Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III

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Le compte de Monte-Cristo Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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– Vous avez?…

– Cinquante-cinq ans.

– Combien de temps de service vous faut-il pour avoir la pension?

– Oh! monsieur, vingt-cinq ans.

– Et de combien est cette pension?

– De cent écus.

– Pauvre humanité! murmura Monte-Cristo.

– Vous dites, monsieur?… demanda l’employé.

– Je dis que c’est fort intéressant.

– Quoi?

– Tout ce que vous me montrez… Et vous ne comprenez rien absolument à vos signes?

– Rien absolument.

– Vous n’avez jamais essayé de comprendre?

– Jamais; pour quoi faire?

– Cependant, il y a des signaux qui s’adressent à vous directement.

– Sans doute.

– Et ceux-là vous les comprenez?

– Ce sont toujours les mêmes.

– Et ils disent?

Rien de nouveau… vous avez une heure… ou à demain…

– Voilà qui est parfaitement innocent, dit le comte; mais regardez donc, ne voilà-t-il pas votre correspondant qui se met en mouvement.

– Ah! c’est vrai; merci, monsieur.

– Et que vous dit-il? est-ce quelque chose que vous comprenez?

– Oui; il me demande si je suis prêt.

– Et vous lui répondez?…

– Par un signe qui apprend en même temps à mon correspondant de droite que je suis prêt, tandis qu’il invite mon correspondant de gauche à se préparer à son tour.

– C’est très ingénieux, dit le comte.

– Vous allez voir, reprit avec orgueil le bonhomme, dans cinq minutes il va parler.

– J’ai cinq minutes alors, dit Monte-Cristo, c’est plus de temps qu’il ne m’en faut. Mon cher monsieur, dit-il, permettez-moi de vous faire une question.

– Faites.

– Vous aimez le jardinage?

– Avec passion.

– Et vous seriez heureux, au lieu d’avoir une terrasse de vingt pieds, d’avoir un enclos de deux arpents?

– Monsieur, j’en ferais un paradis terrestre.

– Avec vos mille francs, vous vivez mal?

– Assez mal; mais enfin je vis.

– Oui; mais vous n’avez qu’un jardin misérable.

– Ah! c’est vrai, le jardin n’est pas grand.

– Et encore, tel qu’il est, il est peuplé de loirs qui dévorent tout.

– Ça, c’est mon fléau.

– Dites-moi, si vous aviez le malheur de tourner la tête quand le correspondant de droite va marcher?

– Je ne le verrais pas.

– Alors qu’arriverait-il?

– Que je ne pourrais pas répéter ses signaux.

– Et après?

– Il arriverait que, ne les ayant pas répétés par négligence, je serais mis à l’amende.

– De combien?

– De cent francs.

– Le dixième de votre revenu, c’est joli!

– Ah! fit l’employé.

– Cela vous est arrivé? dit Monte-Cristo.

– Une fois, monsieur, une fois que je greffais un rosier noisette.

– Bien. Maintenant, si vous vous avisiez de changer quelque chose au signal, ou d’en transmettre un autre?

– Alors, c’est différent, je serais renvoyé et je perdrais ma pension.

– Trois cents francs?

– Cent écus, oui, monsieur; aussi vous comprenez que jamais je ne ferai rien de tout cela.

– Pas même pour quinze ans de vos appointements? Voyons, ceci mérite réflexion, hein?

– Pour quinze mille francs?

– Oui.

– Monsieur, vous m’effrayez.

– Bah!

– Monsieur, vous voulez me tenter?

– Justement! Quinze mille francs, comprenez?

– Monsieur, laissez-moi regarder mon correspondant à droite!

– Au contraire, ne le regardez pas et regardez ceci.

– Qu’est-ce que c’est?

– Comment? vous ne connaissez pas ces petits papiers-là?

– Des billets de banque!

– Carrés; il y en a quinze.

– Et à qui sont-ils?

– À vous, si vous voulez.

– À moi! s’écria l’employé suffoqué.

– Oh! mon Dieu, oui! à vous, en toute propriété.

– Monsieur, voilà mon correspondant de droite qui marche.

– Laissez-le marcher.

– Monsieur, vous m’avez distrait, et je vais être à l’amende.

– Cela vous coûtera cent francs; vous voyez bien que vous avez tout intérêt à prendre mes quinze billets de banque.

– Monsieur, le correspondant de droite s’impatiente, il redouble ses signaux.

– Laissez-le faire et prenez.»

Le comte mit le paquet dans la main de l’employé.

«Maintenant, dit-il, ce n’est pas tout: avec vos quinze mille francs vous ne vivrez pas.

– J’aurai toujours ma place.

– Non, vous la perdrez; car vous allez faire un autre signe que celui de votre correspondant.

– Oh! monsieur, que me proposez-vous là?

– Un enfantillage.

– Monsieur, à moins que d’y être forcé…

– Je compte bien vous y forcer effectivement.»

Et Monte-Cristo tira de sa poche un autre paquet.

«Voici dix autres mille francs, dit-il; avec les quinze qui sont dans votre poche, cela fera vingt-cinq mille. Avec cinq mille francs, vous achèterez une jolie petite maison et deux arpents de terre; avec les vingt mille autres, vous vous ferez mille francs de rente.

– Un jardin de deux arpents?

– Et mille francs de rente.

– Mon Dieu! mon Dieu!

– Mais prenez donc!»

Et Monte-Cristo mit de force les dix mille francs dans la main de l’employé.

«Que dois-je faire?

– Rien de bien difficile.

– Mais enfin?

– Répéter les signes que voici.»

Monte-Cristo tira de sa poche un papier sur lequel il y avait trois signes tout tracés, des numéros indiquant l’ordre dans lequel ils devaient être faits.

«Ce ne sera pas long, comme vous voyez.

– Oui, mais…

– C’est pour le coup que vous aurez des brugnons, et de reste.»

Le coup porta; rouge de fièvre et suant à grosses gouttes, le bonhomme exécuta les uns après les autres les trois signes donnés par le comte, malgré les effrayantes dislocations du correspondant de droite, qui, ne comprenant rien à ce changement, commençait à croire que l’homme aux brugnons était devenu fou.

Quant au correspondant de gauche, il répéta consciencieusement les mêmes signaux qui furent recueillis définitivement au ministère de l’Intérieur.

«Maintenant, vous voilà riche, dit Monte-Cristo.

– Oui, répondit l’employé, mais à quel prix!

– Écoutez, mon ami, dit Monte-Cristo, je ne veux pas que vous ayez des remords; croyez-moi donc, car, je vous jure, vous n’avez fait de tort à personne, et vous avez servi les projets de Dieu.»

L’employé regardait les billets de banque, les palpait, les comptait; il était pâle, il était rouge; enfin, il se précipita vers sa chambre pour boire un verre d’eau; mais il n’eut pas le temps d’arriver jusqu’à la fontaine, et il s’évanouit au milieu de ses haricots secs.

Cinq minutes après que la nouvelle télégraphique fut arrivée au ministère, Debray fit mettre les chevaux à son coupé, et courut chez Danglars.

«Votre mari a des coupons de l’emprunt espagnol? dit-il à la baronne.

– Je crois bien! il en a pour six millions.

– Qu’il les vende à quelque prix que ce soit.

– Pourquoi cela?

– Parce que don Carlos s’est sauvé de Bourges et est rentré en Espagne.

– Comment savez-vous cela?

– Parbleu, dit Debray en haussant les épaules, comme je sais les nouvelles.»

La baronne ne se le fit pas répéter deux fois: elle courut chez son mari, lequel courut à son tour chez son agent de change et lui ordonna de vendre à tout prix.

Quand on vit que M. Danglars vendait, les fonds espagnols baissèrent aussitôt. Danglars y perdit cinq cent mille francs, mais il se débarrassa de tous ses coupons.

Le soir on lut dans le Messager :

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