Fedor Dostoïevski - Le Double

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Ce court roman fut publié un mois après Les Pauvres Gens. Il reçut un accueil mitigé dans le public, maints lecteurs se plaignaient de ses longueurs, quelques critiques dénoncèrent une trop nette imitation de Gogol. Cependant Biélinski insistait sur la portée sociale de ce roman et il lui consacra un article dans lequel il caractérisait Goliadkine comme «un de ces hommes prêts à s'offenser, maniaques de leur ambition, que l'on trouve souvent dans les classes moyennes et basses. Il lui semble toujours qu'on le vise par certaines paroles, certains regards, certains gestes, qu'on le circonvient et qu'on trame contre lui des intrigues et des sapes souterraines». Le critique dit même qu'il trouvait dans Le Double «encore plus de talent créateur et de profondeur de pensée que dans Les Pauvres Gens.» Dostoïevski avait l'intention de remanier de fond en comble cette nouvelle, mais n'en a pas eu le temps. Goliadkine devait y devenir un fouriériste faisant partie du cercle de Pétrachevski. Il aurait eu l'ambition de se mettre à la tête d'une révolte et son double aurait été l'espion qui trahirait les révolutionnaires. On peut regretter que ce projet ne se soit pas réalisé. Dostoïevski écrit lui-même, en 1877, dans son Journal d'un Écrivain: «Cette nouvelle ne m'a pas du tout réussi, mais son idée avait été assez claire, et je n'ai jamais introduit une idée plus grave dans la littérature. Cependant la forme de cette nouvelle a très mal réussi.»

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– Non, Anton Antonovitch, non, je n’avais pas l’intention, Anton Antonovitch… bredouilla M. Goliadkine, devenu blême. Mais déjà son chef s’éloignait… «Que se passe-t-il, continua mentalement notre héros, demeuré seul, quels sont donc les vents qui soufflent ici en ce moment et que signifie cette nouvelle allusion?»

Désemparé, plus mort que vif, notre héros s’apprêtait déjà à résoudre ce nouveau problème, lorsqu’un soudain tumulte s’éleva dans la pièce voisine. La porte s’ouvrit et André Philippovitch paraissant hors d’haleine parut sur le seuil. Quelques instants auparavant il s’était rendu au bureau de Son Excellence pour des questions de service. André Philippovitch appela M. Goliadkine. Sachant à l’avance de quoi il s’agissait et ne voulant pas faire attendre André Philippovitch, notre héros bondit aussitôt de sa chaise, et se mit aussitôt en devoir de manifester une agitation forcenée. Il saisit le dossier qu’on lui réclamait, l’épousseta, le dorlota, le caressa. Il s’apprêtait déjà, son dossier sous le bras, à suivre André Philippovitch dans le bureau de Son Excellence, lorsque, passant sous le bras d’André Philippovitch toujours debout dans l’embrasure de la porte, surgit subitement M. Goliadkine jeune. Il se glissa dans la pièce. Il paraissait très soucieux, tout essoufflé, débordé par ses occupations. Il prit un air très grave, très officiel, et marcha droit sur M. Goliadkine aîné qui était à cent lieues de s’attendre à pareille agression…

– Les papiers, Iakov Petrovitch, les papiers… Son Excellence nous a fait l’honneur de nous demander si vos papiers étaient prêts? caqueta à mi-voix et avec un débit très précipité le nouvel ami de M. Goliadkine; André Philippovitch vous attend…

– Je n’ai pas besoin de vous pour savoir qu’il m’attend, balbutia M. Goliadkine avec un débit très précipité également, et à mi-voix.

– Ce n’est pas ce que je voulais dire, Iakov Petrovitch, non, ce n’est pas cela, pas du tout cela. Je compatis, Iakov Petrovitch, je suis de tout cœur avec vous…

– Je vous prie de vous en dispenser. Permettez, permettez…

– Vous prendrez soin naturellement de mettre le dossier dans une chemise, Iakov Petrovitch. Mettez aussi un signet à la troisième page. Permettez, Iakov Petrovitch…

– Mais enfin… vous-même… permettez…

– Mais il y a une tache d’encre, ici, Iakov Petrovitch? Avez-vous remarqué qu’il y a une petite tache?…

À ce moment, André Philippovitch appela M. Goliadkine, pour la seconde fois.

– Je viens, André Philippovitch, tout de suite. J’ai ici, juste un petit rien à… Enfin, Monsieur, comprenez-vous le russe?

– Le meilleur serait de gratter la tache avec un canif, Iakov Petrovitch; faites-moi confiance, c’est préférable. N’y touchez pas vous-même, Iakov Petrovitch… Faites-moi confiance… je vais juste donner un petit coup de canif…

Pour la troisième fois, André Philippovitch appela M. Goliadkine.

– Mais, je vous en prie. Où voyez-vous une tache ici? Il me semble qu’il n’y a pas trace de tache, ici.

– Mais si, et même une énorme tache, tenez, là. Permettez, c’est là que je l’ai vue, tenez, permettez, laissez-moi seulement, Iakov Petrovitch; j’ai juste un petit coup de canif à donner. Je fais cela par sympathie pour vous, Iakov Petrovitch, je le fais de tout cœur… un petit coup de canif… tenez… là… et voilà, c’est fait.

Ici se plaça un fait absolument imprévisible. Tout à coup, M. Goliadkine jeune, ayant pris le dessus sur notre héros, dans le bref débat qui les opposait, se saisit des papiers que réclamait Son Excellence, en dépit de la résistance de M. Goliadkine. Mais au lieu de gratter la prétendue tache par sympathie pour son adversaire, ainsi qu’il l’avait hypocritement affirmé, il roula rapidement les papiers, les prit sous le bras et, en deux bonds, se trouva aux côtés d’André Philippovitch. Ce dernier n’avait remarqué en rien les manœuvres de M. Goliadkine jeune. Tous deux se précipitèrent dans le bureau du directeur.

Notre héros resta cloué à sa place, tenant dans sa main le canif dont il s’apprêtait, semblait-il, à gratter quelque chose… Notre héros n’avait-il pas encore entièrement compris tout ce qui venait de se passer. Il n’avait pas encore repris tous ses sens. Il avait été touché par ce nouveau coup, mais persistait encore à croire à un malentendu. En proie à une terrible, à une ineffable anxiété, il s’arracha subitement de sa place et se rua droit dans le bureau du directeur. En courant, il implorait le ciel, il souhaitait de tout son cœur une heureuse issue à cette situation…

Dans la dernière salle, avant le cabinet du directeur, il se heurta, nez à nez à André Philippovitch et à son homonyme. Ils revenaient déjà du bureau de Son Excellence. M. Goliadkine s’effaça. André Philippovitch parlait gaiement en souriant. M. Goliadkine jeune souriait, minaudait, trottinant à distance respectueuse d’André Philippovitch, et de temps à autre, avec un air radieux lui murmurait quelques mots à l’oreille, à quoi André Philippovitch répondait en hochant la tête avec beaucoup de bienveillance. En une seconde notre héros comprit la situation. Il faut dire que son travail (ainsi qu’il l’apprit par la suite) avait dépassé les espérances de Son Excellence; il avait été terminé dans les délais prescrits, Son Excellence en avait été grandement satisfaite. Il paraît même que Son Excellence complimenta M. Goliadkine jeune et le remercia chaleureusement, ajoutant qu’on en tiendrait compte et qu’on ne l’oublierait pas à l’avenir… Naturellement le premier geste de notre héros fut de protester, de protester de toutes ses forces, dans la mesure du possible. Aussi se rua-t-il sur André Philippovitch, pâle comme un mort, presque inconscient de ses actes. Mais, André Philippovitch, aussitôt qu’il eut appris que l’affaire dont voulait l’entretenir M. Goliadkine était une affaire privée, refusa de l’entendre et lui fit remarquer sévèrement qu’il n’avait pas un moment libre pour les affaires personnelles.

Le ton de son refus, sec et cassant, produisit une profonde impression sur notre héros. «J’aurais peut-être intérêt à l’attaquer de biais, se dit-il, par exemple, en entreprenant Anton Antonovitch.» Par malheur pour notre héros, Anton Antonovitch était absent. Lui aussi avait été appelé et se trouvait occupé en ce moment.

«Il avait ses raisons pour me demander de lui épargner les explications et les bavardages, se dit notre héros. Oui, c’est cela qu’il avait en vue, ce vieux scélérat. Tant pis, dans ces conditions, il ne me reste plus qu’à aller implorer Son Excellence.»

Toujours blême, sentant un désordre complet dans sa tête, en proie aux doutes, ne sachant quel parti prendre, M. Goliadkine s’affaissa sur une chaise. «Il serait nettement préférable que tout cela n’ait aucune véritable signification, répétait-il sans cesse mentalement; en vérité, une situation aussi ténébreuse est en tous points incroyable. Certainement c’est une bagatelle… c’est absolument impossible. Non, j’ai dû avoir une vision… j’ai dû prendre la réalité pour quelque chose d’autre. Sans doute suis-je allé moi-même chez le directeur… et une fois là, me suis-je pris pour quelqu’un d’autre? En un mot tout cela est absolument impossible.»

À peine M. Goliadkine eut-il le temps de conclure à l’impossibilité de toute cette affaire que son homonyme fit irruption dans le bureau, portant sous le bras et dans les mains une grande quantité de dossiers.

En passant, il glissa quelques mots, sans doute indispensables à André Philippovitch, échangea quelques paroles avec un autre fonctionnaire, fit quelques amabilités à l’un, quelques plaisanteries familières à l’autre. Visiblement, il n’avait pas de temps à perdre en occupations futiles. Il s’apprêtait à franchir le seuil de la porte, pour sortir du bureau, lorsque par bonheur pour notre héros, il fut retardé par deux ou trois jeunes fonctionnaires qui entraient et avec qui il entra en conversation. M. Goliadkine se précipita sur lui. Mais M. Goliadkine jeune s’aperçut immédiatement de la manœuvre de notre héros. Le regard inquiet, il chercha aussitôt une issue pour se dérober à l’entretien. Mais déjà notre héros l’agrippait par la manche. Les fonctionnaires qui se trouvaient près des deux conseillers titulaires s’écartèrent, attendant avec curiosité les suites des événements.

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