Guy de Maupassant - Miss Harriet (1884)
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La plupart des contes ont fait l'objet d'une publication antérieure dans des journaux comme Le Gaulois ou Gil Blas, parfois sous le pseudonyme de Maufrigneuse. Le recueil est publié le 22 avril 1884 chez l'éditeur Victor Havard.
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Mme Torchebeuf, rouge de confusion et de plaisir, mit à son gros bras le cercle brillant, et comme le chef avait une mince cravate noire qui ne pouvait porter d’épingle, il piqua le bijou sur le revers de sa redingote, au-dessous de la Légion d’honneur, comme autre croix d’ordre inférieur.
Par la fenêtre, on découvrait un grand ruban de rivière, montant vers Suresnes, le long des berges plantées d’arbres. Le soleil tombait en pluie sur l’eau, en faisait un fleuve de feu. Le commencement du repas fut grave, rendu sérieux par la présence de M. et Mme Torchebeuf. Puis on s’égaya. Cachelin lâchait des plaisanteries de poids, qu’il se sentait permises, étant riche et on riait. De Pitolet ou de Boissel, elles auraient certainement choqué.
Au dessert, il fallut apporter l’enfant, que chaque convive embrassa. Noyé dans une neige de dentelles, il regardait ces gens de ses yeux bleus, troubles et sans pensée, et il tournait un peu sa tête bouffie où semblait s’éveiller un commencement d’attention.
Pitolet, au milieu du bruit des voix, glissa dans l’oreille de son voisin Boissel : « Elle a l’air d’une petite Mazette. »
Le mot courut au ministère, le lendemain.
Cependant, deux heures venaient de sonner ; on avait bu les liqueurs, et Cachelin proposa de visiter la propriété, puis d’aller faire un tour au bord de la Seine.
Les convives, en procession, circulèrent de pièce en pièce, depuis la cave jusqu’au grenier, puis ils parcoururent le jardin, d’arbre en arbre, de plante en plante, puis on se divisa en deux bandes pour la promenade.
Cachelin, un peu gêné près des dames, entraîna Boissel et Pitolet dans les cafés de la rive, tandis que Mmes Torchebeuf et Lesable, avec leurs maris, remontaient sur l’autre berge, des femmes honnêtes ne pouvant se mêler au monde débraillé du dimanche.
Elles allaient avec lenteur, sur le chemin de halage, suivies des deux hommes qui causaient gravement du bureau.
Sur le fleuve, des yoles passaient, enlevées à longs coups d’aviron par des gaillards aux bras nus dont les muscles roulaient sous la chair brûlée. Les canotières, allongées sur des peaux de bêtes noires ou blanches, gouvernaient la barre, engourdies sous le soleil, tenant ouvertes sur leur tête, comme des fleurs énormes flottant sur l’eau, des ombrelles de soie rouge, jaune ou bleue. Des cris volaient d’une barque à l’autre, des appels et des engueulades ; et un bruit lointain de voix humaines, confus et continu, indiquait, là-bas, la foule grouillante des jours de fête.
Des files de pêcheurs à la ligne restaient immobiles, tout le long de la rivière ; tandis que des nageurs presque nus, debout dans de lourdes embarcations de pêcheurs, piquaient des têtes, remontaient dans leurs bateaux et ressautaient dans le courant.
Mme Torchebeuf, surprise, regardait. Cora lui dit : « C’est ainsi tous les dimanches. Cela me gâte ce charmant pays. »
Un canot venait doucement. Deux femmes, ramant, traînaient deux gaillards couchés au fond. Une d’elle cria vers la berge : « Ohé ! ohé ! les femmes honnêtes ! J’ai un homme à vendre, pas cher, voulez-vous ? »
Cora, se détournant avec mépris, passa son bras sous celui de son invitée : « On ne peut même rester ici, allons-nous-en. Comme ces créatures sont infâmes ! »
Et elles repartirent. M. Torchebeuf disait à Lesable : « C’est entendu pour le 1er janvier. Le directeur me l’a formellement promis. »
Et Lesable répondait : « Je ne sais comment vous remercier, mon cher maître. »
En rentrant, ils trouvèrent Cachelin, Pitolet et Boissel riant aux larmes et portant presque le père Savon, trouvé sur la berge avec une cocotte, affirmaient-ils par plaisanterie.
Le vieux, effaré, répétait : « Ça n’est pas vrai ; non, ça n’est pas vrai. Ça n’est pas bien de dire ça, Monsieur Cachelin, ça n’est pas bien. »
Et Cachelin, suffoquant, criait : « Ah ! vieux farceur ! Tu l’appelais : “Ma petite plume d’oie chérie.” Ah ! nous le tenons, le polisson ! »
Ces dames elles-mêmes se mirent à rire, tant le bonhomme semblait perdu.
Cachelin reprit : « Si Monsieur Torchebeuf le permet, nous allons le garder prisonnier pour sa peine, et il dînera avec nous ? »
Le chef consentit avec bienveillance. Et on continua à rire sur la dame abandonnée par le vieux qui protestait toujours, désolé de cette mauvaise farce.
Ce fut là, jusqu’au soir, un sujet à mots d’esprit inépuisable, qui prêta même à des grivoiseries.
Cora et Mme Torchebeuf, assises sous la tente sur le perron, regardaient les reflets du couchant. Le soleil jetait dans les feuilles une poussière de pourpre. Aucun souffle ne remuait les branches ; une paix sereine, infinie, tombait du ciel flamboyant et calme.
Quelques bateaux passaient encore, plus lents, rentrant au garage.
Cora demanda : « Il parait que ce pauvre M. Savon a épousé une gueuse ? »
Mme Torchebeuf, au courant de toutes les choses du bureau, répondit : « Oui, une orpheline beaucoup trop jeune, qui l’a trompé avec un mauvais sujet et qui a fini par s’enfuir avec lui. » Puis la grosse dame ajouta : « Je dis que c’était un mauvais sujet, je n’en sais rien. On prétend qu’ils s’aimaient beaucoup. Dans tous les cas, le père Savon n’est pas séduisant. »
Mme Lesable reprit gravement : « Cela n’excuse rien. Le pauvre homme est bien à plaindre. Notre voisin d’à côté, M. Barbou, est dans le même cas. Sa femme s’est éprise d’une sorte de peintre qui passait les étés ici et elle est partie avec lui à l’étranger. Je ne comprends pas qu’une femme tombe jusque-là. À mon avis, il devrait y avoir un châtiment spécial pour de pareilles misérables qui apportent la honte dans une famille. »
Au bout de l’allée, la nourrice apparut, portant Désirée dans ses dentelles. L’enfant venait vers les deux dames, toute rose dans la nuée d’or rouge du soir. Elle regardait le ciel de feu de ce même œil pâle, étonné et vague qu’elle promenait sur les visages.
Tous les hommes, qui causaient plus loin, se rapprochèrent ; et Cachelin, saisissant sa petite-fille, l’éleva au bout de ses bras comme s’il eût voulu la porter dans le firmament. Elle se profilait sur le fond brillant de l’horizon avec sa longue robe blanche qui tombait jusqu’à terre. Et le grand-père s’écria : « Voilà ce qu’il y a de meilleur au monde, n’est-ce pas, père Savon ? »
Et le vieux ne répondit pas, n’ayant rien à dire, ou, peut-être, pensant trop de choses.
Un domestique ouvrit la porte du perron, en annonçant : « Madame est servie ! »
15 mars — 26 avril 1884
Denis
À Léon Chapron.
I
Monsieur Marambot ouvrit la lettre que lui remettait Denis, son serviteur, et il sourit.
Denis, depuis vingt ans dans la maison, petit homme trapu et jovial, qu’on citait dans toute la contrée comme le modèle des domestiques, demanda :
— Monsieur est content, Monsieur a reçu une bonne nouvelle ?
M. Marambot n’était pas riche. Ancien pharmacien de village, célibataire, il vivait d’un petit revenu acquis avec peine en vendant des drogues aux paysans. Il répondit :
— Oui, mon garçon. Le père Malois recule devant le procès dont je le menace ; je recevrai demain mon argent. Cinq mille francs ne font pas de mal dans la caisse d’un vieux garçon.
Et M. Marambot se frottait les mains. C’était un homme d’un caractère résigné, plutôt triste que gai, incapable d’un effort prolongé, nonchalant dans ses affaires.
Il aurait pu certainement gagner une aisance plus considérable en profitant du décès de confrères établis en des centres importants, pour aller occuper leur place et prendre leur clientèle. Mais l’ennui de déménager, et la pensée de toutes les démarches qu’il lui faudrait accomplir, l’avaient sans cesse retenu ; et il se contentait de dire après deux jours de réflexion :
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