Fédor Dostoïevski - Prohartchine

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M. Prohartchine est un «pauvre-riche». Cette nouvelle est tirée de l'histoire véridique d'un avare lue dans les journaux de la capitale, un «nouvel Harpagon mort en pauvreté sur des monceaux d'or. C'était un conseiller titulaire en retraite. Il ne payait que trois roubles par mois pour loger dans un coin derrière le paravent. Il se plaignait toujours de sa pauvreté et la dernière année avant sa mort il ne paya pas son loyer. Il se refusait des mets chauds même aux derniers jours de sa maladie. Après sa mort, on trouva dans ses effets cent soixante-neuf mille vingt-deux roubles en argent et en billets de banque». La lecture de ce fait divers impressionna Dostoïevski. Il poursuit: «C'est alors que j'ai vu passer dans la foule une figure non réelle, mais fantastique. Elle portait un vieux manteau qui lui servait sûrement de couverture pendant la nuit. Elle me croisa et cligna en me regardant de son oeil mort, sans lueur et sans force, et je compris que c'était le même Harpagon qui était mort avec son demi-million! Et voici qu'un personnage surgit devant moi, très semblable au Chevalier Avare de Pouchkine. Il me sembla soudain que mon S. était un personnage colossal. Il quitta le monde et toutes ses tentations et se retira derrière son paravent. Qu'est-ce, pour lui, que tout ce vain clinquant, tout notre luxe? A quoi bon la commodité et le confort? Non, il n'en a pas besoin, il possède tout cela sous son oreiller, sous sa taie non changée depuis l'année dernière. Il n'a qu'à siffler, et tout ce dont il a besoin lui viendra en rampant. S'il le veut, maintes personnes lui adresseront des sourires attentifs. Il est au-dessus de tous les désirs… Mais pendant que je rêvais ainsi, il me sembla que je volais Pouchkine.»

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Yaroslav Ilitch prit tout aussitôt sa place, Remniov et Zimoveikine se trouvant remis aux mains de qui de droit. Le commissaire posa quelques questions, s’empara fort adroitement du coffre que la logeuse se préparait à ouvrir, remit les bottes à leur place en faisant observer qu’elles étaient toutes trouées et hors d’usage, se fit remettre l’oreiller, appela Okéanov, demanda la clef du coffre qui se retrouva comme par hasard dans la poche de l’ivrogne Zimoveikine et ouvrit le réceptacle des trésors de Sémione Ivanovitch. Rien n’y manquait: il y avait bien là deux torchons, une paire de chaussettes, la moitié d’un mouchoir, un vieux chapeau, plusieurs boutons, de vieilles semelles et des tiges de bottes, en un mot toutes sortes de loques empestant le moisi. Il n’y avait guère de bon que le cadenas allemand. Sévèrement interpellé, Okéanov se déclara tout prêt à prêter serment. L’oreiller fut examiné: il n’offrait d’autre particularité que sa malpropreté singulière, mais, sous les autres rapports il était tout pareil à n’importe quel autre oreiller. On s’en prit alors au matelas; on commença de le soulever et on s’arrêtait pour réfléchir un instant quand un objet tomba lourdement sur le sol avec un bruit métallique. On le ramassa, on le tâta et l’on reconnut que c’était là un rouleau d’une dizaine de roubles.

– Hé! hé! hé! fit Yaroslav Ilitch en désignant l’endroit où le matelas était percé et par où passaient le crin et le coton dont il était farci. On y regarda de plus près et on vit que la déchirure, longue d’une demi-archine, avait été faite tout récemment avec un couteau qu’on découvrit dans le matelas en introduisant la main et qui n’était autre que le couteau de cuisine de la logeuse. Yaroslav Ilitch n’avait pas encore fini de prononcer un nouveau: «Hé! hé!» que tomba un second rouleau suivi de quelques pièces de monnaie de différentes valeurs. Le tout fut immédiatement saisi. Alors, on estima bon d’ouvrir le matelas et on demanda des ciseaux.

Un bout de bougie tout coulant éclairait là un tableau fort intéressant pour un observateur. Une dizaine de locataires étaient groupés autour du lit dans les plus pittoresques costumes, tout ébouriffés, non rasés, non débarbouillés et tout bouffis de sommeil. Les uns étaient fort pâles, les autres ruisselaient de sueur; les uns tremblaient de fièvre, les autres étaient secoués de frissons. Absolument hébétée, la logeuse se tenait là timide, les bras croisés dans l’attente du bon plaisir de Yaroslav Ilitch; tandis que, du haut du poêle, la servante Avdotia et la chatte favorite de la patronne contemplaient d’un air de curiosité effarée cette scène circonscrite par le paravent désemparé. Le coffre éventré révélait le mystère dégoûtant de ses entrailles; la couverture et l’oreiller traînaient à terre sous le rembourrage arraché du matelas. Enfin, on vit étinceler sur la table boiteuse un amoncellement de pièces d’argent et d’autres monnaies. Sémione Ivanovitch conservait son calme, tranquillement allongé sur son lit sans paraître pressentir sa ruine. Au moment qu’on apporta les ciseaux et que jaloux de faire du zèle, un sous-ordre de Yaroslav Ilitch, tira quelque peu brusquement sur le matelas pour le dégager plus vite de dessous son propriétaire, Sémione Ivanovitch très poliment, commença de faire place en roulant sur le flanc de manière à tourner le dos aux spectateurs; au second coup, il se tourna sur le ventre, puis, il roula encore et, comme il manquait une planche au châlit on le vit subitement plonger la tête en bas, n’offrant plus aux regards que deux pieds osseux, maigres et bleuis, tout pareils à des branches d’arbres calcinées. Comme c’était pour ce matin-là, le deuxième plongeon de M. Prohartchine dans cette direction, un soupçon s’éleva et sous la conduite de Zénobi Prokofitch, quelques locataires grimpèrent sur le lit afin de voir s’il n’était point par là quelque chose de caché. Mais ces prospecteurs se cognèrent inutilement le front au mur et sur l’injonction assez brève de Yaroslav Ilitch les invitant à dégager immédiatement le lieu de ses constatations, deux des plus raisonnables saisirent chacun une jambe, tirèrent à eux ce capitaliste inopiné et le posèrent une fois sur le lit. Cependant, les poignées de crin et de coton continuaient à voler de tous côtés et l’argent formait des monceaux toujours croissants… On avait extrait du matelas de nobles roubles, pesants et épais, des roubles et demi, des pièces de cinquante kopecks et des pièces plébéiennes de vingt-cinq kopecks, du menu fretin de vieille femme, c’est-à-dire des pièces de dix et de cinq kopecks en argent. Chaque espèce était soigneusement enveloppée de papier et rangée selon un ordre méthodique et bien établi. Il y avait même des pièces rares: deux jetons, un napoléon, une monnaie inconnue et rarissime sans doute… Quelques-uns de ces roubles remontaient à des temps anciens: monnaie usée et hachurée de l’époque d’Élisabeth, de Pierre le Grand, de Catherine, thalers crucifères allemands. On y trouvait également des monnaies devenues à présent très rares: des pièces d’argent de quinze kopecks trouées pour servir de boucles d’oreilles et complètement usées; des pièces de cuivre couvertes de vert de gris. On vit apparaître un billet de banque rouge – il n’en existait plus. Enfin lorsque prit fin cet examen d’anatomie et lorsque ayant secoué la fourre du matelas, on fut certain que plus aucune monnaie n’y sonnait plus, on posa tout l’argent sur la table et on se mit en devoir de le compter. À première vue, on était porté à s’imaginer qu’il y en avait là pour un million. Cependant, bien qu’il y en eût loin d’un million, la somme était encore considérable, en tout: deux mille quatre cent nonante-sept roubles cinquante kopecks. Donc, si la souscription proposée la veille par Zénobi Prokofitch s’était réalisée, il eût pu y avoir deux mille cinq cents roubles.

L’argent fut empaqueté. On apposa les scellés au coffre du mort et, sur l’audition des doléances de la logeuse, on lui expliqua où et quand elle devrait présenter le certificat établissant la dette de son défunt locataire vis-à-vis d’elle. La signature de ceux qui la devaient fut exigée et deux mots furent touchés relativement à la fameuse belle-sœur. Mais il devint tout de suite évident que cette belle-sœur n’était qu’un mythe, produit de l’insuffisante imagination si souvent reprochée au pauvre Prohartchine et l’on en abandonna toute idée comme fort inutile et de nature à nuire au bon renom de M. Prohartchine. La première émotion passée, quand on sut ce qu’était le défunt, tous devinrent silencieux et se prirent à échanger des regards de défiance. Prenant à cœur la façon d’agir de Sémione Ivanovitch, certains s’en sentirent profondément froissés… Une pareille fortune! Comment cet homme avait-il pu amasser une aussi forte somme?

Très maître de soi, Marc Ivanovitch entreprit d’expliquer pourquoi Sémione Ivanovitch était soudain tombé dans cette maladie de frayeur, mais on ne l’écoutait plus. Zénobi Prokofitch devint pensif, Okéanov but un tantinet, les autres se tassèrent sur eux-mêmes et le petit Kantariov, que distinguait un nez en bec de moineau, déménagea le soir même après avoir soigneusement collé et ficelé ses paquets en expliquant d’un ton froid aux questionneurs que les temps étaient durs et les loyers de cette maison fort élevés. Quant à la logeuse, elle pleurait sans discontinuer, maudissant ce Sémione Ivanovitch qui n’avait pas craint de faire tort à une pauvre orpheline. Quelqu’un ayant demandé à Marc Ivanovitch pourquoi, à son sens, le défunt ne mettait pas son argent en quelque banque, il répondit:

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