Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome II

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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– Je n'ai rien à vous pardonner, monsieur, dit Ernauton en souriant, car, en vérité, j'ai eu un instant de mon côté l'idée que vous étiez dans cette rue pour le même motif que moi.

– Et vous avez eu cette incroyable patience de ne me rien dire, monsieur! Oh! vous n'aimez pas, vous n'aimez pas!

– Ma foi, écoutez, je n'ai pas encore grands droits; j'attendais un éclaircissement quelconque avant de me fâcher. Ces grandes dames sont si étranges dans leurs caprices, et une mystification est si amusante!

– Allons, allons, monsieur de Carmainges, vous n'aimez pas comme moi, et cependant…

– Et cependant? répéta Ernauton.

– Et cependant vous êtes plus heureux.

– Ah! l'on est cruel dans cette maison!

– Monsieur de Carmainges, dit Joyeuse, voilà trois mois que j'aime comme un fou celle qui l'habite, et je n'ai pas encore eu le bonheur d'entendre le son de sa voix.

– Diable! vous n'êtes pas avancé. Mais attendez donc.

– Quoi?

– Est-ce qu'on n'a pas sifflé?

– En effet, il me semble avoir entendu.

Les deux jeunes gens écoutèrent, un second coup se fit entendre dans la direction du Fier-Chevalier .

– Monsieur le comte, dit Ernauton, vous m'excuserez de ne pas vous faire plus longue compagnie, mais je crois que voilà mon signal.

Un troisième coup retentit.

– Allez, monsieur, allez, dit Henri, et bonne chance.

Ernauton s'éloigna lestement, et son interlocuteur le vit disparaître dans l'ombre de la rue pour reparaître dans la lumière que jetaient les fenêtres du Fier-Chevalier et disparaître encore.

Quant à lui, plus morne qu'auparavant, car cette espèce de lutte l'avait un instant fait sortir de sa léthargie:

– Allons, dit-il, faisons mon métier accoutumé, frappons comme d'habitude à la porte maudite qui jamais ne s'ouvre.

Et, en disant ces mots, il s'avança chancelant vers la porte de la maison mystérieuse.

LVIII La porte s'ouvre

Mais en arrivant à la porte de la maison mystérieuse, le pauvre Henri fut repris de son hésitation habituelle.

– Du courage, se dit-il à lui-même, frappons.

Et il fit encore un pas.

Mais, avant de frapper, il regarda encore une fois derrière lui et vit sur le chemin le reflet brillant des lumières de l'hôtellerie.

– Là-bas, se dit-il, entrent pour l'amour et pour la joie des gens qu'on appelle et qui n'ont pas même désiré; pourquoi n'ai-je pas le cœur tranquille et le sourire insouciant? j'entrerais peut-être là-bas aussi, moi, au lieu d'essayer vainement d'entrer ici.

On entendit la cloche de Saint-Germain-des-Prés qui vibrait mélancoliquement dans les airs.

– Allons, voilà dix heures qui sonnent, murmura Henri

Il mit le pied sur le seuil de la porte et souleva le heurtoir.

– Vie effroyable! murmura-t-il, vie de vieillard. Oh! quel jour pourrais-je donc dire: Belle mort, riante mort, douce tombe, salut!

Il frappa un deuxième coup.

– C'est cela, continua-t-il en écoutant, voilà le bruit de la porte intérieure qui crie, le bruit de l'escalier qui gémit, le bruit du pas qui s'approche: ainsi toujours, toujours la même chose.

Et il frappa une troisième fois.

– Encore ce coup, dit-il, le dernier. C'est cela: le pas devient plus léger, le serviteur regarde au treillis de fer, il voit ma pâle, ma sinistre, mon insupportable figure, puis il s'éloigne sans ouvrir jamais!

La cessation de tout bruit sembla justifier la prédiction du malheureux jeune homme.

– Adieu, maison cruelle; adieu jusqu'à demain, dit-il.

Et, se baissant de manière à ce que son front fût au niveau du seuil de pierre, il y déposa du fond de l'âme un baiser qui fit tressaillir le dur granit, moins dur cependant encore que le cœur des habitants de cette maison.

Puis, comme il avait fait la veille, et comme il comptait faire le lendemain, il se retira.

Mais à peine avait-il fait deux pas en arrière, qu'à sa profonde surprise le verrou grinça dans sa gâche; la porte s'ouvrit, et le serviteur s'inclina profondément.

C'était le même dont nous avons tracé le portrait lors de son entrevue avec Robert Briquet.

– Bonsoir, monsieur, dit-il d'une voix rauque, mais dont le son cependant parut à du Bouchage plus doux que les plus suaves concerts des chérubins qu'on entend dans ces songes d'enfance, où l'on rêve encore du ciel.

Tremblant, éperdu, Henri, qui avait déjà fait dix pas pour s'éloigner, se rapprocha vivement, et, joignant les mains, il chancela si visiblement, que le serviteur le retint pour l'empêcher de tomber sur le seuil; ce que cet homme fit, au reste, avec l'expression visible d'une respectueuse compassion.

– Voyons, monsieur, dit-il, me voilà; expliquez-moi, je vous prie, ce que vous désirez.

– J'ai tant aimé, répondit le jeune homme, que je ne sais plus si j'aime encore. Mon cœur a tant battu, que je ne puis dire s'il bat toujours.

– Vous plairait-il, monsieur, dit le serviteur avec respect, de vous asseoir là près de moi et de causer?

– Oh! oui.

Le serviteur lui fit un signe de la main.

Henri obéit à ce signe, comme il eût obéi à un signe du roi de France ou de l'empereur romain.

– Parlez, monsieur, dit le serviteur, quand ils furent assis l'un près de l'autre, et dites-moi votre désir.

– Mon ami, répondit du Bouchage, ce n'est pas d'aujourd'hui que nous nous parlons et que nous nous touchons ainsi. Mainte fois, vous le savez, je vous ai attendu et surpris au détour d'une rue; alors je vous ai offert assez d'or pour vous enrichir, quand vous eussiez été le plus avide des hommes; d'autres fois, j'ai essayé de vous intimider; jamais vous ne m'avez écouté, toujours vous m'avez vu souffrir, et cela, sans compatir, visiblement au moins, à mes souffrances. Aujourd'hui, vous me dites de vous parler, vous m'invitez à vous exprimer mon désir: qu'est-il donc arrivé, mou Dieu! et quel nouveau malheur me cache cette condescendance de votre part?

Le serviteur poussa un soupir. Il y avait évidemment un cœur pitoyable sous cette rude enveloppe.

Ce soupir fut entendu de Henri et l'encouragea.

– Vous savez, continua-t-il, que j'aime et comment j'aime; vous m'avez vu poursuivre une femme et la découvrir malgré ses efforts pour se cacher et pour me fuir; jamais, dans mes plus grandes douleurs, une parole amère ne m'est échappée, jamais je n'ai donné suite à ces pensées de violence qui naissent du désespoir et des conseils que nous souffle avec l'ardeur du sang la fougueuse jeunesse.

– C'est vrai, monsieur, dit le serviteur, et en ceci pleine justice vous est rendue par ma maîtresse et par moi.

– Ainsi convenez-en, continua Henri en pressant entre ses mains les mains du vigilant gardien, ainsi ne pouvais-je pas un soir, quand vous me refusiez l'entrée de cette maison, ne pouvais-je pas enfoncer la porte, ainsi que le fait tous les jours le moindre écolier ivre ou amoureux? Alors, ne fût-ce que pour un moment, j'aurais vu cette femme inexorable, je lui eusse parlé.

– C'est vrai encore.

– Enfin, continua le jeune comte, avec une douceur et une tristesse inexprimables, je suis quelque chose en ce monde, mon nom est grand, ma fortune est grande, mon crédit est grand, le roi lui-même, le roi me protège; tout à l'heure encore le roi me conseillait de lui confier mes douleurs, me disait de recourir à lui, m'offrait sa protection.

– Ah! fit le serviteur avec une inquiétude visible.

– Je n'ai point voulu, se hâta de dire le jeune homme; non, non, j'ai tout refusé, tout refusé, pour venir prier à mains jointes de s'ouvrir cette porte qui, je le sais bien, ne s'ouvre jamais.

– Monsieur le comte, vous êtes en effet un cœur loyal et digne d'être aimé.

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