Franz Kafka - Le Procès

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Joseph K., employé de banque modèle et sans problème, est arrêté un matin par des inconnus vêtus d'un uniforme de voyage. K. reste pourtant libre de continuer à vivre comme si rien ne s'était produit, mais il est sans arrêt surveillé et épié par trois de ses collègues de travail. Pensant, au début, que tout cela n'était qu'une vile plaisanterie, K. ne tient pas compte de ce qui se passe. Intrigué par l'absurdité de la situation, il interroge les policiers sur son arrestation et n'obtient aucune réponse: c'est alors qu'un sentiment de culpabilité s'empare de lui. Pour montrer que tout le monde se trompe à son sujet, il accepte de venir à toutes les convocations et de comparaître devant le tribunal. Angoissé, il cherche par tous les moyens à s'innocenter et commence alors à négliger son travail. Sur le conseil de son oncle, il engage un avocat qu'il va renvoyer par la suite à cause de son inefficacité, ce qui le contraint à assurer lui-même sa propre défense devant la Cour de Justice…
Un roman d'une modernité absolue, la grande Oeuvre kafkaïenne: les situations sont impossibles, les personnages irréels, l'histoire peu plausible, et pourtant nous savons tous, lorsque nous lisons ce texte, que Kafka nous parle profondément, véridiquement, de nous, de la société, de ce drôle d'animal social qu'est l'homme.

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«Eh bien, que dis-tu maintenant? demanda l’oncle à qui la lettre avait fait oublier toute hâte et toute émotion et qui semblait la relire encore.

– Ma foi, cher oncle, dit K., c’est vrai.

– Vrai? s’écria l’oncle, qu’est-ce qui est vrai? comment cela peut-il être vrai? quel est ce procès? ce n’est tout de même pas un procès criminel?

– C’en est un, dit K.

– Et tu es assis là tranquillement quand tu as un procès criminel sur les bras? s’écria l’oncle qui s’excitait de plus en plus.

– Plus je suis calme, mieux ça vaut, dit K. avec lassitude, ne crains donc rien.

– Cela ne saurait me tranquilliser, s’écria l’oncle, pense à toi, à tes parents, à notre bon renom, tu as été notre honneur jusqu’ici, tu ne dois pas devenir notre honte. Ton attitude – il considérait K. en inclinant la tête de côté – ton attitude ne me plaît pas; ce n’est pas ainsi que se conduit un condamné innocent quand il est encore en pleine force. Dis-moi vite de quoi il s’agit afin que je puisse t’aider. C’est de la banque naturellement?

– Non, dit K. en se levant, mais tu cries trop fort, mon cher oncle; le domestique est sûrement derrière la porte à écouter; cela m’est désagréable; il vaut mieux nous en aller, je répondrai alors à toutes tes questions; je sais très bien que je dois des comptes à la famille.

– Parfait! cria l’oncle, parfait, dépêche-toi, Joseph, dépêche-toi.

– Je n’ai, dit K., que quelques ordres à donner», et il appela au téléphone son remplaçant qui ne tarda pas à arriver.

L’oncle, dans son excitation, montra de la main au remplaçant que K. l’avait fait appeler, ce que personne ne songeait à mettre en doute.

K., debout devant son bureau, expliqua à voix basse au jeune homme, qui écoutait d’un air froid mais attentif, ce qu’il aurait encore à faire en son absence, en montrant différents papiers. L’oncle commença par gêner en restant planté là avec des yeux surpris et en se mordillant nerveusement les lèvres, sans écouter, à dire vrai, mais l’apparence suffisait. Il se mit ensuite à aller et venir dans la pièce, s’arrêtant de temps à autre à regarder par la fenêtre ou à considérer une gravure, et poussant à chaque fois différentes exclamations comme: «Je n’y comprends absolument rien!» ou: «Je vous demande un peu ce qui va sortir de là!» Le jeune homme fit semblant de ne rien remarquer, il écouta posément jusqu’au bout les ordres de K., prit quelques notes et disparut après un petit salut à l’adresse de son chef comme aussi à celle de l’oncle, qui lui tournait malheureusement le dos à ce moment-là, occupé qu’il était à regarder par la fenêtre dont il froissait les rideaux à pleines mains. La porte était à peine refermée que l’oncle s’écria:

«Enfin! Voilà donc ce guignol parti! Nous allons pouvoir faire comme lui.»

Il n’y eut malheureusement pas moyen de le décider à interrompre ses questions sur le procès dans le péristyle où évoluaient des employés et des domestiques et où le directeur adjoint vint à passer juste à ce moment.

«Eh bien, Joseph! commença l’oncle en répondant par un léger salut aux révérences des gens présents, dis-moi maintenant bien franchement ce qu’est ce procès.»

K. débita quelques banalités, puis, une fois sur l’escalier, il expliqua à son oncle qu’il n’avait pas voulu parler devant les gens.

«Très bien, dit l’oncle, mais maintenant parle!»

Et il écouta, la tête penchée, en fumant son cigare à petites bouffées hâtives.

«Avant tout, cher oncle, dit K., il ne s’agit pas d’un procès devant la justice ordinaire.

– Voilà qui est mauvais! fit l’oncle.

– Comment? dit K. en le regardant.

– Je dis que c’est mauvais», répéta l’oncle.

Ils se tenaient à ce moment-là sur l’escalier du perron, et, comme le portier semblait prêter l’oreille, K. entraîna rapidement l’oncle plus bas. Ils débouchèrent dans le trafic animé de la rue. L’oncle, qui s’était accroché au bras de K., pressa moins violemment son neveu de questions; ils allèrent même un moment sans parler.

«Mais comment cela est-il arrivé? demanda-t-il finalement en s’arrêtant si net que les gens derrière lui se retournèrent avec effroi.

«Ces choses-là ne viennent pourtant pas brusquement! elles se préparent de longue date! tu as bien dû les voir venir? Pourquoi ne m’as-tu pas écrit? Tu sais bien que je fais tout pour toi; je suis encore un peu ton tuteur et jusqu’ici j’en ai toujours été fier. Naturellement, je suis toujours prêt à t’aider, seulement, c’est très difficile maintenant que le procès est engagé. Le mieux serait que tu prisses un petit congé que tu viendrais passer chez nous à la campagne. Je m’aperçois que tu as un peu maigri. À la campagne, tu te referas et ce sera une bonne chose, car bien des fatigues t’attendent encore. Ce séjour t’arrachera d’ailleurs un peu à la justice. Ici, ils ont tous les moyens possibles; tu en es forcément victime: tout cela se passe automatiquement. À la campagne, ils seraient obligés de commencer par envoyer des gens ou de te réclamer par la poste, le télégraphe, le téléphone. C’est forcément d’un effet moins violent et, si cela ne te libère pas, tu as tout de même le temps de respirer.

– Mais ils pourraient m’empêcher de partir! déclara K. un peu influencé par le discours de son oncle.

– Je ne crois pas qu’ils le feraient, répondit l’oncle pensivement, ils gardent assez de pouvoir, même en te laissant voyager.

– Je pensais, dit K. en prenant son oncle sous le bras pour l’empêcher de s’arrêter, que tu accorderais à cette histoire encore moins d’importance que moi; mais je vois que tu la prends encore plus mal.

– Joseph! Joseph! s’écria l’oncle en cherchant à se dégager pour pouvoir s’arrêter – mais K. ne le lâcha pas – Joseph, on t’a changé, je t’avais toujours connu un jugement sûr et voilà que la tête t’abandonne; veux-tu donc perdre ton procès? Sais-tu ce que cela signifierait? Cela voudrait dire tout simplement que tu serais rayé de la société, et toute ta parenté avec; en tout cas, ce serait la pire humiliation. Joseph, ressaisis-toi, je t’en prie, ton indifférence me rend fou. À te voir, on croirait presque le proverbe: «Avoir un pareil procès c’est déjà l’avoir perdu.»

– Cher oncle, dit K., tu t’excites; il ne sert à rien de s’exciter; pas plus à moi qu’à toi. Ce n’est pas en s’excitant qu’on gagne les procès; permets-moi de faire valoir un peu mon expérience, tu sais bien que j’écoute toujours la tienne, même quand elle me surprend. Puisque tu dis que toute la famille aurait à souffrir du procès, ce que je ne comprends pas pour ma part – mais c’est secondaire – je veux bien faire tout ce que tu me diras, mais je ne crois pas que ce séjour à la campagne soit profitable dans le sens où tu l’entends, car une fuite équivaudrait à un aveu. D’ailleurs, si je suis plus exposé aux poursuites en restant ici, j’y suis mieux aussi pour me défendre.

– Fort bien, dit l’oncle sur un ton qui marquait un rapprochement, je ne te faisais cette proposition que parce que je te voyais gâcher ici ta cause par ton indifférence et que j’aurais trouvé meilleur de m’en occuper à ta place, mais si tu veux t’y mettre toi-même de toutes tes forces c’est naturellement beaucoup mieux.

– Nous voilà donc d’accord là-dessus, déclara K., et peux-tu me dire maintenant ce que je devrais faire en premier?

– Il faut me laisser le temps de réfléchir, dit l’oncle, songe qu’il y a vingt ans que j’ai quitté la ville, le flair s’émousse, on ne sait plus à quelle porte on doit frapper. Les relations que j’entretenais avec des personnalités qui auraient peut-être pu te servir dans cette aventure se sont relâchées d’elles-mêmes. Je suis un peu abandonné à la campagne, tu le sais, c’est dans des occasions comme celle-ci qu’on le remarque. Ton affaire se présente à moi d’une façon bien inopinée, quoique la lettre d’Erna m’y ait un peu préparé et que ton attitude présente confirme presque mes pressentiments. Mais peu importe; l’essentiel est maintenant de ne pas perdre une minute.»

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