Miguel de Cervantès Saavedra - L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II

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L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Cervantès nous raconte les aventures de ce anti-héros qui part sauver le monde. Naïf, bercé par les illusions qu'il a lues dans des romans de chevalerie, il réinvente le monde et vit reclus dans ses rêves. Accompagné de Sancho Pança, son fidèle écuyer, il lutte contre des troupeaux de moutons qu'il prend pour une armée ennemie, se bat contre des moulins en les prenant pour des géants. Pris pour fou il est raillé par tous mais il continuera jusqu'au bout sa recherche de la perfection.

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Roque, tout surpris de la bonne mine, de l’énergie et de l’étrange aventure de la belle Claudia, lui répondit aussitôt:

«Venez, madame; allons voir si votre ennemi est mort. Nous verrons ensuite ce qu’il conviendra de faire.»

Don Quichotte écoutait attentivement ce qu’avait dit Claudia, et ce que répondait Roque Guinart.

«Personne, s’écria-t-il, n’a besoin de se mettre en peine pour défendre cette dame. Qu’on me donne mon cheval et mes armes, et qu’on m’attende ici. J’irai chercher ce chevalier, et, mort ou vif, je lui ferai tenir la parole qu’il a donnée à une si ravissante beauté.

– Que personne n’en doute, ajouta Sancho, car mon seigneur a la main heureuse en fait de mariages. Il n’y a pas quinze jours qu’il a fait marier un autre homme qui refusait aussi à une autre demoiselle l’accomplissement de sa parole; et, si ce n’eût été que les enchanteurs qui le poursuivent changèrent la véritable figure du jeune homme en celle d’un laquais, à cette heure-ci ladite demoiselle aurait cessé de l’être.»

Guinart, qui avait plus à faire de penser à l’aventure de la belle Claudia qu’aux propos de ses prisonniers, maître et valet, n’entendit ni l’un ni l’autre, et, après avoir donné l’ordre à ses écuyers de rendre à Sancho tout ce qu’ils lui avaient pris sur le grison, leur commanda de se retirer dans le gîte où ils avaient passé la nuit; puis il partit au galop avec Claudia pour chercher don Vicente, blessé ou mort. Ils arrivèrent à l’endroit où Claudia avait rencontré son amant; mais ils n’y trouvèrent que des taches de sang récemment versé. Étendant la vue de toutes parts, ils aperçurent un groupe d’hommes au sommet d’une colline, et imaginèrent, comme c’était vrai, que ce devait être don Vicente que ses domestiques emportaient, ou mort, ou vif, pour le panser ou pour l’enterrer. Ils pressèrent le pas dans le désir de les atteindre; ce qui ne fut pas difficile, car les autres allaient lentement. Ils trouvèrent don Vicente dans les bras de ces gens, qu’il suppliait, d’une voix éteinte, de le laisser mourir en cet endroit, car la douleur qu’il ressentait de ses blessures ne lui permettait pas d’aller plus loin. Roque et Claudia se jetèrent à bas de leurs chevaux et s’approchèrent du moribond. Les valets s’effrayèrent à l’aspect de Guinart, et Claudia se troubla plus encore à la vue de don Vicente. Moitié attendrie, moitié sévère, elle s’approcha de lui et lui prit la main:

«Si tu me l’avais donnée, cette main, dit-elle, suivant notre convention, tu ne te serais jamais vu dans cette extrémité.»

Le gentilhomme blessé ouvrit les yeux que déjà la mort avait presque fermés, et, reconnaissant Claudia, il lui dit:

«Je vois bien, belle et trompée Claudia, que c’est toi qui m’as donné la mort. C’est une peine que ne méritaient point mes désirs, qui jamais, pas plus que mes œuvres, n’ont voulu ni su t’offenser.

– Comment! s’écria Claudia, n’est-il pas vrai que tu allais ce matin épouser Léonora, la fille du riche Balbastro?

– Oh! non certes, répondit don Vicente. Ma mauvaise étoile t’a porté cette fausse nouvelle, pour que, dans un transport jaloux, tu m’ôtasses la vie; mais puisque je la perds et la laisse en tes bras, je tiens mon sort pour fortuné. Afin que tu donnes croyance à mes paroles, serre ma main, et reçois-moi, si tu veux, pour époux. Je n’ai plus à te donner d’autre satisfaction de l’outrage que tu crois avoir reçu de moi.»

Claudia lui serra la main, mais son cœur aussi se serra de telle sorte, qu’elle tomba évanouie sur la poitrine sanglante de don Vicente, auquel prit un paroxysme mortel. Roque, plein de trouble, ne savait que faire. Les domestiques coururent chercher de l’eau pour leur jeter au visage, et, l’ayant apportée, les en inondèrent aussitôt. Claudia revint de son évanouissement, mais non don Vicente de son paroxysme; il y avait laissé la vie. Lorsque Claudia le vit sans mouvement, et qu’elle se fut assurée que son époux avait cessé de vivre, elle frappa l’air de ses gémissements et le ciel de ses plaintes; elle s’arracha les cheveux, qu’elle livra aux vents; elle déchira son visage de ses propres mains, et donna enfin tous les témoignages de regret et de douleur qu’on pouvait attendre d’un cœur navré. «Ô femme cruelle et inconsidérée, disait-elle, avec quelle facilité tu as exécuté une si horrible pensée! Ô rage de la jalousie, à quelle fin désespérée tu précipites quiconque te donne accès dans son âme! Ô mon cher époux, c’est quand tu m’appartenais, que le sort impitoyable te mène du lit nuptial à la sépulture!» Il y avait tant d’amertume et de désespoir dans les plaintes qu’exhalait Claudia, qu’elles tirèrent des larmes à Roque, dont les yeux n’avaient pas l’habitude d’en verser en aucune occasion. Les domestiques fondaient en pleurs; Claudia s’évanouissait à chaque moment, et toute la colline paraissait un champ de tristesse et de malheur.

Enfin, Roque Guinart ordonna aux gens de don Vicente de porter le corps de ce jeune homme à la maison de son père, qui n’était pas fort loin, pour qu’on lui donnât la sépulture. Claudia dit à Roque qu’elle voulait aller s’enfermer dans un monastère, dont l’une de ses tantes était abbesse, et qu’elle pensait y finir sa vie dans la compagnie d’un meilleur et plus éternel époux. Roque approuva sa sainte résolution. Il offrit de l’accompagner jusqu’où elle voudrait, et de protéger son père contre les parents de don Vicente. Claudia ne voulut en aucune façon accepter son escorte, et, le remerciant du mieux qu’elle put de ses offres de service, elle s’éloigna tout éplorée. Les gens de don Vicente emportèrent son corps, et Roque vint rejoindre ses gens. Telle fut la fin des amours de Claudia Géronima. Mais faut-il s’en étonner, quand ce fut la violence irrésistible d’une aveugle jalousie qui tissa la trame de sa lamentable histoire?

Roque Guinart trouva ses écuyers dans l’endroit où il leur avait ordonné de se rendre, et, au milieu d’eux, don Quichotte, qui, monté sur Rossinante, leur faisait un sermon pour leur persuader d’abandonner ce genre de vie, non moins dangereux pour l’âme que pour le corps. Mais la plupart étaient des gascons, gens grossiers, gens de sac et de corde; la harangue de don Quichotte ne leur entrait pas fort avant. À son arrivée, Roque demanda à Sancho Panza si on lui avait restitué les bijoux et les joyaux que les siens avaient pris sur le grison.

«Oui, répondit Sancho, il ne me manque plus que trois mouchoirs de tête qui valaient trois grandes villes.

– Qu’est-ce que tu dis là, homme? s’écria l’un des bandits présents; c’est moi qui les ai, et ils ne valent pas trois réaux.

– C’est vrai, reprit don Quichotte; mais mon écuyer les estime autant qu’il l’a dit, en considération de la personne qui me les a donnés.»

Roque Guinart ordonna aussitôt de les rendre; et, faisant mettre tous ses gens sur une file, il fit apporter devant eux les habits, les joyaux, l’argent, enfin tout ce qu’on avait volé depuis la dernière répartition; puis ayant fait rapidement le calcul estimatif, et prisé en argent ce qui ne pouvait se diviser, il partagea le butin entre toute sa compagnie avec tant de prudence et d’équité, qu’il ne blessa pas en un seul point la justice distributive. Cela fait, et tous se montrant satisfaits et bien récompensés, Roque dit à don Quichotte:

«Si l’on ne gardait pas une telle ponctualité à l’égard de ces gens-là, il ne serait pas possible de vivre avec eux.»

Sancho ajouta sur-le-champ:

«À ce que je viens de voir ici, la justice est si bonne, qu’il est nécessaire de la pratiquer même parmi les voleurs.»

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