Miguel de Cervantès Saavedra - L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II

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L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Cervantès nous raconte les aventures de ce anti-héros qui part sauver le monde. Naïf, bercé par les illusions qu'il a lues dans des romans de chevalerie, il réinvente le monde et vit reclus dans ses rêves. Accompagné de Sancho Pança, son fidèle écuyer, il lutte contre des troupeaux de moutons qu'il prend pour une armée ennemie, se bat contre des moulins en les prenant pour des géants. Pris pour fou il est raillé par tous mais il continuera jusqu'au bout sa recherche de la perfection.

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– Si la pâte est épaisse et faite par le diable, dit Sancho, cela fera, je suppose, un pain fort sale. Mais quel profit peut trouver maître Pierre à manier ces pâtes?

– Tu ne m’as pas compris, Sancho, reprit don Quichotte; je veux dire que maître Pierre doit avoir fait quelque arrangement avec le démon, pour que celui-ci mette ce talent dans le corps du singe, qui lui fera gagner sa vie; et, quand il sera riche, il livrera en échange son âme au démon, chose que vise et poursuit toujours cet universel ennemi du genre humain. Ce qui me fait croire cela, c’est de voir que le singe ne répond qu’aux choses passées ou présentes, et la science du diable, en effet, ne s’étend pas plus loin. Les choses à venir, il ne les sait pas, si ce n’est par conjecture, et fort rarement encore; à Dieu seul est réservée la connaissance des temps; pour lui il n’y a ni passé ni futur, tout est présent. S’il en est ainsi, il est clair que ce singe ne parle qu’avec l’aide du diable, et je suis étonné qu’on ne l’ait pas traduit déjà devant le saint-office, pour l’examiner et tirer à clair en vertu de quel pouvoir il devine les choses. Je suis en effet certain que ce singe n’est point astrologue, et que ni lui ni son maître ne savent ce qu’on appelle dresser ces figures judiciaires [161]si à la mode maintenant en Espagne, qu’il n’y a pas une femmelette, pas un petit page, pas un savetier, qui ne se pique de savoir dresser une figure, comme s’il s’agissait de relever une carte tombée par terre, compromettant ainsi par leur ignorance et leurs mensonges la merveilleuse vérité de la science [162]. Je connais une dame qui demanda à l’un de ces tireurs d’horoscope si une petite chienne de manchon qu’elle avait deviendrait pleine, si elle mettrait bas, en quel nombre et de quelle couleur seraient ses petits. Le seigneur astrologue, après avoir dressé sa figure, répondit que la bichonne deviendrait pleine, et qu’elle mettrait bas trois petits chiens, l’un vert, l’autre rouge, et le troisième bariolé, pourvu que la bête conçût entre onze et douze heures de la nuit ou du jour, et que ce fût le lundi ou le samedi. Ce qui arriva, c’est qu’au bout de deux jours la chienne mourut d’indigestion, et le seigneur dresseur de figures demeura fort en crédit dans l’endroit en qualité d’astrologue, comme le sont presque tous ces gens-là.

– Cependant, reprit Sancho, je voudrais que Votre Grâce priât maître Pierre de demander à son singe si ce qui vous est arrivé dans la caverne de Montésinos est bien vrai; car il m’est avis, soit dit sans vous offenser, que tout cela ne fut que mensonge et hâblerie, ou du moins choses purement rêvées.

– Tout est possible, répondit don Quichotte; mais je ferai ce que tu me conseilles, bien qu’il doive m’en rester je ne sais quel scrupule.»

Ils en étaient là, quand maître Pierre vint chercher don Quichotte pour lui dire que son théâtre était monté, et prier Sa Grâce de venir le voir, car c’était une chose digne d’être vue. Don Quichotte lui communiqua sa pensée, et le pria de demander sur-le-champ à son singe si certaines choses qui lui étaient arrivées dans la caverne de Montésinos étaient rêvées ou véritables, parce qu’il lui semblait qu’elles tenaient du songe et de la réalité. Maître Pierre, sans répondre un mot, alla chercher son singe, et, se plaçant devant don Quichotte et Sancho:

«Attention, seigneur singe! dit-il; ce gentilhomme veut savoir si certaines choses qui lui sont arrivées dans une caverne appelée de Montésinos sont fausses ou vraies.»

Puis il lui donna le signal ordinaire, et, le singe ayant sauté sur son épaule gauche et fait mine de lui parler à l’oreille, maître Pierre dit aussitôt:

«Le singe dit que les choses que Votre Grâce a vues ou faites dans la caverne sont en partie fausses, en partie vraisemblables. Voilà tout ce qu’il sait, et rien de plus, à propos de cette question. Mais si Votre Grâce veut en savoir davantage, vendredi prochain il répondra à tout ce qui lui sera demandé. Quant à présent, il a perdu sa vertu divinatoire, et il ne la trouvera plus que vendredi.

– Ne le disais-je pas, s’écria Sancho, que je ne pouvais m’imaginer que tout ce que Votre Grâce, mon seigneur, a conté des événements de la caverne fût vrai, pas même la moitié?

– L’avenir le dira, Sancho, répondit don Quichotte; car le temps, découvreur de toutes choses, n’en laisse aucune qu’il ne traîne à la lumière du soleil, fût-elle cachée dans les profondeurs de la terre. Mais c’est assez; allons voir le théâtre du bon maître Pierre, car je m’imagine qu’il doit offrir quelque curiosité.

– Comment donc? quelque curiosité! répliqua maître Pierre; plus de soixante mille en renferme ce mien théâtre. Je le dis à Votre Grâce, mon seigneur don Quichotte, c’est une des choses les plus dignes d’être vues que le monde possède aujourd’hui, et operibus credite, non verbis. Allons! la main à la besogne! il se fait tard, et nous avons beaucoup à faire, beaucoup à dire et beaucoup à montrer.»

Don Quichotte et Sancho, obéissant à l’invitation, gagnèrent l’endroit où le théâtre de marionnettes était déjà dressé et découvert, garni d’une infinité de petits cierges allumés qui le rendaient pompeux et resplendissant. Dès que maître Pierre fut arrivé, il alla se cacher derrière les tréteaux, car c’est lui qui faisait jouer les figures de la mécanique, et dehors vint se placer un petit garçon, valet de maître Pierre, pour servir d’interprète et expliquer les mystères de la représentation. Celui-ci tenait à la main une baguette, avec laquelle il désignait les figures qui paraissaient sur la scène. Quand donc tous les gens qui se trouvaient dans l’hôtellerie se furent placés en face du théâtre, bon nombre sur leurs pieds, et quand don Quichotte, Sancho, le page et le cousin se furent arrangés dans les meilleures places, le trucheman [163]commença à dire ce qu’entendra ou lira celui qui voudra entendre ou lire le chapitre suivant.

Chapitre XXVI

Où se continue la gracieuse aventure du joueur de marionnettes, avec d’autres choses fort bonnes en vérité

Tous se turent, Tyriens et Troyens. [164]Je veux dire, tous les gens qui avaient les yeux fixés sur le théâtre étaient, comme on dit, pendus à la bouche de l’explicateur de ses merveilles, quand on entendit tout à coup derrière la scène battre des timbales, sonner des trompettes et jouer de l’artillerie, dont le bruit fut bientôt passé. Alors le petit garçon éleva sa voix grêle, et dit:

«Cette histoire véritable, qu’on représente ici devant Vos Grâces, est tirée mot pour mot des chroniques françaises et des romances espagnols qui passent de bouche en bouche et que répètent les enfants au milieu des rues. Elle traite de la liberté que rendit le seigneur don Gaïferos à son épouse Mélisandre, qui était captive en Espagne, au pouvoir des Mores, dans la ville de Sansuena; ainsi s’appelait alors celle qui s’appelle aujourd’hui Saragosse. Voyez maintenant ici comment don Gaïferos est à jouer au trictrac, suivant ce que dit la chanson: «Au trictrac joue don Gaïferos, oubliant déjà Mélisandre. [165]» Ce personnage qui paraît par là, avec la couronne sur la tête et le sceptre à la main, c’est l’empereur Charlemagne, père putatif de cette Mélisandre, lequel, fort courroucé de voir la négligence et l’oisiveté de son gendre, vient lui en faire des reproches. Remarquez avec quelle véhémence et quelle vivacité il le gronde; on dirait qu’il veut lui donner avec son sceptre une demi-douzaine de horions; il y a même des auteurs qui rapportent qu’il les lui donna, et bien appliqués. Et, après lui avoir dit toutes sortes de choses au sujet du péril que courait son honneur s’il n’essayait de délivrer son épouse, il lui dit, dit-on: «Je vous en ai dit assez, prenez-y garde. [166]» Maintenant, voyez comment l’empereur tourne le dos et laisse don Gaïferos tout dépité, et comment celui-ci, bouillant de colère, renverse la table et le trictrac, demande ses armes en toute hâte, et prie don Roland, son cousin, de lui prêter sa bonne épée Durandal. Roland ne veut pas la lui prêter, et s’offre à lui tenir compagnie dans la difficile entreprise où il se jette; mais le vaillant et courroucé Gaïferos ne veut point accepter son offre; au contraire, il dit que seul il est capable de délivrer sa femme, fût-elle enfouie au centre des profondeurs de la terre; et là-dessus, il va revêtir ses armes pour se mettre en route sur-le-champ.

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