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Honoré de Balzac: Gobseck

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Honoré de Balzac Gobseck

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1830. La Comédie humaine – Études de mœurs. Premier livre, Scènes de la vie privée – Tome II. Deuxième volume de l’édition Furne 1842 Lors d'une soirée, l'avoué Derville surprend une conversation entre la vicomtesse de Grandlieu et sa fille éprise d'un prétendant sans fortune. Afin de prévenir celle-ci d'une mauvaise aventure, l'avoué Derville raconte une histoire de jeunesse où, simple clerc, il fut témoin d'une transaction entre Gobseck, usurier hors du commun, et la comtesse de Restaud… Jean-Esther Gobseck est un virtuose dans son domaine, il pratique l'usure comme on pratique un art. Dans ce portrait d'un de ses plus puissants personnages, Balzac écrit, là, son premier chef d'oeuvre.

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– Voulez-vous un verre d’eau sucrée? dit la vicomtesse en interrompant Derville.

– Volontiers, répondit-il.

– Mais je ne vois là-dedans rien qui puisse nous concerner, dit madame de Grandlieu en sonnant.

– Sardanapale! s’écria Derville en lâchant son juron, je vais bien réveiller mademoiselle Camille en lui disant que son bonheur dépendait naguère du papa Gobseck, mais comme le bonhomme est mort à l’âge de quatre-vingt-neuf ans, monsieur de Restaud entrera bientôt en possession d’une belle fortune. Ceci veut des explications. Quant à Fanny Malvaut, vous la connaissez, c’est ma femme!

– Le pauvre garçon, répliqua la vicomtesse, avouerait cela devant vingt personnes avec sa franchise ordinaire.

– Je le crierais à tout l’univers, dit l’avoué.

– Buvez, buvez, mon pauvre Derville. Vous ne serez jamais rien, que le plus heureux et le meilleur des hommes.

– Je vous ai laissé rue du Helder, chez une comtesse, s’écria l’oncle en relevant sa tête légèrement assoupie. Qu’en avez-vous fait?

– Quelques jours après la conversation que j’avais eue avec le vieux Hollandais, je passai ma thèse, reprit Derville. Je fus reçu licencié en Droit, et puis avocat. La confiance que le vieil avare avait en moi s’accrut beaucoup. Il me consultait gratuitement sur les affaires épineuses dans lesquelles il s’embarquait d’après des données sûres, et qui eussent semblé mauvaises à tous les praticiens. Cet homme, sur lequel personne n’aurait pu prendre le moindre empire, écoutait mes conseils avec une sorte de respect. Il est vrai qu’il s’en trouvait toujours très-bien. Enfin, le jour où je fus nommé maître-clerc de l’étude où je travaillais depuis trois ans, je quittai la maison de la rue des Grès, et j’allai demeurer chez mon patron, qui me donna la table, le logement et cent cinquante francs par mois. Ce fut un beau jour! Quand je fis mes adieux à l’usurier, il ne me témoigna ni amitié ni déplaisir, il ne m’engagea pas à le venir voir; il me jeta seulement un de ces regards qui, chez lui, semblaient en quelque sorte trahir le don de seconde vue. Au bout de huit jours, je reçus la visite de mon ancien voisin, il m’apportait une affaire assez difficile, une expropriation; il continua ses consultations gratuites avec autant de liberté que s’il me payait. À la fin de la seconde année, de 1818 à 1819, mon patron, homme de plaisir et fort dépensier, se trouva dans une gêne considérable, et fut obligé de vendre sa charge. Quoique en ce moment les Études n’eussent pas acquis la valeur exorbitante à laquelle elles sont montées aujourd’hui, mon patron donnait la sienne, en n’en demandant que cent cinquante mille francs. Un homme actif, instruit, intelligent pouvait vivre honorablement, payer les intérêts de cette somme, et s’en libérer en dix années pour peu qu’il inspirât de confiance. Moi, le septième enfant d’un petit bourgeois de Noyon, je ne possédais pas une obole, et ne connaissais dans le monde d’autre capitaliste que le papa Gobseck. Une pensée ambitieuse, et je ne sais quelle lueur d’espoir me prêtèrent le courage d’aller le trouver. Un soir donc, je cheminai lentement jusqu’à la rue des Grès. Le cœur me battit bien fortement quand je frappai à la sombre maison. Je me souvenais de tout ce que m’avait dit autrefois le vieil avare dans un temps où j’étais bien loin de soupçonner la violence des angoisses qui commençaient au seuil de cette porte. J’allais donc le prier comme tant d’autres. – Eh! bien, non, me dis-je, un honnête homme doit partout garder sa dignité. La fortune ne vaut pas une lâcheté, montrons-nous positif autant que lui. Depuis mon départ, le papa Gobseck avait loué ma chambre pour ne pas avoir de voisin; il avait aussi fait poser une petite chattière grillée au milieu de sa porte, et il ne m’ouvrit qu’après avoir reconnu ma figure. – Hé! bien, me dit-il de sa petite voix flûtée, votre patron vend son Étude. – Comment savez-vous cela? Il n’en a encore parlé qu’à moi. Les lèvres du vieillard se tirèrent vers les coins de sa bouche absolument comme des rideaux, et ce sourire muet fut accompagné d’un regard froid. – Il fallait cela pour que je vous visse chez moi, ajouta-t-il d’un ton sec et après une pause pendant laquelle je demeurai confondu. – Écoutez-moi, monsieur Gobseck, repris-je avec autant de calme que je pus en affecter devant ce vieillard qui fixait sur moi des yeux impassibles dont le feu clair me troublait. Il fit un geste comme pour me dire: – Parlez. – Je sais qu’il est fort difficile de vous émouvoir. Aussi ne perdrai-je pas mon éloquence à essayer de vous peindre la situation d’un clerc sans le sou, qui n’espère qu’en vous, et n’a dans le monde d’autre cœur que le vôtre dans lequel il puisse trouver l’intelligence de son avenir. Laissons le cœur. Les affaires se font comme des affaires, et non comme des romans, avec de la sensiblerie. Voici le fait. L’étude de mon patron rapporte annuellement entre ses mains une vingtaine de mille francs; mais je crois qu’entre les miennes elle en vaudra quarante. Il veut la vendre cinquante mille écus. Je sens là, dis-je en me frappant le front, que si vous pouviez me prêter la somme nécessaire à cette acquisition, je serais libéré dans dix ans. – Voilà parler, répondit le papa Gobseck qui me tendit la main et serra la mienne. Jamais, depuis que je suis dans les affaires, reprit-il, personne ne m’a déduit plus clairement les motifs de sa visite. Des garanties? dit-il en me toisant de la tête aux pieds. Néant, ajouta-t-il après une pause. Quel âge avez-vous? – Vingt-cinq ans dans dix jours, répondis-je; sans cela, je ne pourrais traiter. – Juste! – Hé! bien? – Possible. – Ma foi, il faut aller vite sans cela, j’aurai des enchérisseurs. – Apportez moi demain matin votre extrait de naissance, et nous parlerons de votre affaire: j’y songerai. Le lendemain, à huit heures, j’étais chez le vieillard. Il prit le papier officiel, mit ses lunettes, toussa, cracha, s’enveloppa dans sa houppelande noire, et lut l’extrait des registres de la mairie tout entier. Puis il le tourna, le retourna, me regarda, retoussa, s’agita sur sa chaise, et il me dit: – C’est une affaire que nous allons tâcher d’arranger. Je tressaillis. – Je tire cinquante pour cent de mes fonds, reprit-il, quelquefois cent, deux cents, cinq cents pour cent. À ces mots je pâlis. – Mais, en faveur de notre connaissance, je me contenterai de douze et demi pour cent d’intérêt par… Il hésita. – Eh! bien oui, pour vous je me contenterai de treize pour cent par an. Cela vous va-t-il? – Oui, répondis-je. – Mais si c’est trop, répliqua-t-il, défendez-vous, Grotius! Il m’appelait Grotius en plaisantant. En vous demandant treize pour cent, je fais mon métier; voyez si vous pouvez les payer. Je n’aime pas un homme qui tope à tout. Est-ce trop? – Non, dis-je, je serai quitte pour prendre un plus de mal. – Parbleu! dit-il en me jetant son malicieux regard oblique, vos clients paieront. – Non, de par tous les diables, m’écriai-je, ce sera moi. Je me couperais la main plutôt que d’écorcher le monde! – Bonsoir, me dit le papa Gobseck. – Mais les honoraires sont tarifés, repris-je. – Ils ne le sont pas, reprit-il, pour les transactions, pour les attermoiements, pour les conciliations. Vous pouvez alors compter des mille francs, des six mille francs même, suivant l’importance des intérêts, pour vos conférences, vos courses, vos projets d’actes, vos mémoires et votre verbiage. Il faut savoir rechercher ces sortes d’affaires. Je vous recommanderai comme le plus savant et le plus habile des avoués, je vous enverrai tant de procès de ce genre-là, que vous ferez crever vos confrères de jalousie. Werbrust, Palma, Gigonnet, mes confrères, vous donneront leurs expropriations; et, Dieu sait s’ils en ont! Vous aurez ainsi deux clientèles, celle que vous achetez et celle que je vous ferai. Vous devriez presque me donner quinze pour cent de mes cent cinquante mille francs. – Soit, mais pas plus, dis-je avec la fermeté d’un homme qui ne voulait plus rien accorder au delà. Le papa Gobseck se radoucit et parut content de moi. – Je paierai moi-même, reprit-il, la charge à votre patron, de manière à m’établir un privilége bien solide sur le prix et le cautionnement. – Oh! tout ce que vous voudrez pour les garanties. – Puis, vous m’en représenterez la valeur en quinze lettres de change acceptées en blanc, chacune pour une somme de dix mille francs. – Pourvu que cette double valeur soit constatée. – Non, s’écria Gobseck en m’interrompant. Pourquoi voulez-vous que j’aie plus de confiance en vous que vous n’en avez en moi? Je gardai le silence. – Et puis vous ferez, dit-il en continuant avec un ton de bonhomie, mes affaires sans exiger d’honoraires tant que je vivrai, n’est-ce pas? – Soit, pourvu qu’il n’y ait pas d’avances de fonds. – Juste! dit-il. Ah çà, reprit le vieillard dont la figure avait peine à prendre un air de bonhomie, vous me permettrez d’aller vous voir? – Vous me ferez toujours plaisir. – Oui, mais le matin cela sera bien difficile. Vous aurez vos affaires et j’ai les miennes. – Venez le soir. – Oh! non, répondit-il vivement, vous devez aller dans le monde, voir vos clients. Moi j’ai mes amis, à mon café. – Ses amis! pensai-je. Eh! bien, dis-je? pourquoi ne pas prendre l’heure du dîner? – C’est cela, dit Gobseck. Après la Bourse, à cinq heures. Eh! bien, vous me verrez tous les mercredis et les samedis. Nous causerons de nos affaires comme un couple d’amis. Ah! ah! je suis gai quelquefois. Donnez-moi une aile de perdrix et un verre de vin de Champagne, nous causerons. Je sais bien des choses qu’aujourd’hui l’on peut dire, et qui vous apprendront à connaître les hommes et surtout les femmes. – Va pour la perdrix et le verre de vin de Champagne. – Ne faites pas de folies, autrement vous perdriez ma confiance. Ne prenez pas un grand train de maison. Ayez une vieille bonne, une seule. J’irai vous visiter pour m’assurer de votre santé. J’aurai un capital placé sur votre tête, hé! hé! je dois m’informer de vos affaires. Allons, venez ce soir avec votre patron. – Pourriez-vous me dire, s’il n’y a pas d’indiscrétion à le demander, dis-je au petit vieillard quand nous atteignîmes au seuil de la porte, de quelle importance était mon extrait de baptême dans cette affaire? Jean-Esther Van Gobseck haussa les épaules, sourit malicieusement et me répondit: – Combien la jeunesse est sotte! Apprenez donc, monsieur l’avoué, car il faut que vous le sachiez pour ne pas vous laisser prendre, qu’avant trente ans la probité et le talent sont encore des espèces d’hypothèques. Passé cet âge, l’on ne peut plus compter sur un homme. Et il ferma sa porte. Trois mois après, j’étais avoué. Bientôt j’eus le bonheur, madame, de pouvoir entreprendre les affaires concernant la restitution de vos propriétés. Le gain de ces procès me fit connaître. Malgré les intérêts énormes que j’avais à payer à Gobseck, en moins de cinq ans je me trouvai libre d’engagements. J’épousai Fanny Malvaut que j’aimais sincèrement. La conformité de nos destinées, de nos travaux, de nos succès augmentait la force de nos sentiments. Un de ses oncles, fermier devenu riche, était mort en lui laissant soixante-dix mille francs qui m’aidèrent à m’acquitter. Depuis ce jour, ma vie ne fut que bonheur et prospérité. Ne parlons donc plus de moi, rien n’est insupportable comme un homme heureux. Revenons à nos personnages. Un an après l’acquisition de mon étude, je fus entraîné, presque malgré moi, dans un déjeuner de garçon. Ce repas était la suite d’une gageure perdue par un de mes camarades contre un jeune homme alors fort en vogue dans le monde élégant. Monsieur de Trailles, la fleur du dandysme de ce temps là, jouissait d’une immense réputation…

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