Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome II

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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Ce fut dans l'étable de cet excellent catholique, sur un bon lit de paille, que M. de Mayenne reprit ses sens. La douleur causée par la secousse du transport n'avait pas réussi à le ranimer; mais quand l'eau fraîche versée sur la blessure en fit couler quelques gouttes de sang vermeil, le duc rouvrit les yeux et regarda les hommes et les choses environnantes avec une surprise facile à concevoir.

Dès que M. de Mayenne eut rouvert les yeux, Ernauton congédia le paysan.

– Qui êtes-vous, monsieur? demanda Mayenne.

Ernauton sourit.

– Ne me reconnaissez-vous pas, monsieur? lui dit-il.

– Si fait, reprit le duc en fronçant le sourcil, vous êtes celui qui êtes venu au secours de mon ennemi.

– Oui, répondit Ernauton; mais je suis aussi celui qui ai empêché votre ennemi de vous tuer.

– Il faut bien que cela soit, dit Mayenne, puisque je vis, à moins toutefois qu'il ne m'ait cru mort.

– Il s'est éloigné vous sachant vivant, monsieur.

– Au moins croyait-il ma blessure mortelle.

– Je ne sais; mais en tout cas, si je ne m'y fusse opposé, il allait vous en faire une qui l'eût été.

– Mais alors, monsieur, pourquoi avez-vous aidé à tuer mes gens, pour empêcher ensuite cet homme de me tuer?

– Rien de plus simple, monsieur, et je m'étonne qu'un gentilhomme, vous me semblez en être un, ne comprenne pas ma conduite. Le hasard m'a conduit sur la route que vous suiviez, j'ai vu plusieurs hommes en attaquer un seul, j'ai défendu l'homme seul; puis quand ce brave, au secours de qui j'étais venu, car, quel qu'il soit, monsieur, cet homme est brave; puis quand ce brave, demeuré seul à seul avec vous, eut décidé la victoire par le coup qui vous abattit, alors, voyant qu'il allait abuser de la victoire en vous tuant, j'ai interposé mon épée.

– Vous me connaissez donc? demanda Mayenne avec un regard scrutateur.

– Je n'ai pas besoin de vous connaître, monsieur; je sais que vous êtes un homme blessé, et cela me suffit.

– Soyez franc, monsieur, reprit Mayenne, vous me connaissez.

– Il est étrange, monsieur, que vous ne consentiez point à me comprendre. Je ne trouve point, quant à moi, qu'il soit plus noble de tuer un homme sans défense que d'assaillir à six un homme qui passe.

– Vous admettez cependant qu'à toute chose il puisse y avoir des raisons.

Ernauton s'inclina, mais ne répondit point.

– N'avez-vous pas vu, continua Mayenne, que j'ai croisé l'épée seul à seul avec cet homme?

– Je l'ai vu, c'est vrai.

– D'ailleurs cet homme est mon plus mortel ennemi.

– Je le crois, car il m'a dit la même chose de vous.

– Et si je survis à ma blessure?

– Cela ne me regardera plus, et vous ferez ce qu'il vous plaira, monsieur.

– Me croyez-vous bien dangereusement blessé?

– J'ai examiné votre blessure, monsieur, et je crois que, quoique grave, elle n'entraîne point danger de mort. Le fer a glissé le long des côtes, à ce que je crois, et ne pénètre pas dans la poitrine. Respirez, et, je l'espère, vous n'éprouverez aucune douleur du côté du poumon.

Mayenne respira péniblement, mais sans souffrance intérieure.

– C'est vrai, dit-il; mais les hommes qui étaient avec moi?

– Sont morts, à l'exception d'un seul.

– Les a-t-on laissés sur le chemin, demanda Mayenne.

– Oui.

– Les a-t-on fouillés?

– Le paysan que vous avez dû voir en rouvrant les yeux, et qui est votre hôte, s'est acquitté de ce soin.

– Qu'a-t-il trouvé sur eux?

– Quelque argent.

– Et des papiers?

– Je ne sache point.

– Ah! fit Mayenne avec une satisfaction évidente.

– Au reste, vous pourriez prendre des informations près de celui qui vit.

– Mais celui qui vit, où est-il?

– Dans la grange, à deux pas d'ici.

– Transportez-moi près de lui, ou plutôt transportez-le près de moi, et si vous êtes homme d'honneur, comme je le crois, jurez-moi de ne lui faire aucune question.

– Je ne suis point curieux, monsieur, et de cette affaire je sais tout ce qu'il m'importe de savoir.

Le duc regarda Ernauton avec un reste d'inquiétude.

– Monsieur, dit celui-ci, je serais heureux que vous chargeassiez tout autre de la commission que vous voulez bien me donner.

– J'ai tort, monsieur, et je le reconnais, dit Mayenne; ayez cette extrême obligeance de me rendre le service que je vous demande.

Cinq minutes après, le soldat entrait dans l'étable.

Il poussa un cri en apercevant le duc de Mayenne; mais celui-ci eut la force de mettre le doigt sur ses lèvres. Le soldat se tut aussitôt.

– Monsieur, dit Mayenne à Ernauton, ma reconnaissance sera éternelle, et sans doute un jour nous nous retrouverons en circonstances meilleures: puis-je vous demander à qui j'ai l'honneur de parler?

– Je suis le vicomte Ernauton de Carmainges, monsieur.

Mayenne attendait un plus long détail, mais ce fut au tour du jeune homme d'être réservé.

– Vous suiviez le chemin de Beaugency, monsieur, continua Mayenne.

– Oui, monsieur.

– Alors, je vous ai dérangé, et vous ne pouvez plus marcher cette nuit, peut-être?

– Au contraire, monsieur, et je compte me remettre en route tout à l'heure.

– Pour Beaugency?

Ernauton regarda Mayenne en homme que cette insistance désoblige fort.

– Pour Paris, dit-il.

Le duc parut étonné.

– Pardon, continua Mayenne, mais il est étrange qu'allant à Beaugency, et arrêté par une circonstance aussi imprévue, vous manquiez le but de votre voyage sans une cause bien sérieuse.

– Rien de plus simple, monsieur, répondit Ernauton, j'allais à un rendez-vous. Notre événement, en me forçant de m'arrêter ici, m'a fait manquer ce rendez-vous; je m'en retourne.

Mayenne essaya en vain de lire sur le visage impassible d'Ernauton une autre pensée que celle qu'exprimaient ses paroles.

– Oh! monsieur, dit-il enfin, que ne demeurez-vous avec moi quelques jours! j'enverrais à Paris mon soldat que voici pour me chercher un chirurgien, car vous comprenez, n'est-ce pas, que je ne puis rester seul ici avec ces paysans qui me sont inconnus?

– Et pourquoi, monsieur, répliqua Ernauton, ne serait-ce point votre soldat qui resterait près de vous, et moi qui vous enverrais un chirurgien?

Mayenne hésita.

– Savez-vous le nom de mon ennemi? demanda-t-il.

– Non, monsieur.

– Quoi! vous lui avez sauvé la vie, et il ne vous a pas dit son nom?

– Je ne le lui ai pas demandé. – Vous ne le lui avez pas demandé?

– Je vous ai sauvé la vie aussi, à vous, monsieur: vous ai-je, pour cela, demandé le vôtre? mais, en échange, vous savez tous deux le mien. Qu'importe que le sauveur sache le nom de son obligé? c'est l'obligé qui doit savoir celui de son sauveur.

– Je vois, monsieur, dit Mayenne, qu'il n'y a rien à apprendre de vous, et que vous êtes discret autant que vaillant.

– Et moi, monsieur, je vois que vous prononcez ces paroles avec une intention de reproche, et je le regrette; car, en vérité, ce qui vous alarme devrait au contraire vous rassurer. On n'est pas discret beaucoup avec celui-ci sans l'être un peu avec celui-là.

– Vous avez raison: votre main, monsieur de Carmainges.

Ernauton lui donna la main, mais sans que rien dans son geste indiquât qu'il savait donner la main à un prince.

– Vous avez inculpé ma conduite, monsieur, continua Mayenne; je ne puis me justifier sans révéler de grands secrets; mieux vaut, je crois, que nous ne poussions pas plus loin nos confidences.

– Remarquez, monsieur, répondit Ernauton, que vous vous défendez quand je n'accuse pas. Vous êtes parfaitement libre, croyez-le bien, de parler et de vous taire.

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