Miguel de Cervantès Saavedra - L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome I

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L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Cervantès nous raconte les aventures de ce anti-héros qui part sauver le monde. Naïf, bercé par les illusions qu'il a lues dans des romans de chevalerie, il réinvente le monde et vit reclus dans ses rêves. Accompagné de Sancho Pança, son fidèle écuyer, il lutte contre des troupeaux de moutons qu'il prend pour une armée ennemie, se bat contre des moulins en les prenant pour des géants. Pris pour fou il est raillé par tous mais il continuera jusqu'au bout sa recherche de la perfection.

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– Vous tirerez expérience, répondit Sancho, tout comme je suis Turc. Mais, puisque vous dites que, si vous m’aviez cru, vous eussiez évité ce malheur, croyez-moi maintenant, et vous en éviterez un bien plus grand encore. Car je vous déclare qu’avec la Sainte-Hermandad il n’y a pas de chevalerie qui tienne, et qu’elle ne fait pas cas de tous les chevaliers errants du monde pour deux maravédis. Tenez, il me semble déjà que ses flèches me sifflent aux oreilles [146].

– Tu es naturellement poltron, Sancho, reprit don Quichotte; mais, afin que tu ne dises pas que je suis entêté, et que je ne fais jamais ce que tu me conseilles, pour cette fois, je veux suivre ton avis, et me mettre à l’abri de ce courroux qui te fait si peur. Mais c’est à une condition: que jamais, en la vie ou en la mort, tu ne diras à personne que je me suis éloigné et retiré de ce péril par frayeur, mais bien pour complaire à tes supplications. Si tu dis autre chose, tu en auras menti, et dès à présent pour alors, comme alors pour dès à présent, je te donne un démenti, et dis que tu mens et mentiras toutes les fois que tu diras ou penseras pareille chose. Et ne me réplique rien, car, de penser seulement que je m’éloigne d’un péril, de celui-ci principalement, où il me semble que je montre je ne sais quelle ombre de peur, il me prend envie de rester là, et d’y attendre seul, non-seulement cette Sainte-Hermandad ou confrérie qui t’épouvante, mais encore les frères des douze tribus d’Israël, et les sept frères Macchabées, et les jumeaux Castor et Pollux, et tous les frères, confrères et confréries qu’il y ait au monde.

– Seigneur, répondit Sancho, se retirer n’est pas fuir, et attendre n’est pas sagesse quand le péril surpasse l’espérance et les forces. Il est d’un homme sage de se garder aujourd’hui pour demain, et de ne pas s’aventurer tout entier en un jour. Et sachez que, tout rustre et vilain que je suis, j’ai bien quelque idée pourtant de ce qu’on appelle se bien gouverner. Ainsi, ne vous repentez pas d’avoir suivi mon conseil; montez plutôt sur Rossinante, si vous pouvez, ou sinon je vous aiderai; et suivez-moi, car le cœur me dit que nous avons plus besoin maintenant de nos pieds que de nos mains.»

Don Quichotte monta sur sa bête, sans répliquer un mot; et, Sancho prenant les devants sur son âne, ils entrèrent dans une gorge de la Sierra-Moréna, dont ils étaient proches. L’intention de Sancho était de traverser toute cette chaîne de montagnes, et d’aller déboucher au Viso ou bien à Almodovar del Campo, après s’être cachés quelques jours dans ces solitudes, pour échapper à la Sainte-Hermandad, si elle se mettait à leur piste. Ce qui l’encouragea dans ce dessein, ce fut de voir que le sac aux provisions qu’il portait sur son âne avait échappé au pillage des galériens, chose qu’il tint à miracle, tant ces honnêtes gens avaient bien fureté, et pris tout ce qui leur convenait.

Les deux voyageurs arrivèrent cette nuit même au cœur de la Sierra-Moréna, où Sancho trouva bon de faire halte, et même de passer quelques jours, au moins tant que dureraient les vivres. Ils s’arrangèrent donc pour la nuit entre deux roches et quantité de grands liéges. Mais la destinée, qui, selon l’opinion de ceux que n’éclaire point la vraie foi, ordonne et règle tout à sa fantaisie, voulut que Ginès de Passamont, cet insigne voleur qu’avaient délivré de la chaîne la vertu et la folie de don Quichotte, poussé par la crainte de la Sainte-Hermandad, qu’il redoutait avec juste raison, eût aussi songé à se cacher dans ces montagnes. Elle voulut de plus que sa frayeur et son étoile l’eussent conduit précisément où s’étaient arrêtés don Quichotte et Sancho Panza, qu’il reconnut aussitôt, et qu’il laissa paisiblement s’endormir. Comme les méchants sont toujours ingrats, comme la nécessité est l’occasion qui fait le larron, et que le présent fait oublier l’avenir, Ginès, qui n’avait pas plus de reconnaissance que de bonnes intentions, résolut de voler l’âne de Sancho Panza, se souciant peu de Rossinante, qui lui parut un aussi mauvais meuble à vendre qu’à mettre en gage. Sancho dormait; Ginès lui vola son âne, et, avant que le jour vînt, il était trop loin pour qu’on pût le rattraper.

L’aurore parut, réjouissant la terre, et attristant le bon Sancho Panza; car, ne trouvant plus son âne, et se voyant sans lui, il se mit à faire les plus tristes et les plus douloureuses lamentations, tellement que don Quichotte s’éveilla au bruit de ses plaintes, et l’entendit qui disait en pleurant:

«Ô fils de mes entrailles, né dans ma propre maison, jouet de mes enfants, délices de ma femme, envie de mes voisins, soulagement de mes charges, et finalement nourricier de la moitié de ma personne, car, avec vingt-six maravédis que tu gagnais par jour, tu fournissais à la moitié de ma dépense!»

Don Quichotte, qui vit les pleurs de Sancho et en apprit la cause, le consola par les meilleurs raisonnements qu’il put trouver, et lui promit de lui donner une lettre de change de trois ânons sur cinq qu’il avait laissés dans son écurie. À cette promesse, Sancho se consola, sécha ses larmes, calma ses sanglots, et remercia son maître de la faveur qu’il lui faisait.

Celui-ci, dès qu’il eut pénétré dans ces montagnes, qui lui semblaient des lieux tout à fait propres aux aventures qu’il cherchait, s’était senti le cœur bondir de joie. Il repassait en sa mémoire ces merveilleux événements qui, dans de semblables lieux, âpres et solitaires, étaient arrivés à des chevaliers errants, et ces pensées l’absorbaient et le transportaient au point qu’il oubliait toute autre chose. Quant à Sancho, il n’avait d’autre souci, depuis qu’il croyait cheminer en lieu sûr, que de restaurer son estomac avec les débris qui restaient du butin fait sur les prêtres du convoi. Il s’en allait donc derrière son maître, chargé de tout ce qu’aurait dû porter le grison [147], et tirant du sac pour mettre en son ventre; et il se trouvait si bien de cette manière d’aller, qu’il n’aurait pas donné une obole pour rencontrer toute autre aventure. En ce moment il leva les yeux, et vit que son maître, s’étant arrêté, essayait de soulever avec la pointe de sa lance je ne sais quel paquet qui gisait par terre. Se hâtant alors d’aller lui aider, s’il en était besoin, il arriva au moment où don Quichotte soulevait sur le bout de sa pique un coussin et une valise attachés ensemble, tous deux en lambeaux et à demi pourris. Mais le paquet pesait tant que Sancho fut obligé de l’aller prendre à la main, et son maître lui dit de voir ce qu’il y avait dans la valise. Sancho s’empressa d’obéir, et, quoiqu’elle fût fermée avec une chaîne et son cadenas, il lui fut facile, par les trous qu’avait faits la pourriture, de voir ce qu’elle contenait. C’étaient quatre chemises de fine toile de Hollande, et d’autres hardes aussi élégantes que propres; et de plus, Sancho trouva dans un mouchoir un bon petit tas d’écus d’or. Dès qu’il les vit:

«Béni soit le ciel tout entier, s’écria-t-il, qui nous envoie enfin une aventure à gagner quelque chose.»

Il se remit à chercher, et trouva un petit livre de poche richement relié.

«Donne-moi ce livre, lui dit don Quichotte; quant à l’argent, garde-le, je t’en fais cadeau.»

Sancho lui baisa les mains pour le remercier de cette faveur, et, dévalisant la valise, il mit la lingerie dans le sac aux provisions. À la vue de toutes ces circonstances, don Quichotte dit à son écuyer:

«Il me semble, Sancho, et ce ne peut être autre chose, que quelque voyageur égaré aura voulu traverser ces montagnes, et que des brigands, l’ayant surpris au passage, l’auront assassiné, et seront venus l’enterrer dans cet endroit désert.

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