû dîner chez ce prince d’où tu sors.

– Ce n’est pas un prince, mais tout bonnement un comte.

– Un comte? et un riche, hein?

– Oui, mais ne t’y fie pas; c’est un monsieur qui n’a pas l’air commode.

– Oh! mon Dieu! sois donc tranquille! On n’a pas de projets sur ton comte, et on te le laissera pour toi tout seul. Mais, ajouta Caderousse en reprenant ce mauvais sourire qui avait déjà effleuré ses lèvres, il faut donner quelque chose pour cela, tu comprends.

– Voyons, que te faut-il?

– Je crois qu’avec cent francs par mois…

– Eh bien?

– Je vivrais…

– Avec cent francs?

– Mais mal, tu comprends bien; mais avec…

– Avec?

– Cent cinquante francs, je serais fort heureux.

– En voilà deux cents», dit Andrea.

Et il mit dans la main de Caderousse dix louis d’or.

«Bon, fit Caderousse.

– Présente-toi chez le concierge tous les premiers du mois et tu en trouveras autant.

– Allons! voilà encore que tu m’humilies!

– Comment cela?

– Tu me mets en rapport avec de la valetaille, non, vois-tu, je ne veux avoir affaire qu’à toi.

– Eh bien, soit, demande-moi, et tous les premiers du mois, du moins tant que je toucherai ma rente, toi, tu toucheras la tienne.

– Allons, allons! je vois que je ne m’étais pas trompé, tu es un brave garçon, et c’est une bénédiction quand le bonheur arrive à des gens comme toi. Voyons, conte-moi ta bonne chance.

– Qu’as-tu besoin de savoir cela? demanda Cavalcanti.

– Bon! encore de la défiance!

– Non. Eh bien, j’ai retrouvé mon père.

– Un vrai père?

– Dame! tant qu’il paiera…

– Tu croiras et tu honoreras; c’est juste. Comment l’appelles-tu ton père?

– Le major Cavalcanti.

– Et il se contente de toi?

– Jusqu’à présent il paraît que je lui suffis.

– Et qui t’a fait retrouver ce père-là?

– Le comte de Monte-Cristo.

– Celui de chez qui tu sors?

– Oui.

– Dis donc, tâche de me placer chez lui comme grand-parent, puisqu’il tient bureau.

– Soit, je lui parlerai de toi; mais en attendant que vas-tu faire?

– Moi?

– Oui, toi.

– Tu es bien bon de t’occuper de cela, dit Caderousse.

– Il me semble, puisque tu prends intérêt à moi, reprit Andrea, que je puis bien à mon tour prendre quelques informations.

– C’est juste… je vais louer une chambre dans une maison honnête, me couvrir d’un habit décent, me faire raser tous les jours, et aller lire les journaux au café. Le soir, j’entrerai dans quelque spectacle avec un chef de claque, j’aurai l’air d’un boulanger retiré, c’est mon rêve.

– Allons, c’est bon! Si tu veux mettre ce projet à exécution et être sage, tout ira à merveille.

– Voyez-vous M. Bossuet!… et toi, que vas-tu devenir?… pair de France?

– Eh! eh! dit Andrea, qui sait?

– M. le major Cavalcanti l’est peut-être… mais malheureusement l’hérédité est abolie.

– Pas de politique, Caderousse!… Et maintenant que tu as ce que tu veux et que nous sommes arrivés, saute en bas de ma voiture et disparais.

– Non pas, cher ami!

– Comment, non pas?

– Mais songes-y donc, le petit, un mouchoir rouge sur la tête, presque pas de souliers, pas de papier du tout et dix napoléons en or dans ma poche, sans compter ce qu’il y avait déjà, ce qui fait juste deux cents francs; mais on m’arrêterait immanquablement à la barrière! Alors je serais forcé, pour me justifier, de dire que c’est toi qui m’as donné ces dix napoléons: de là information, enquête; on apprend que j’ai quitté Toulon sans donner congé, et l’on me reconduit de brigade en brigade jusqu’au bord de la Méditerranée. Je redeviens purement et simplement le n°106, et adieu mon rêve de ressembler à un boulanger retiré! Non pas, mon fils; je préfère rester honorablement dans la capitale.»

Andrea fronça le sourcil; c’était, comme il s’en était vanté lui-même, une assez mauvaise tête que le fils putatif de M. le major Cavalcanti. Il s’arrêta un instant, jeta un coup d’œil rapide autour de lui, et comme son regard achevait de décrire le cercle investigateur, sa main descendit innocemment dans son gousset, ou elle commença de caresser la sous-garde d’un pistolet de poche.

Mais pendant ce temps, Caderousse, qui ne perdait pas de vue son compagnon, passait ses mains derrière son dos, et ouvrait tout doucement un long couteau espagnol qu’il portait sur lui à tout événement.

Les deux amis, comme on le voit, étaient dignes de se comprendre, et se comprirent; la main d’Andrea sortit inoffensive de sa poche, et remonta jusqu’à sa moustache rousse, qu’elle caressa quelque temps.

«Bon Caderousse, dit-il, tu vas donc être heureux?

– Je ferai tout mon possible, répondit l’aubergiste du pont du Gard en renfonçant son couteau dans sa manche.

– Allons, voyons, rentrons donc dans Paris. Mais comment vas-tu faire pour passer la barrière sans éveiller les soupçons? Il me semble qu’avec ton costume tu risques encore plus en voiture qu’à pied.

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