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Guy de Maupassant: Chroniques

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Guy de Maupassant Chroniques

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C'est le besoin d'argent qui, très tôt, pousse le jeune Maupassant, alors employé de ministère, à donner des articles de critique littéraire. Mais il rechigne un peu à se lier à un journal comme à se livrer à une écriture trop hâtive : « Jamais mon nom au bas d'une chronique écrite en moins de deux heures. » Et cependant, après la publication de « Boule de suif » au printemps de 1880 - il a trente ans tout juste -, sa réputation de conteur change la donne : c'est une rémunération d'écrivain reconnu qu'on lui offre et, l'année suivante, une soixantaine de chroniques paraissent dans Le Gaulois. D'autres journaux accueilleront aussi sa signature jusqu'à ce que, en 1887, il décide de pleinement se consacrer à ses derniers livres. Mais il aura écrit près de deux cent cinquante chroniques, dont le présent volume offre une anthologie ordonnée selon quatre grands thèmes : société et politique, mœurs du jour, flâneries et voyages, lettres et arts. Ainsi se dessine un témoignage capital sur son époque, mais ainsi se construit aussi une part de son œuvre qu'on ne saurait négliger : dans les journaux, les chroniques alternent avec les contes ou les nouvelles, et des parentés de structure ou de thèmes ne manquent pas d'apparaître au point que l'on hésite à faire de tel texte une nouvelle plutôt qu'une chronique. Assurément, l'unité est ici celle d'un monde et d'une époque : mais c'est aussi bien celle que leur imposent le regard et la plume d'un homme qui a pu se dire « acteur et spectateur de lui-même et des autres ».

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Sainte-Beuve s’efforce de garder entre les deux écoles un équilibre bien difficile. Son balancier penche tantôt d’un côté et tantôt de l’autre ; il s’empresse de reprendre par ici ce qu’il a cédé par là ; aussi ne parvient-on guère à dégager nettement sa pensée et on pourrait presque lui reprocher d’être trop impartial.

Peut-être a-t-il, en certaines places, méconnu la question ? Et, en voulant être absolument juste, finit-il par ne plus l’être ? Il compare trop et ne distingue pas assez.

Il énumère tous les bienfaits dont la langue est redevable à Malherbe. Il en cite des enseignements excellents qui touchent par plus d’un endroit à la remarquable poétique de M. Théodore de Banville, tels que celui-ci : « On trouve de plus beaux vers en rapprochant des mots éloignés qu’en joignant ceux qui n’ont quasi qu’une même signification. » Puis il se demande si de semblables hommes ne frappent pas d’impuissance une littérature naissante, en ne lui laissant que cette devise : « Abstiens-toi. » Il lui reproche d’être un arrangeur de syllabes et de n’avoir pas toujours compris ses devanciers.

Tout cela est fort juste sans doute : mais qu’on se dise bien que Malherbe est encore moins un poète que Boileau ; qu’il faut lire ses préceptes et non ses œuvres ; que c’est un grammairien, un faiseur de prosodies et non un faiseur de vers ; et que, malgré sa sévérité exagérée, il a laissé une quantité d’inestimables enseignements. On ne frappe point une langue de stérilité en lui imposant des règles ; le génie audacieux et libre saura toujours bien l’en affranchir comme de lisières inutiles ; elles ne peuvent gêner que les poètes médiocres en les forçant à devenir supportables.

Sainte-Beuve dit un peu plus loin :

« Le vers, à notre sens, ne se fabrique pas de pièces et de morceaux plus ou moins adaptés entre eux, mais il s’engendre au sein du génie par une création intime et obscure. – Le génie n’agissant pas toujours avec une force suffisante, il arrive qu’à côté des parties complètes il s’en trouve d’autres ébauchées à peine. »

Non seulement le génie n’agit pas toujours avec une puissance égale, mais il serait ridicule et déplacé d’avoir partout et toujours du génie. Après les passages sublimes qu’il emplit de son souffle, où toutes les hardiesses sont permises, arrivent forcément des périodes de calme et de transition. C’est alors que le poète doit user d’un art suprême pour que ces parties, au lieu d’être ébauchées à peine, comme dit Sainte-Beuve, soient au contraire parfaites, grâce à la science absolue du langage : c’est alors aussi que deviennent nécessaires les préceptes de Malherbe qui enseignent le moyen de suppléer par le talent acquis à l’inspiration défaillante.

Le plus grand reproche qu’on puisse adresser à cet austère pédagogue, c’est que, n’ayant point lui-même de génie, il a tout à fait oublié que d’autres en pouvaient avoir, et que si les lois qu’il établissait étaient une barrière pour la foule, elles ne devaient pas en être une pour ces hommes-là.

Il a presque éteint le rire autour de lui, mais le vieux bon mot spirituel succombait déjà sous les fleurs d’une rhétorique précieuse et fade, et je ne sache pas qu’il ait nus un frein à la formidable gaieté que devait réveiller Molière.

Il a enchaîné les galantes métaphores qui étouffaient la jeune poésie, mais n’a pas arrêté les élans du grand Corneille.

En somme il a entrevu ce que pouvait être le vers, alors que beaucoup ne s’en étaient pas douté ; ce qui n’empêche point qu’il ait été souvent aveugle, qu’il ait manqué de jugement, de grandeur et de compréhension et partagé bien des erreurs. La plus grande qu’on puisse reprocher à presque tous les écrivains de ce temps, c’est d’avoir cru que la poésie se trouvait dans certaines choses à l’exclusion de toutes les autres, ainsi le printemps, la rosée, les fleurs, le soleil, la lune et les étoiles, et encore ne les invoquaient-ils, le plus souvent, que pour faire des comparaisons aux dames ; lorsqu’ils abordaient des sujets érotiques, ils se contentaient de les traiter avec esprit, et ne cherchaient point, comme impossible, à en faire jaillir l’inspiration.

La femme a envahi toute cette période littéraire, et son influence y fut néfaste au lieu de s’y montrer créatrice. On croirait presque que la nature ne devenait charitable qu’à cause d’elle, comme cadre de sa beauté et accessoire de sa grâce ; et on songe en relisant tant de fadeurs sentimentales, aux beaux vers de Louis Bouilhet :

Je déteste surtout le barde à l’œil humide
Qui regarde une étoile en murmurant un nom,
Et pour qui la nature immense serait vide
S’il ne portait en croupe ou Lisette ou Ninon,
Ces gens-là sont charmants qui se donnent la peine,
Afin qu’on s’intéresse à ce pauvre univers,
D’attacher des jupons aux arbres de la plaine
Et la cornette blanche au front des coteaux verts...

La beauté est en tout, mais il faut savoir l’en faire sortir ; le poète véritablement original ira toujours la chercher dans les choses où elle est le plus cachée, plutôt qu’en celles où elle apparaît au-dehors et où chacun peut la cueillir. Il n’y a pas de choses poétiques, comme il n’y a pas de choses qui ne le soient point : car la poésie n’existe en réalité que dans le cerveau de celui qui la voit. Qu’on lise, pour s’en convaincre, la merveilleuse « Charogne » de Baudelaire.

Peut-être notre jugement a-t-il paru bien sévère pour le Parnasse du XVIe siècle.

Voici quelle sera notre excuse.

L’Italie, déjà veuve du Dante, avait le Tasse et l’Arioste ; l’Espagne, Lope de Vega ; l’Angleterre, le géant des poètes, l’immense, le merveilleux Shakespeare.

Au milieu de cet épanouissement de génies, de cette éclosion de chefs-d’œuvre, à côté de la magnificence des littératures voisines, combien pâles apparaissent les gentillesses printanières, les bouquets galants, les spirituels fabliaux de nos ingénieux tourneurs de vers.

Heureusement pour l’honneur des lettres françaises qu’un homme aussi grand que le Dante, le Tasse ou l’Arioste, profond comme Cervantes et créateur comme Shakespeare s’était levé sur notre pays. En lui le génie national s’incarna pour jusqu’à la fin des siècles : en lui, selon l’expression de Chateaubriand, devait puiser toute notre littérature à venir. Il dressa des héros énormes comme ceux d’Homère et d’une originalité surprenante. Il répandit sur eux, avec un incomparable style, l’esprit le plus prodigieux, une attendrissante simplicité, un savoir universel et toute la sagesse des philosophies.

Comme un vieux colosse inébranlable, il domine toujours notre littérature, et sa renommée grandit encore à mesure que vieillit son œuvre.

Il illumina tout son siècle ; et la terre qui enfanta maître François Rabelais n’avait plus rien à envier aux gloires des nations ses rivales.

Chroniques. Année 1880

Les Soirées de Médan

(Le Gaulois, 17 avril 1880)

A M. le Directeur du Gaulois.

COMMENT CE LIVRE A ÉTÉ FAIT

Votre journal fut le premier à annoncer les Soirées de Médan, et vous me demandez aujourd’hui quelques détails particuliers sur les origines de ce volume. Il vous paraîtrait intéressant de savoir ce que nous avons prétendu faire, si nous avons voulu affirmer une idée d’école et lancer un manifeste.

Je réponds à ces quelques questions.

Nous n’avons pas la prétention d’être une école. Nous sommes simplement quelques amis, qu’une admiration commune a fait se rencontrer chez Zola, et qu’ensuite une affinité de tempéraments, des sentiments très semblables sur toutes choses, une même tendance philosophique ont liés de plus en plus.

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