Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome II

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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Guillaume répondit à cette nouvelle, d'abord par la retraite, comme il avait l'habitude de le faire; de Mons où il était, il recula jusqu'au Rhin; il attendit les événements.

Les événements font rarement faute aux nobles causes.

Une nouvelle à laquelle il était impossible de s'attendre, se répandit tout à coup.

Quelques gueux de mer, il y avait des gueux de mer et des gueux de terre, quelques gueux de mer, poussés par le vent contraire dans le port de Brille, voyant qu'il n'y avait aucun moyen pour eux de regagner la haute mer, se laissèrent aller à la dérive, et, poussés par le désespoir, ils prirent la ville qui avait déjà préparé ses potences pour les pendre.

La ville prise, ils chassèrent les garnisons espagnoles des environs, et ne reconnaissant point parmi eux un homme assez fort pour faire fructifier le succès qu'ils devaient au hasard, ils appelèrent le prince d'Orange; Guillaume accourut; il fallait frapper un grand coup; il fallait, en compromettant toute la Hollande, rendre à tout jamais impossible une réconciliation avec l'Espagne.

Guillaume fit rendre une ordonnance qui proscrivait de Hollande le culte catholique, comme le culte protestant était proscrit en France.

À ce manifeste, la guerre recommença: le duc d'Albe envoya contre les révoltés son propre fils, Frédéric de Tolède, qui leur prit Zutphen, Narden et Harlem, mais cet échec, loin d'abattre les Hollandais, sembla leur avoir donné une nouvelle force: tout se souleva; tout prit les armes, depuis le Zuyderzée jusqu'à l'Escaut; l'Espagne eut peur un instant, rappela le duc d'Albe, et lui donna pour successeur don Louis de Requesens, l'un des vainqueurs de Lépante.

Alors s'ouvrit pour Guillaume une nouvelle série de malheurs: Ludovic et Henri de Nassau, qui amenaient un secours au prince d'Orange, furent surpris par un des lieutenants de don Louis, près de Nimègue, défaits et tués; les Espagnols pénétrèrent en Hollande, mirent le siège devant Leyde et pillèrent Anvers.

Tout était désespéré, quand le ciel vint une seconde fois au secours de la république naissante. Requesens mourut à Bruxelles.

Ce fut alors que toutes les provinces, réunies par un seul intérêt, dressèrent d'un commun accord et signèrent, le 8 novembre 1576, c'est-à-dire quatre jours après le sac d'Anvers, le traité connu sous le nom de paix de Gand, par lequel elles s'engageaient à s'entr'aider à délivrer le pays de la servitude des Espagnols et des autres étrangers .

Don Juan reparut, et avec lui la mauvaise fortune des Pays-Bas. En moins de deux mois, Namur et Charlemont furent pris.

Les Flamands répondirent à ces deux échecs en nommant le prince d'Orange gouverneur général du Brabant.

Don Juan mourut à son tour. Décidément Dieu se prononçait en faveur de la liberté des Pays-Bas. Alexandre Farnèse lui succéda.

C'était un prince habile, charmant de façons, doux et fort en même temps, grand politique, bon général; la Flandre tressaillit en entendant pour la première fois cette mielleuse voix italienne l'appeler amie, au lieu de la traiter en rebelle.

Guillaume comprit que Farnèse ferait plus pour l'Espagne avec ses promesses que le duc d'Albe avec ses supplices.

Il fit signer aux provinces, le 29 janvier 1579, l'union d'Utrecht, qui fut la base fondamentale du droit public de la Hollande.

Ce fut alors que, craignant de ne pouvoir exécuter seul ce plan d'affranchissement pour lequel il luttait depuis quinze ans, il fit proposer au duc d'Anjou la souveraineté des Pays-Bas, sous la condition qu'il respecterait les privilèges des Hollandais et des Flamands et respecterait leur liberté de conscience.

C'était un coup terrible porté à Philippe II. Il y répondit en mettant à prix à 25,000 écus la tête de Guillaume.

Les États assemblés à la Haye déclarèrent alors Philippe II déchu de la souveraineté des Pays-Bas, et ordonnèrent que dorénavant le serment de fidélité leur fût prêté à eux, au lieu d'être prêté au roi d'Espagne.

Ce fut en ce moment que le duc d'Anjou entra en Belgique et y fut reçu par les Flamands avec la défiance dont ils accompagnaient tous les étrangers. Mais l'appui de la France promis par le prince français leur était trop important pour qu'ils ne lui fissent pas, en apparence au moins, bon et respectueux accueil.

Cependant la promesse de Philippe II portait ses fruits. Au milieu des fêtes de sa réception, un coup de pistolet partit aux côtés du prince d'Orange; Guillaume chancela: on le crut blessé à mort; mais la Hollande avait encore besoin de lui.

La balle de l'assassin avait seulement traversé les deux joues. Celui qui avait tiré le coup, c'était Jean Jaureguy, le précurseur de Balthasar Gérard, comme Jean Chatel devait être le précurseur de Ravaillac.

De tous ces événements il était resté à Guillaume une sombre tristesse qu'éclairait rarement un sourire pensif. Flamands et Hollandais respectaient ce rêveur, comme ils eussent respecté un Dieu, car ils sentaient qu'en lui, en lui seul, était tout leur avenir; et quand ils le voyaient s'avancer, enveloppé dans son large manteau, le front voilé par l'ombre de son feutre, le coude dans sa main gauche, le menton dans sa main droite, les hommes se rangeaient pour lui faire place, et les mères, avec une certaine superstition religieuse, le montraient à leurs enfants en leur disant:

– Regarde, mon fils, voilà le Taciturne.

Les Flamands, sur la proposition de Guillaume, avaient donc élu François de Valois duc de Brabant, comte de Flandre, c'est-à-dire prince souverain.

Ce qui n'empêchait pas, bien au contraire, Élisabeth de lui laisser espérer sa main. Elle voyait dans cette alliance un moyen de réunir aux calvinistes d'Angleterre ceux de Flandre et de France: la sage Élisabeth rêvait peut-être une triple couronne.

Le prince d'Orange favorisait en apparence le duc d'Anjou, lui faisant un manteau provisoire de sa popularité, quitte à lui reprendre le manteau quand il croirait le temps venu de se débarrasser du pouvoir français, comme il s'était débarrassé de la tyrannie espagnole.

Mais cet allié hypocrite était plus redoutable pour le duc d'Anjou qu'un ennemi; il paralysait l'exécution de tous les plans qui eussent pu lui donner un trop grand pouvoir ou une trop haute influence dans les Flandres.

Philippe II, en voyant cette entrée d'un prince français à Bruxelles, avait sommé le duc de Guise de venir à son aide, et cette aide, il la réclamait au nom d'un traité fait autrefois entre don Juan d'Autriche et Henri de Guise.

Les deux jeunes héros, qui étaient à peu près du même âge, s'étaient devinés, et, en se rencontrant et associant leurs ambitions, ils s'étaient engagés à se conquérir chacun un royaume.

Lorsqu'à la mort de son frère redouté, Philippe II trouva dans les papiers du jeune prince le traité signé par Henri de Guise, il ne parut pas en prendre ombrage. D'ailleurs à quoi bon s'inquiéter de l'ambition d'un mort? La tombe n'enfermait-elle pas l'épée qui pouvait vivifier la lettre?

Seulement un roi de la force de Philippe II, et qui savait de quelle importance en politique peuvent être deux lignes écrites par certaines mains, ne devait pas laisser croupir dans une collection de manuscrits et d'autographes, attrait des visiteurs de l'Escurial, la signature de Henri de Guise, signature qui commençait à prendre tant de crédit parmi ces trafiquants de royauté, qu'on appelait les Orange, les Valois, les Hapsbourg et les Tudor.

Philippe II engagea donc le duc de Guise à continuer avec lui le traité fait avec don Juan; traité dont la teneur était que le Lorrain soutiendrait l'Espagnol dans la possession des Flandres, tandis que l'Espagnol aiderait le Lorrain à mener à bonne fin le conseil héréditaire que le cardinal avait jadis entré dans sa maison.

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