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Guy de Maupassant: Chroniques

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Guy de Maupassant Chroniques

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C'est le besoin d'argent qui, très tôt, pousse le jeune Maupassant, alors employé de ministère, à donner des articles de critique littéraire. Mais il rechigne un peu à se lier à un journal comme à se livrer à une écriture trop hâtive : « Jamais mon nom au bas d'une chronique écrite en moins de deux heures. » Et cependant, après la publication de « Boule de suif » au printemps de 1880 - il a trente ans tout juste -, sa réputation de conteur change la donne : c'est une rémunération d'écrivain reconnu qu'on lui offre et, l'année suivante, une soixantaine de chroniques paraissent dans Le Gaulois. D'autres journaux accueilleront aussi sa signature jusqu'à ce que, en 1887, il décide de pleinement se consacrer à ses derniers livres. Mais il aura écrit près de deux cent cinquante chroniques, dont le présent volume offre une anthologie ordonnée selon quatre grands thèmes : société et politique, mœurs du jour, flâneries et voyages, lettres et arts. Ainsi se dessine un témoignage capital sur son époque, mais ainsi se construit aussi une part de son œuvre qu'on ne saurait négliger : dans les journaux, les chroniques alternent avec les contes ou les nouvelles, et des parentés de structure ou de thèmes ne manquent pas d'apparaître au point que l'on hésite à faire de tel texte une nouvelle plutôt qu'une chronique. Assurément, l'unité est ici celle d'un monde et d'une époque : mais c'est aussi bien celle que leur imposent le regard et la plume d'un homme qui a pu se dire « acteur et spectateur de lui-même et des autres ».

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La plage dont la beauté célèbre a été si souvent illustrée par les peintres, semble un décor de féerie avec ses deux merveilleuses déchirures de falaise qu’on nomme les Portes. Elle s’étend en amphithéâtre régulier dont le Casino occupe le centre ; et le village, une poignée de maisons plantées dans tous les sens, tournant leurs faces de tous les côtés, maniérées, irrégulières et drôles, paraît jeté du ciel par la main de quelque semeur et avoir pris racine au hasard de la chute. Poussé aux bords des flots, il ferme l’extrémité d’une adorable vallée aux lointains ondoyants et dont les collines, de chaque côté, sont criblées de chalets disparaissant sous les arbres de leurs jardins.

Aux environs, de petits vallons sans nombre, des ravins sauvages pleins de bruyères et d’ajoncs s’étendent dans tous les sens ; et souvent, au détour d’un sentier, on aperçoit là-bas, dans une échancrure profonde, la vaste mer bleue, éclatante de lumière, avec une voile blanche à l’horizon.

On marche dans la senteur des côtes marines, fouetté par l’air léger du large, l’esprit perdu, le corps heureux de toutes ces sensations fraîches, quand des rires vous font tourner la tête ; et des femmes élégantes, à la taille mince, au grand chapeau de paille tombant sur les yeux, semant dans la brise saine leurs parfums troublants de Parisiennes, passent, joyeuses, à vos côtés.

N’allez point croire toutefois, ô jeunes gens frivoles qui, poursuivant Vénus jusqu’à son flot natal, ne recherchez dans les stations balnéaires qu’aventures galantes et liaisons éphémères, qu’Étretat soit pour vous un Eldorado.

Sans doute l’amour tient, comme partout, une large place sur le rivage coquet d’Étretat ; et, si le docteur de Miramont, l’aimable médecin des bains, garde sur sa figure malicieuse un sourire que rien n’efface, cela tient, assure-t-on, aux confidences que lui font certaines de ses belles clientes.

Mais le scandale est à peu près inconnu sur les rivages que découvrit Alphonse Karr, et, s’il arrive qu’un Lovelace havrais ou fécampois trouve, par grande fortune, le placement de ses séductions semi-rurales, le pays tout entier s’en émeut et les conversations en sont défrayées pour la saison.

Étretat est un terrain mixte où l’artiste et le bourgeois, ces ennemis séculaires, se rencontrent et s’unissent contre l’invasion de la basse gomme et du monde fractionné.

Offenbach, Faure, Lourdel, les peintres Landelle, Merle, Fuhel, Olivié, Lepoitevin, etc., etc., y possèdent de charmantes villas où leurs familles et quelquefois eux-mêmes s’installent à la première feuille nouvelle, pour ne s’en aller qu’à la première gelée.

La vie s’y écoule doucement, sans émotions vives et sans incidents dramatiques.

Les propriétaires descendent à la mer invariablement tous les matins (le ciel le permettant), vers dix heures.

Les hommes vont au Casino, lisent les journaux, jouent au billard ou fument sur la terrasse. Les femmes préfèrent la plage, dure, caillouteuse, mais par cela même toujours sèche et propre, et travaillent à l’abri d’une tente de toile, ou le plus souvent enfouies dans ces horribles paniers qui rappellent, en fort laid, les antiques tonneaux des ravaudeuses.

Autour des dames et à leurs pieds, les hommes que n’absorbe pas le Casino s’assoient ou se couchent sur le galet, lorsque leur âge le leur permet, et les conversations s’engagent et se poursuivent jusqu’à onze heures et demie.

Entre les groupes, quelques personnages plus mûrs, qui craindraient d’accuser leur âge en s’affaissant sur une chaise, se tiennent debout, jetant sur de plus souples un regard chargé d’envie et n’osant s’aventurer sur le galet roulant. Le tout aimable Paccini, vif comme un écureuil, entreprenant tout comme s’il souhaitait des conquêtes, sourit, salue, complimente, admire, à droite, à gauche, au nord, au midi, sans préférence et sans choix.

Chacun le croit son ami le plus cher, et chaque femme entretient tout au fond de son cœur un petit sentiment d’affectueuse compassion pour cet amoureux respectueux et discret qui l’a distinguée... au même titre que toutes les autres.

Et cependant Paccini n’est point banal, il sait, autant que le comporte sa nature bienveillante, haïr ses ennemis ; il a, comme les mortels moins doués, des sympathies et des antipathies. Tout d’abord, et pour ne point se tromper, il improvise un quatrain flatteur à l’intention de chaque baigneur et de chaque baigneuse ; ces quatrains-là sont copiés à profusion, répandus dans les châteaux, les chaumières et les cabines, publiés si besoin est, par le tambour de la localité. Puis, il fait un triage, classe à part ceux qu’il n’aime point et leur dédie de nouveaux quatrains, ceux-là perfides et malfaisants, et qui ne sont lus qu’en petit comité.

Au fond, il préfère tout le monde ; mais il n’aime que son excellente et digne femme.

Mme M... qui a eu la triste fortune de lui inspirer un quatrain seconde manière, est l’une des physionomies de cette aimable plage.

Grande, brune à l’excès, le nez busqué, fuyant par une chute rapide sous un binocle impérieux, Mme M... a certains amis dévoués que lui vaut son cœur excellent, et bon nombre d’ennemis qu’elle doit à son esprit caustique.

Jadis reine municipale de ce petit bourg, elle dominait dans le conseil et à la mairie ; améliorant, réformant, modifiant, transformant, luttant héroïquement contre la routine, tandis que son mari, architecte de grand mérite et homme d’esprit par surcroît, traçait le plan d’un Étretat nouveau, fait de marbre et de porphyre.

Hélas nous vivons en des temps où les gouvernements les mieux intentionnés succombent sous l’ingratitude de leurs administrés. M. M... n’est plus maire ; Mme M... conserve dans sa retraite cette austère majesté qui n’appartient qu’aux souveraines déchues.

Elle n’aime point les femmes et ne s’en cache guère. Républicaine, cela va sans dire, elle fréquentait l’Olympe du faubourg Saint-Honoré et s’y trouvait comme chez elle.

Mme Grévy n’avait pas de secret pour Mme M..., et ses conseils étaient fort écoutés.

Toutefois elle paraît dégoûtée de la politique et ne parle de l’Élysée qu’avec une extrême réserve.

Son chalet, que presse amoureusement la maison de Faure, est de bonne construction, à la fois élégante et solide, mais de style inconnu. Une ombre de gothique, une terrasse à l’italienne, une charpente suisse, le tout est d’un joli effet, et commode, contrairement à l’usage.

La maison Faure, la maison Desfossés – d’aimables Parisiens devenus riches par la grâce du Petit Journal et de l’intelligence – ont, si je ne me trompe, même origine, et par conséquent, un air de famille très prononcé. Toutes trois sont sur la plage, à la porte même du Casino.

Les propriétaires qui habitent la côte de Fécamp sont relativement assez loin de la mer ; aussi, pour la plupart, ils s’y rendent ou tout au moins en reviennent en voiture.

Offenbach est le premier occupant : villa superbe, le plus grand et le plus beau salon d’Étretat. Petit salon peint par Benedict-Masson, cabinet de travail boisé jusqu’au plafond, grande cheminée en chêne sculpté, sur laquelle se détachent en plein bois un violon, une flûte et un cahier de musique tout grand ouvert ; un motif d’Orphée aux Enfers et la Chanson de Fortunio, burinés au poinçon.

Un peu plus loin, sur la côte, l’imposant castel du prince Lubomirski ; plus haut, presque sur la crête de la falaise, une tour crénelée, ruine moderne, édifiée par Dollingen, un courtier d’annonces qui fut homme de lettres à ses heures.

Dollingen était fier de son castel ; il avait hissé sur sa plate-forme un canon que l’on tirait lorsque le maître arrivait de Paris ; au canon il ajouta bientôt une bannière féodale, puis une potence à laquelle il attacha un squelette humain. Du coup, l’autorité locale intervint et un arrêté motivé de M. le maire supprima potence, bannière et canon.

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