Guy de Maupassant - Miss Harriet (1884)

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Miss Harriet (1884): краткое содержание, описание и аннотация

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Miss Harriet est un recueil de nouvelles de Guy de Maupassant, publié en 1884.
La plupart des contes ont fait l'objet d'une publication antérieure dans des journaux comme Le Gaulois ou Gil Blas, parfois sous le pseudonyme de Maufrigneuse. Le recueil est publié le 22 avril 1884 chez l'éditeur Victor Havard.

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Ils attendaient, anxieux ; l’homme de loi déclara : « Parfaitement. Que l’enfant soit né ou à naître, il existe, et il vit. Donc, nous sursoierons à l’exécution du testament jusqu’à l’accouchement de Madame. »

En sortant de l’étude, ils s’embrassèrent dans l’escalier, tant leur joie était véhémente.

VII

Depuis cette heureuse découverte, les trois parents vivaient dans une union parfaite. Ils étaient d’humeur gale, égale et douce. Cachelin avait retrouvé toute son ancienne jovialité, et Cora accablait de soins son mari. Lesable aussi semblait un autre homme, toujours content, et bon enfant comme jamais il ne l’avait été.

Maze venait moins souvent et semblait, à présent, mal à son aise dans la famille ; on le recevait toujours bien, avec plus de froideur cependant, car le bonheur est égoïste et se passe des étrangers.

Cachelin lui-même paraissait éprouver une certaine hostilité secrète contre le beau commis qu’il avait, quelques mois plus tôt, introduit avec empressement dans le ménage. Ce fut lui qui annonça à cet ami la grossesse de Coralie. Il la lui dit brusquement : « Vous savez, ma fille est enceinte ! »

Maze jouant la surprise, répliqua : « Ah bah ! vous devez être bien heureux. »

Cachelin répondit : « Parbleu ! » et remarqua que son collègue, au contraire, ne paraissait point enchanté. Les hommes n’aiment guère voir en cet état, que ce soit ou non par leur faute, les femmes dont ils sont les fidèles.

Tous les dimanches, cependant, Maze continuait à dîner dans la maison. Mais les soirées devenaient pénibles à passer ensemble, bien qu’aucun désaccord grave n’eût surgi ; et cet étrange embarras grandissait de semaine en semaine. Un soir même, comme il venait de sortir, Cachelin déclara d’un air furieux : « En voilà un qui commence à m’embêter ! »

Et Lesable répondit : « Le fait est qu’il ne gagne pas à être beaucoup connu. » Cora avait baissé les yeux. Elle ne donna pas son avis. Elle semblait toujours gênée en face du grand Maze qui, de son côté, paraissait presque honteux près d’elle, ne la regardait plus en souriant comme jadis, n’offrait plus de soirées au théâtre, et semblait porter, ainsi qu’un fardeau nécessaire, cette intimité naguère si cordiale.

Mais un jeudi, à l’heure du dîner, quand son mari rentra du bureau, Cora lui baisa les favoris avec plus de câlinerie que de coutume, et elle lui murmura dans l’oreille :

« Tu vas peut-être me gronder ?

— Pourquoi ça ?

— C’est que… M. Maze est venu pour me voir tantôt. Et moi, comme je ne veux pas qu’on jase sur mon compte, je l’ai prié de ne jamais se présenter quand tu ne serais pas là. Il a paru un peu froissé ! »

Lesable, surpris, demanda :

« Eh bien ! qu’est-ce qu’il a dit ?

— Oh ! il n’a pas dit grand-chose, seulement cela ne m’a pas plu tout de même, et je l’ai prié alors de cesser complètement ses visites. Tu sais bien que c’est papa et toi qui l’aviez amené ici, moi je n’y suis pour rien. Aussi, je craignais de te mécontenter en lui fermant la porte. »

Une joie reconnaissante entrait dans le cœur de son mari :

« Tu as bien fait, très bien fait. Et même je t’en remercie. »

Elle reprit, pour bien établir la situation des deux hommes, qu’elle avait réglée d’avance : « Au bureau, tu feras semblant de ne rien savoir, et tu lui parleras comme par le passé : seulement il ne viendra plus ici. »

Et Lesable, prenant avec tendresse sa femme dans ses bras, la bécota longtemps sur les yeux et sur les joues. Il répétait : « Tu es un ange !.. tu es un ange ! » Et il sentait contre son ventre la bosse de l’enfant déjà fort.

VIII

Rien de nouveau ne survint jusqu’au terme de la grossesse.

Cora accoucha d’une fille dans les derniers jours de septembre. Elle fut appelée Désirée ; mais, comme on voulait faire un baptême solennel, on décida qu’il n’aurait lieu que l’été suivant, dans la propriété qu’ils allaient acheter.

Ils la choisirent à Asnières, sur le coteau qui domine la Seine.

De grands événements s’étaient accomplis pendant l’hiver. Aussitôt l’héritage acquis, Cachelin avait réclamé sa retraite, qui fut aussitôt liquidée, et il avait quitté le bureau. Il occupait ses loisirs à découper, au moyen d’une fine scie mécanique, des couvercles de boites à cigares. Il en faisait des horloges, des coffrets, des jardinières, toutes sortes de petits meubles étranges. Il se passionnait pour cette besogne, dont le goût lui était venu en apercevant un marchand ambulant travailler ainsi ces plaques de bois, sur l’avenue de l’Opéra. Et il fallait que tout le monde admirât chaque jour ses dessins nouveaux, d’une complication savante et puérile.

Lui-même, émerveillé devant son œuvre, répétait sans cesse : « C’est étonnant ce qu’on arrive à faire ! »

Le sous-chef, M. Rabot, étant mort enfin, Lesable remplissait les fonctions de sa charge, bien qu’il n’en reçût pas le titre, car il n’avait point le temps de grade nécessaire depuis sa dernière nomination.

Cora était devenue tout de suite une femme différente, plus réservée, plus élégante, ayant compris, deviné, flairé toutes les transformations qu’impose la fortune.

Elle fit, à l’occasion du jour de l’an, une visite à l’épouse du chef, grosse personne restée provinciale après trente-cinq ans de séjour à Paris, et elle mit tant de grâce et de séduction à la prier d’être la marraine de son enfant, que Mme Torchebeuf accepta. Le grand-père Cachelin fut parrain.

La cérémonie eut lieu par un dimanche éclatant de juin. Tout le bureau était convié, sauf le beau Maze, qu’on ne voyait plus.

À neuf heures, Lesable attendait devant la gare le train de Paris, tandis qu’un groom en livrée à gros boutons dorés tenait par la bride un poney dodu devant un panier tout neuf.

La machine au loin siffla, puis apparut, traînant son chapelet de voitures d’où s’échappa un flot de voyageurs. M. Torchebeuf sortit d’un wagon de première classe, avec sa femme en toilette éclatante, tandis que, d’un wagon de deuxième, Pitolet et Boissel descendaient. On n’avait point osé inviter le père Savon, mais il était entendu qu’on le rencontrerait par hasard, dans l’après-midi, et qu’on l’amènerait dîner avec l’assentiment du chef.

Lesable s’élança au-devant de son supérieur, qui s’avançait tout petit dans sa redingote fleurie par sa grande décoration pareille à une rose rouge épanouie. Son crâne énorme, surmonté d’un chapeau à larges ailes, écrasait son corps chétif, lui donnait un aspect de phénomène ; et sa femme, en se haussant un rien sur la pointe des pieds, pouvait regarder sans peine par-dessus sa tête.

Léopold, radieux, s’inclinait, remerciait. Il les fit monter dans le panier, puis courant vers ses deux collègues qui s’en venaient modestement derrière, il leur serra les mains en s’excusant de ne les pouvoir porter aussi dans sa voiture trop petite : « Suivez le quai, vous arriverez devant ma porte : Villa Désirée, la quatrième après le tournant. Dépêchez-vous. »

Et, montant dans sa voiture, il saisit les guides et partit, tandis que le groom sautait lestement sur le petit siège de derrière.

La cérémonie eut lieu dans les meilleures conditions. Puis on rentra pour déjeuner. Chacun, sous sa serviette, trouva un cadeau proportionné à l’importance de l’invité. La marraine eut un bracelet d’or massif, son mari une épingle de cravate en rubis, Boissel un portefeuille en cuir de Russie, et Pitolet une superbe pipe d’écume. C’était Désirée, disait-on, qui offrait ces présents à ses nouveaux amis.

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