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Guy de Maupassant: Chroniques

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Guy de Maupassant Chroniques

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C'est le besoin d'argent qui, très tôt, pousse le jeune Maupassant, alors employé de ministère, à donner des articles de critique littéraire. Mais il rechigne un peu à se lier à un journal comme à se livrer à une écriture trop hâtive : « Jamais mon nom au bas d'une chronique écrite en moins de deux heures. » Et cependant, après la publication de « Boule de suif » au printemps de 1880 - il a trente ans tout juste -, sa réputation de conteur change la donne : c'est une rémunération d'écrivain reconnu qu'on lui offre et, l'année suivante, une soixantaine de chroniques paraissent dans Le Gaulois. D'autres journaux accueilleront aussi sa signature jusqu'à ce que, en 1887, il décide de pleinement se consacrer à ses derniers livres. Mais il aura écrit près de deux cent cinquante chroniques, dont le présent volume offre une anthologie ordonnée selon quatre grands thèmes : société et politique, mœurs du jour, flâneries et voyages, lettres et arts. Ainsi se dessine un témoignage capital sur son époque, mais ainsi se construit aussi une part de son œuvre qu'on ne saurait négliger : dans les journaux, les chroniques alternent avec les contes ou les nouvelles, et des parentés de structure ou de thèmes ne manquent pas d'apparaître au point que l'on hésite à faire de tel texte une nouvelle plutôt qu'une chronique. Assurément, l'unité est ici celle d'un monde et d'une époque : mais c'est aussi bien celle que leur imposent le regard et la plume d'un homme qui a pu se dire « acteur et spectateur de lui-même et des autres ».

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La fin de cette vie est affreuse ; il perdit les yeux « ses pauvres yeux, si bons » et ne put que signer sa dernière lettre à Théophile Gautier.

On songe en fermant ce livre à la tristesse des derniers jours de cet homme de génie qui eut à peine le temps de se savoir célèbre, et n’eut pas celui d’être heureux.

Les poètes français du XVIe siècle

(La Nation, 17 janvier 1877)

L’éditeur Alphonse Lemerre vient d’augmenter l’admirable collection qui sera pour nos descendants ce que sont aujourd’hui pour nous les Elzévir, du premier livre de Sainte-Beuve, intitulé : Tableau historique et critique de la poésie française et du théâtre français au XVe siècle.

Sainte-Beuve a la gloire d’avoir été, sinon le premier explorateur, du moins le vulgarisateur de l’ancienne poésie française. Jusques à lui on la connaissait à peine, seulement par ouï-dire, et comme on connaît certaines contrées fort éloignées par les récits fantaisistes de voyageurs qui prétendent les avoir parcourues. Mais lui, après y avoir pénétré, l’a ouverte à tout le monde ; il en a fait les honneurs, se déclarant son champion, la réhabilitant du discrédit où Malherbe et Boileau l’avaient jetée, et rompant des lances en sa faveur comme un chevalier pour sa dame.

Aujourd’hui que Villon, Clément Marot, Ronsard et sa pléiade, Magny, Desportes, Bertaut et leurs émules nous sont aussi connus que Chénier, Musset et Victor Hugo, il est curieux de relire l’histoire critique qu’en fait Sainte-Beuve, d’apprécier ses jugements et d’étudier ses conclusions. Comme tout inventeur pour sa découverte, il a peut-être une tendresse trop grande pour notre poésie primitive. Le monde cependant a généralement ratifié son admiration ; mais il est à croire qu’on en reviendra quelque peu.

Il nous introduit dans son étude en nous présentant d’abord le doucereux Charles d’Orléans ; puis Villon, le poète populaire, qu’il appelle fripon et libertin. Un des caractères frappants de l’ancienne poésie française, en effet, est de naître hardie, polissonne, graveleuse et roucoulante. C’est une enfant précoce développée pour la « paillardise » ou une certaine sentimentalité printanière, mais qui ignore le plus souvent l’inspiration élevée, le sentiment vrai et la grandeur. Elle est bouffonne, complimenteuse et gentille, presque jamais belle.

Généralement, à l’origine des littératures, domine une simplicité naïve : chez nous ce fut l’effronterie cynique qui était dans les mœurs. On dirait que notre poésie n’a vu le jour que parce qu’elle prêtait un tour ingénieux aux contes érotiques et à la galanterie ; elle n’est guère sortie de là pendant plus d’un siècle. Sans doute, aussi, les poètes éprouvaient un besoin vague de faire des vers ; pris d’attendrissement devant un beau jour de printemps, ils rimaient interminablement sur des rythmes élégants, une kyrielle de strophes aimables qui n’ont qu’un défaut, celui de finir sans raison, comme elles avaient commencé. En effet, on peut continuer indéfiniment de telles variations ; lorsqu’on a passé en revue toutes les fleurs, les plantes et les arbres, depuis la « rose vermillonnette, nouvelette, l’aubépine et l’églantin et le thym », ainsi que tous les oiseaux à commencer par le « gentil rossignolet, nouvelet », il reste encore à parler d’un nombre de choses incalculable qu’il faudrait des années pour énumérer.

Ces litanies de la nature, jointes à une quantité d’élégances où il est question de l’enfant Amour, de sa mère Vénus, d’Apollo, de Mercure, du temple de Cupido et de toute une allégorie mythologique et surannée depuis l’Antiquité païenne, forment le fond ordinaire de l’inspiration poétique de cet âge. Il n’y manque pas une certaine grâce, sans doute, mais cela ne suffit point, et cette littérature n’a qu’un côté vraiment original, c’est l’esprit, le bon mot, la gaillardise, la saillie ingénieuse et gaie. Elle est gauloise et française enfin : notre génération ne l’est peut-être plus assez.

On ne doit pas chercher autre chose chez Clément Marot, auquel Sainte-Beuve lui-même n’accorde qu’une « causerie facile semée de mots vifs et fins, des compliments bien tournés, etc. ». Sa fable du Lion et du Rat est, en ce genre, un vrai bijou.

Avec Joachim du Bellay apparaissent pour la première fois le sentiment et l’émotion vraie. Il précéda Ronsard dans la réforme littéraire, et c’est chez lui qu’on commence à trouver l’image, cette âme de la poésie, qui est le critérium du génie des écrivains.

Sainte-Beuve en cite ce vers pour exemple :

Du cep lascif les longs embrassements

en ajoutant que ses devanciers ne s’en seraient jamais avisés : ce qui est absolument vrai.

Joachim du Bellay employa souvent l’alexandrin, cette forme devenue aujourd’hui si magnifique, méconnue alors et méprisée même par Ronsard, qui l’exclut comme sentant la prose trop facile, comme flasque et manquant de nerf. La cause de cette exclusion est aisée à comprendre. Chez le chef de la Pléiade comme chez ses disciples, le plus souvent, la mignardise remplaçait la grâce, et l’affectation la grandeur, et les vers de dix, de huit syllabes, même de moins, beaucoup plus faciles à faire bons, se prêtaient bien davantage à leur émaillerie poétique.

Chez Ronsard cependant apparaît parfois un talent véritable, exquis, imagé et plein de mouvement.

Ces vers que Sainte-Beuve ne cite pas, ne sont-ils point charmants ?

Tel un chevreuil, quand le printemps détruit
Du froid hiver la poignante gelée ;
Pour mieux brouter la feuille emmiellée,
Hors de son bois, avec l’aube, s’enfuit.
Et seul et sûr loin des chiens et du bruit,
Or sur un mont, or dans une vallée,
Or près d’une onde à l’écart recélée,
Libre s’égaye où son pied le conduit.

Le plus grand mérite de ce poète c’est justement le contraire de ce que lui ont reproché Malherbe et Boileau, dont il ne faut pourtant point mépriser la sévérité excessive ; ils étaient dans leur rôle de censeurs comme Ronsard est dans son rôle d’écrivain. C’est d’avoir rompu la vieille monotonie du langage, d’avoir innové, osé des mots et des images, enrichi le dictionnaire. Il se trouve toujours des Malherbe qui sont d’utiles et académiques grammairiens ; mais ce qui est plus rare et plus désirable, ce sont les grands audacieux, les Ronsard avec du génie !

Les poètes de la Pléiade, Dorat, Amadis Jamyn, Joachim du Bellay, Rémi Belleau, Étienne Jodelle, Pontus de Thiard et leurs innombrables disciples, offrent à différents degrés, les mêmes qualités et défauts que leur chef.

Leur école que combattit le joyeux Jean Passerat, en revenant à la vieille gaieté première, était décidément tombée dans l’afféterie la plus absolue, lorsque parut, enfin un homme débordant d’une inspiration véhémente, satirique terrible et poète superbe par moments, l’ardent Mathurin Régnier. Chez lui, le vers devient roide et vibrant comme la corde tendue d’un arc, et il s’en échappe comme des flèches, des indignations et des violences admirables.

Son image est généralement courte, juste et colorée.

Sainte-Beuve cite ce vers qu’il vante avec raison :

Ainsi que notre poil blanchissent nos désirs.

Régnier attaqua avec tout l’emportement de son libre génie le rigide et méticuleux Malherbe ; celui-ci, du reste, eut l’esprit de rendre justice à son rival.

Enfin Malherbe vint et le premier en France
Fit sentir dans les vers une juste cadence,

a dit Boileau.

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