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Guy de Maupassant: La petite Roque (1886)

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Guy de Maupassant La petite Roque (1886)

La petite Roque (1886): краткое содержание, описание и аннотация

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La Petite Roque est une nouvelle de Maupassant, parue en 1885. La Petite Roque est d'abord publiée dans Gil Blas du 18 au 23 décembre 1885, puis reprise dans le recueil La Petite Roque paru le 10 mai 18861. La nouvelle de Maupassant a été adaptée à la télévision en 1986 par Claude Santelli.

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Un roulement de voiture leur fit tourner la tête. C’étaient le substitut, le médecin et le greffier du tribunal qui arrivaient à leur tour. On recommença les recherches tout en causant avec animation.

Renardet dit tout à coup :

— Savez-vous que je vous garde à déjeuner ?

Tout le monde accepta avec des sourires, et le juge d’instruction, trouvant qu’on s’était assez occupé, pour ce jour-là, de la petite Roque, se tourna vers le maire :

— Je peux faire porter chez vous le corps, n’est-ce pas Vous avez bien une chambre pour me le garder jusqu’à ce soir.

L’autre se troubla, balbutiant :

— Oui, non… non… A vrai dire, j’aime mieux qu’il n’entre pas chez moi à cause… à cause de mes domestiques… qui… qui parlent déjà de revenants dans… dans ma tour, dans la tour du Renard… Vous savez je ne pourrais plus en garder un seul… Non… J’aime mieux ne pas l’avoir chez moi.

Le magistrat se mit à sourire :

— Bon… Je vais le faire emporter tout de suite à Roüy, pour l’examen légal. Et se tournant vers le substitut : « Je peux me servir de votre voiture, n’est-ce pas ?

— Oui, parfaitement. »

Tout le monde revint vers le cadavre. La Roque, maintenant assise à côté de sa fille, lui tenait la main, et elle regardait devant elle, d’un œil vague et hébété.

Les deux médecins essayèrent de l’emmener pour qu’elle ne vît pas enlever la petite ; mais elle comprit tout de suite ce qu’on allait faire, et, se jetant sur le corps, elle le saisit à pleins bras. Couchée dessus, elle criait :

— Vous ne l’aurez pas, c’est à moi, c’est à moi à c’t’heure. On me l’a tuée ; j’veux la garder, vous l’aurez pas !

Tous les hommes, troublés et indécis, restaient debout autour d’elle. Renardet se mit à genoux pour lui parler.

— Ecoutez, la Roque, il le faut, pour savoir celui qui l’a tuée ; sans ça on ne saurait pas ; il faut bien qu’on le cherche pour le punir. On vous la rendra quand on l’aura trouvé, je vous le promets.

Cette raison ébranla la femme et une haine s’éveillant dans son regard affolé :

— Alors on le prendra ? dit-elle.

— Oui, je vous le promets.

Elle se releva, décidée à laisser faire ces gens ; mais le capitaine ayant murmuré : « C’est surprenant qu’on ne retrouve pas ses vêtements », une idée nouvelle qu’elle n’avait pas encore eue, entra brusquement dans sa tête de paysanne et elle se demanda : « Oùs qu’é sont ses hardes ; c’est à mé. Je les veux. Oùs qu’on les a mises ? »

On lui expliqua comment elles demeuraient introuvables ; alors elle les réclama avec une obstination désespérée, pleurant et gémissant : « C’est à mé, je les veux ; oùs qu’é sont, je les veux ? »

Plus on tentait de la calmer, plus elle sanglotait, s’obstinait. Elle ne demandait plus le corps, elle voulait les vêtements, les vêtements de sa fille, autant peut-être par inconsciente cupidité de misérable pour qui une pièce d’argent représente une fortune, que par tendresse maternelle. Et quand le petit corps, roulé en des couvertures qu’on était allé chercher chez Renardet, disparut dans la voiture, la vieille, debout sous les arbres, soutenue par le maire et le capitaine, criait :

— J’ai pu rien, pu rien, pu rien au monde, pu rien, pas seulement son p’tit bonnet, son p’tit bonnet ; j’ai pu rien, pu rien, pas seulement son p’tit bonnet.

Le curé venait d’arriver ; un tout jeune prêtre déjà gras. Il se chargea d’emmener la Roque, et ils s’en allèrent ensemble vers le village. La douleur de la mère s’atténuait sous la parole sacrée de l’ecclésiastique qui lui promettait mille compensations. Mais elle répétait sans cesse

— Si j’avais seulement son p’tit bonnet… s’obstinant à cette idée qui dominait à présent toutes les autres.

Renardet cria de loin :

— Vous déjeunez avec nous, Monsieur l’abbé. Dans une heure.

Le prêtre tourna la tête et répondit :

— Volontiers, Monsieur le maire. Je serai chez vous à midi. Et tout le monde se dirigea vers la maison dont on apercevait à travers les branches la façade grise et la grande tour plantée au bord de la Brindille.

Le repas dura longtemps ; on parlait du crime. Tout le monde se trouva du même avis ; il avait été accompli par quelque rôdeur, passant là par hasard, pendant que la petite prenait un bain.

Puis les magistrats retournèrent à Roüy, en annonçant qu’ils reviendraient le lendemain de bonne heure ; le médecin et le curé rentrèrent chez eux, tandis que Renardet après une longue promenade par les prairies, s’en revint sous la futaie où il se promena jusqu’à la nuit, à pas lents, les mains derrière le dos.

Il se coucha de fort bonne heure et il dormait encore le lendemain quand le juge d’instruction pénétra dans sa chambre. Il se frottait les mains ; il avait l’air content ; il dit :

— Ah-ah ! Vous dormez encore ! Eh bien ! Mon cher, nous avons du nouveau ce matin.

— Quoi donc ?

— Oh ! Quelque chose de singulier. Vous vous rappelez bien comme la mère réclamait, hier, un souvenir de sa fille, son petit bonnet, surtout. Eh bien ! En ouvrant sa porte, ce matin, elle a trouvé, sur le seuil, les deux petits sabots de l’enfant. Cela prouve que le crime a été commis par quelqu’un du pays, par quelqu’un qui a eu pitié d’elle. Voilà en outre le facteur Médéric qui m’apporte le dé, le couteau et l’étui à aiguilles de la morte. Donc l’homme, en emportant les vêtements pour les cacher, a laissé tomber les objets contenus dans la poche. Pour moi, j’attache surtout de l’importance au fait des sabots qui indique une certaine culture morale et une faculté d’attendrissement chez l’assassin. Nous allons donc, si vous le voulez bien, passer en revue ensemble les principaux habitants de votre pays.

Le maire s’était levé. Il sonna afin qu’on lui apportât de l’eau chaude pour sa barbe. Il disait :

— Volontiers ; mais ce sera assez long, et nous pouvons commencer tout de suite.

M. Putoin s’était assis à cheval sur une chaise, continuant, même dans les appartements, sa manie d’équitation.

M. Renardet, à présent, se couvrait le menton de mousse blanche en se regardant dans la glace ; puis il aiguisa son rasoir sur le cuir et il reprit :

— Le principal habitant de Carvelin s’appelle Joseph Renardet, maire, riche propriétaire, homme bourru qui bat les gardes et les cochers…

Le juge d’instruction se mit à rire :

— Cela suffit ; passons au suivant…

— Le second en importance est M. Pelledent, adjoint, éleveur de bœufs, également riche propriétaire, paysan madré, très sournois, très retors en toute question d’argent, mais incapable, à mon avis, d’avoir commis un tel forfait.

M. Putoin dit :

— Passons.

Alors, tout en se rasant et se lavant, Renardet continua l’inspection morale de tous les habitants de Carvelin. Après deux heures de discussion, leurs soupçons s’étaient arrêtés sur trois individus assez suspects : un braconnier nommé Cavalle, un pêcheur de traites et d’écrevisses nommé Paquet, et un piqueur de bœufs nommé Clovis.

II

Les recherches durèrent tout l’été ; on ne découvrit pas le criminel. Ceux qu’on soupçonna et qu’on arrêta prouvèrent facilement leur innocence, et le parquet dut renoncer à la poursuite du coupable.

Mais cet assassinat semblait avoir ému le pays entier d’une façon singulière. Il était resté aux âmes des habitants une inquiétude, une vague peur, une sensation d’effroi mystérieux, venue non seulement de l’impossibilité de découvrir aucune trace, mais aussi et surtout de cette étrange trouvaille des sabots devant la porte de la Roque, le lendemain. La certitude que le meurtrier avait assisté aux constatations, qu’il vivait encore dans le village, sans doute, hantait les esprits, les obsédait, paraissait planer sur le pays comme une incessante menace.

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