Fedor Dostoïevski - Le Double

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Ce court roman fut publié un mois après Les Pauvres Gens. Il reçut un accueil mitigé dans le public, maints lecteurs se plaignaient de ses longueurs, quelques critiques dénoncèrent une trop nette imitation de Gogol. Cependant Biélinski insistait sur la portée sociale de ce roman et il lui consacra un article dans lequel il caractérisait Goliadkine comme «un de ces hommes prêts à s'offenser, maniaques de leur ambition, que l'on trouve souvent dans les classes moyennes et basses. Il lui semble toujours qu'on le vise par certaines paroles, certains regards, certains gestes, qu'on le circonvient et qu'on trame contre lui des intrigues et des sapes souterraines». Le critique dit même qu'il trouvait dans Le Double «encore plus de talent créateur et de profondeur de pensée que dans Les Pauvres Gens.» Dostoïevski avait l'intention de remanier de fond en comble cette nouvelle, mais n'en a pas eu le temps. Goliadkine devait y devenir un fouriériste faisant partie du cercle de Pétrachevski. Il aurait eu l'ambition de se mettre à la tête d'une révolte et son double aurait été l'espion qui trahirait les révolutionnaires. On peut regretter que ce projet ne se soit pas réalisé. Dostoïevski écrit lui-même, en 1877, dans son Journal d'un Écrivain: «Cette nouvelle ne m'a pas du tout réussi, mais son idée avait été assez claire, et je n'ai jamais introduit une idée plus grave dans la littérature. Cependant la forme de cette nouvelle a très mal réussi.»

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– Bon. Bon. J’ai déjà entendu cela.

– Non, non. Cela, vous ne l’avez pas entendu, Anton Antonovitch. Non. Il s’agit d’autre chose, Anton Antonovitch, de quelque chose de bon, de très bon, d’agréable à écouter… J’avais émis l’idée, Anton Antonovitch, et m’en suis déjà expliqué auparavant. Voici mon idée: Dieu a voulu créer deux êtres absolument identiques et nos chefs généreux et clairvoyants ont compris le dessein de Dieu et ont pris sous leur protection les deux jumeaux… C’est une bonne pensée, Anton Antonovitch. Vous voyez bien que c’est une bonne pensée, Anton Antonovitch. Je suis loin des idées subversives, comme vous voyez. Je considère mes chefs pleins de bienveillance comme des pères… Voilà. D’un côté, des chefs pleins de bienveillance et de l’autre… Un jeune homme qui a besoin de travailler… Soutenez-moi, Anton Antonovitch. Prenez ma défense, Anton Antonovitch. Je n’ai rien fait, Anton Antonovitch. De grâce, laissez-moi dire encore un mot, Anton Antonovitch…

Mais Anton Antonovitch était déjà loin. Notre héros, lui, ne savait même plus où il se trouvait, ce qu’il entendait, ce qu’il faisait, ce qu’on faisait de lui et ce qu’on ferait encore de lui… Il était profondément bouleversé par tout ce qu’il avait déjà entendu, par tout ce qui était déjà arrivé…

D’un regard implorant il cherchait Anton Antonovitch parmi la foule des fonctionnaires. Il voulait se justifier à ses yeux; il voulait lui dire encore quelques paroles belles et pures, des paroles qui eussent fait valoir la noblesse de ses intentions.

Cependant, petit à petit, une lueur nouvelle filtrait au milieu de la confusion des sentiments de notre héros. Une lueur nouvelle, effrayante, qui découvrait subitement devant lui une large perspective d’événements inouïs, dont il avait jusqu’à présent ignoré même la possibilité.

À cet instant, quelqu’un le heurta à la hanche.

Il se retourna. Devant lui se tenait Pissarenko.

– Voici une lettre pour vous, Son Excellence.

– Ah! tu as déjà fait ma commission, mon cher?

– Non. On l’a apportée ici même à dix heures du matin. C’est le gardien Serge Mikheiev qui l’a apportée de la part du secrétaire Vachrameïev.

– Très bien, mon ami, très bien, je te récompenserai, mon cher.

Sur ces paroles, M. Goliadkine enfouit la lettre dans la poche de sa redingote qu’il boutonna avec soin. Il jeta les yeux autour de lui et s’aperçut, à sa grande surprise, qu’il se trouvait déjà dans le grand vestibule, au milieu des autres employés. C’était l’heure de la fermeture. M. Goliadkine ne s’en était pas du tout rendu compte. Il ne comprenait guère mieux par quel concours de circonstances il se trouvait présentement dans le vestibule, revêtu de son manteau, les pieds chaussés de galoches et son chapeau à la main. Les fonctionnaires se tenaient immobiles dans une attitude respectueuse d’attente. Son Excellence, debout en bas de l’escalier, attendait sa voiture et, très animée, conversait avec deux conseillers d’État et André Philippovitch. À quelques pas de ce groupe se trouvait Anton Antonovitch et deux ou trois autres fonctionnaires qui souriaient en voyant Son Excellence rire et plaisanter. Les autres employés, massés en haut de l’escalier, souriaient également et guettaient chaque nouvel éclat de rire de Son Excellence. Un seul homme ne souriait pas: le gros concierge Fedosseitch. Dressé au garde-à-vous, il tenait la poignée de la porte et attendait impatiemment sa ration quotidienne de plaisir. Le plaisir consistait en ceci: ouvrir largement, d’un seul coup, l’un des battants de la porte, puis, le dos courbé en arc, dans une attitude impeccablement respectueuse, laisser passer son Excellence… Quant à celui qui éprouvait le plus de joie à cette attente fortuite, c’était incontestablement l’odieux, l’infâme ennemi de M. Goliadkine.

En cet, instant il ignorait tous les autres fonctionnaires, il ne voltigeait plus, ne tournoyait plus au milieu d’eux, suivant son ignoble habitude. Il ne cherchait plus l’occasion favorable de se concilier les grâces de chacun. Il était tout yeux, tout oreilles… Il était recroquevillé, dans une attitude bizarre, afin de mieux entendre, sans doute. Il dévorait des yeux Son Excellence. Seuls, de temps en temps, quelques tics convulsifs et à peine perceptibles des mains, des pieds ou du visage, trahissaient les mouvements profonds et secrets de son âme.

– Regardez-moi cela! Il prend des airs de favori, ce bandit, pensa notre héros. Je voudrais bien connaître les causes de sa réussite dans le monde. Il n’a rien, ni esprit, ni instruction, ni caractère, ni sentiments… Il a de la chance, ce scélérat. Ah! mon Dieu! C’est fou ce qu’un homme peut réussir rapidement et gagner la confiance des autres! Et il ira loin, ça je le jure, il ira loin, ce scélérat! Il atteindra son but! Il a la chance pour lui, ce bandit! J’aimerais bien savoir ce qu’il leur chuchotait à l’oreille tout à l’heure? Quels secrets a-t-il en commun avec tous les autres? Que se chuchotent-ils tous en cachette? Ah! mon Dieu! Que pourrais-je faire?… Comment m’y prendre?… Peut-être pourrais-je lui dire: «Je ne recommencerai plus, je reconnais ma faute. À notre époque, un homme jeune a besoin de travailler, Excellence. Je n’ai pas honte de cette troublante coïncidence. Voilà… Je promets de ne plus élever la moindre protestation. Je promet de tout supporter dorénavant avec docilité et patience. Voilà… Est-ce ainsi que je dois agir?… Non, avec un pareil scélérat, c’est inutile. Les mots n’ont aucun effet sur lui. Impossible de faire entendre raison à ce cerveau obtus. Essayons cependant. Je peux tomber sur un moment favorable. Pourquoi ne pas tenter ma chance?…»

Désemparé, troublé, angoissé, M. Goliadkine sentait qu’il lui était impossible de rester ainsi à sa place; il sentait que l’instant décisif approchait, et qu’il lui devenait indispensable de s’expliquer sur tout cela avec quelqu’un. Petit à petit, il commença à se frayer un chemin vers l’endroit où se tenait son infâme et mystérieux compagnon d’un soir.

Mais, à ce moment même, on entendit dans la rue le grognement d’une voiture qui s’arrêtait. C’était celle qu’attendait depuis si longtemps Son Excellence; Fedosseitch tira la porte, et courbé en arc ouvrit le passage à Son Excellence. Les employés, qui attendaient, se mirent tous, en même temps, vers la porte. Dans la cohue, M. Goliadkine fut séparé de son homonyme…

«Non tu ne m’échapperas pas», se répétait notre héros, en se glissant à travers la foule, sans perdre des yeux l’homme qu’il poursuivait… Enfin la foule s’écoula… Notre héros se sentit libre; il se rua aussitôt à la poursuite de son ennemi.

CHAPITRE XI

Le souffle s’arrêtait dans la poitrine de M. Goliadkine. Il volait, comme s’il avait eu des ailes, à la poursuite de son ennemi qui s’éloignait rapidement. Notre héros se sentait plein d’une terrible ardeur. Tout porte à croire, cependant, qu’en dépit de cette terrible ardeur un simple moustique l’eût aisément renversé, d’un petit coup d’aile. En admettant, toutefois, que des moustiques puissent se trouver à Saint-Pétersbourg à cette époque de l’année. Il se sentait fourbu et, en même temps, entraîné par une force étrangère absolument indépendante de son corps. Sans cette force étrangère il n’aurait pu faire le moindre pas, car ses jambes flageolaient et lui refusaient tout service. Hors d’haleine, il poursuivait sa course en répétant machinalement: «Tout peut encore s’arranger au mieux, oui, au mieux… ou au pire…

» En tout cas mon affaire est perdue, sans aucun doute… je suis fichu, je suis complètement fichu, c’est certain, irrémissible. On ne peut plus rien y changer…» Et pourtant, au moment où il parvint à agripper le pan du manteau de son ennemi, notre homme, d’un seul coup, parut ressuscité. On aurait dit qu’il venait de remporter une grande victoire. L’infâme ennemi avait hélé un fiacre et s’apprêtait à y monter… «Monsieur, Monsieur, hurla notre héros, Monsieur, j’espère que vous…»

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