Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome II

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Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

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– Sire, dit Catherine, Votre majesté se trompe; il ne s’agit pas d’une plaisanterie.

– Si fait, si fait! et vous finirez par l’envisager ainsi, ou le diable m’emporte!

– Sire, vous avez par votre faute fait manquer tout un plan qui devait nous amener à une grande découverte.

– Bah! un plan… Est-ce que vous êtes embarrassée pour un plan avorté, vous, ma mère? Vous en ferez vingt autres, et dans ceux-là, eh bien, je vous promets de vous seconder.

– Maintenant, me secondassiez-vous, il est trop tard, car il est averti et il se tiendra sur ses gardes.

– Voyons, fit le roi, venons au but. Qu’avez-vous contre Henriot?

– J’ai contre lui qu’il conspire.

– Oui, je comprends bien, c’est votre accusation éternelle; mais tout le monde ne conspire-t-il pas peu ou prou dans cette charmante résidence royale qu’on appelle le Louvre?

– Mais lui conspire plus que personne, et il est d’autant plus dangereux que personne ne s’en doute.

– Voyez-vous, le Lorenzino! dit Charles.

– Écoutez, dit Catherine s’assombrissant à ce nom qui lui rappelait une des plus sanglantes catastrophes de l’histoire florentine; écoutez, il y a un moyen de me prouver que j’ai tort.

– Et lequel, ma mère?

– Demandez à Henri qui était cette nuit dans sa chambre.

– Dans sa chambre… cette nuit?

– Oui. Et s’il vous le dit…

– Eh bien?

– Eh bien, je suis prête à avouer que je me trompais.

– Mais si c’était une femme cependant, nous ne pouvons pas exiger…

– Une femme?

– Oui.

– Une femme qui a tué deux de vos gardes et qui a blessé mortellement peut-être M. de Maurevel!

– Oh! oh! dit le roi, cela devient sérieux. Il y a eu du sang répandu?

– Trois hommes sont restés couchés sur le plancher.

– Et celui qui les a mis dans cet état?

– S’est sauvé sain et sauf.

– Par Gog et Magog! dit Charles, c’était un brave, et vous avez raison, ma mère, je veux le connaître.

– Eh bien, je vous le dis d’avance, vous ne le connaîtrez pas, du moins par Henri.

– Mais par vous, ma mère? Cet homme n’a pas fui ainsi sans laisser quelque indice, sans qu’on ait remarqué quelque partie de son habillement?

– On n’a remarqué que le manteau cerise fort élégant dans lequel il était enveloppé.

– Ah! ah! un manteau cerise, dit Charles; je n’en connais qu’un à la cour assez remarquable pour qu’il frappe ainsi les yeux.

– Justement, dit Catherine.

– Eh bien? demanda Charles.

– Eh bien, dit Catherine, attendez-moi chez vous, mon fils, et je vais voir si mes ordres ont été exécutés.

Catherine sortit et Charles demeura seul, se promenant de long en large avec distraction, sifflant un air de chasse, une main dans son pourpoint et laissant pendre l’autre main, que léchait son lévrier chaque fois qu’il s’arrêtait.

Quant à Henri, il était sorti de chez son beau-frère fort inquiet, et, au lieu de suivre le corridor ordinaire, il avait pris le petit escalier dérobé dont plus d’une fois déjà il a été question et qui conduisait au second étage. Mais à peine avait-il monté quatre marches, qu’au premier tournant il aperçut une ombre. Il s’arrêta en portant la main à son poignard. Aussitôt il reconnut une femme, et une charmante voix dont le timbre lui était familier lui dit en lui saisissant la main:

– Dieu soit loué, Sire, vous voilà sain et sauf. J’ai eu bien peur pour vous; mais sans doute Dieu a exaucé ma prière.

– Qu’est-il donc arrivé? dit Henri.

– Vous le saurez en rentrant chez vous. Ne vous inquiétez point d’Orthon, je l’ai recueilli.

Et la jeune femme descendit rapidement, croisant Henri comme si c’était par hasard qu’elle l’eût rencontré sur l’escalier.

– Voilà qui est bizarre, se dit Henri; que s’est-il donc passé? qu’est-il arrivé à Orthon? La question malheureusement ne pouvait être entendue de madame de Sauve, car madame de Sauve était déjà loin.

Au haut de l’escalier Henri vit tout à coup apparaître une autre ombre; mais celle-là c’était celle d’un homme.

– Chut! dit cet homme.

– Ah! ah! c’est vous, François!

– Ne m’appelez point par mon nom.

– Que s’est-il donc passé?

– Rentrez chez vous, et vous le saurez; puis ensuite glissez-vous dans le corridor, regardez bien de tous côtés si personne ne vous épie, entrez chez moi, la porte sera seulement poussée.

Et il disparut à son tour par l’escalier comme ces fantômes qui au théâtre s’abîment dans une trappe.

– Ventre-saint-gris! murmura le Béarnais, l’énigme se continue; mais puisque le mot est chez moi, allons-y, et nous verrons bien.

Cependant ce ne fut pas sans émotion que Henri continua son chemin; il avait la sensibilité, cette superstition de la jeunesse. Tout se reflétait nettement sur cette âme à la surface unie comme un miroir, et tout ce qu’il venait d’entendre lui présageait un malheur.

Il arriva à la porte de son appartement et écouta. Aucun bruit ne s’y faisait entendre. D’ailleurs, puisque Charlotte lui avait dit de rentrer chez lui, il était évident qu’il n’avait rien à craindre en y rentrant. Il jeta un coup d’œil rapide autour de l’antichambre; elle était solitaire, mais rien ne lui indiquait encore quelle chose s’était passée.

– En effet, dit-il, Orthon n’est point là. Et il passa dans la seconde chambre. Là tout fut expliqué. Malgré l’eau qu’on avait jetée à flots, de larges taches rougeâtres marbraient le plancher; un meuble était brisé, les tentures du lit déchiquetées à coups d’épée, un miroir de Venise était brisé par le choc d’une balle; et une main sanglante appuyée contre la muraille, et qui avait laissé sa terrible empreinte, annonçait que cette chambre muette alors avait été témoin d’une lutte mortelle.

Henri recueillit d’un œil hagard tous ces différents détails, passa sa main sur son front moite de sueur, et murmura:

– Ah! je comprends ce service que m’a rendu le roi; on est venu pour m’assassiner… Et… – Ah! de Mouy! qu’ont-ils fait de De Mouy! Les misérables! ils l’auront tué!

Et, aussi pressé d’apprendre des nouvelles que le duc d’Alençon l’était de lui en donner, Henri, après avoir jeté une dernière fois un morne regard sur les objets qui l’entouraient, s’élança hors de la chambre, gagna le corridor, s’assura qu’il était bien solitaire, et poussant la porte entrebâillée, qu’il referma avec soin derrière lui, il se précipita chez le duc d’Alençon.

Le duc l’attendait dans la première pièce. Il prit vivement la main de Henri, l’entraîna en mettant un doigt sur sa bouche, dans un petit cabinet en tourelle, complètement isolé, et par conséquent échappant par sa disposition à tout espionnage.

– Ah! mon frère, lui dit-il, quelle horrible nuit!

– Que s’est-il donc passé? demanda Henri.

– On a voulu vous arrêter.

– Moi?

– Oui, vous.

– Et à quel propos?

– Je ne sais. Où étiez-vous?

– Le roi m’avait emmené hier soir avec lui par la ville.

– Alors il le savait, dit d’Alençon. Mais puisque vous n’étiez pas chez vous, qui donc y était?

– Y avait-il donc quelqu’un chez moi? demanda Henri comme s’il l’eût ignoré.

– Oui, un homme. Quand j’ai entendu le bruit, j’ai couru pour vous porter secours; mais il était trop tard.

– L’homme était arrêté? demanda Henri avec anxiété.

– Non, il s’était sauvé après avoir blessé dangereusement Maurevel et tué deux gardes.

– Ah! brave de Mouy! s’écria Henri.

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