Jane Austen - Catherine Morland

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Écrit en 1803, Catherine Morland (Northanger Abbey) est le premier roman de Jane Austen, même s'il n'a été publié qu'en 1818, un an après sa mort.
La jeune et naïve Catherine Morland est invitée par des voisins de ses parents à passer quelques semaines à Bath. Là, elle se lie d'amitié avec la jeune et inconstante Isabelle Thorpe et son frère, le présomptuteux John qui se pose rapidement en prétendant de Catherine. Elle y rencontre également Henry Tilney et sa charmante soeur Eléonore. Catherine n'est pas insensible au charme de Henry. Aussi, quand le père d'Henry invite Catherine à passer quelques jours dans sa maison, elle est au comble du bonheur. D'autant plus que Catherine, très imprégnée par ses lectures de romans gothiques alors très à la mode, apprend que la demeure de M. Tilney est une ancienne abbaye: Northanger Abbey…

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Isabelle sourit d’un air incrédule, et, le reste de la soirée, c’est à James qu’elle parla.

Le lendemain matin, Catherine était toujours décidée à faire ses grands efforts pour rencontrer M lleTilney; et, jusqu’à l’heure habituelle d’aller à la Pump-Room, elle vécut dans la crainte d’un contre-temps. Mais il n’y en eut pas; nul visiteur ne vint retarder le départ; et tous trois entrèrent à la Pump-Room à l’heure normale. M. Allen, après avoir bu son verre d’eau, rejoignit quelques messieurs; ils parlèrent de la politique du jour, comparèrent les informations de leurs journaux; les dames circulaient, observant chaque figure nouvelle, chaque nouveau chapeau. La partie féminine de la famille Thorpe, attendue par James Morland, apparut dans la foule au bout d’un quart d’heure, et Catherine prit immédiatement sa place coutumière au côté de son amie. James, qui maintenant était toujours sur le qui-vive, se plaça symétriquement, et, s’étant séparés du groupe, ils marchèrent ainsi, jusqu’à ce que Catherine commençât à mettre en doute les avantages de cette position qui, l’associant entièrement à son amie et à son frère, lui valait une part si faible de l’attention de l’un et de l’autre. Ils étaient toujours engagés dans quelque discussion sentimentale ou quelque plaisante querelle; mais ils ne parlaient pas, ils chuchotaient ou riaient, et, bien que son opinion fût fréquemment invoquée par l’un ou par l’autre. Catherine eût été fort en peine de la leur faire connaître, faute d’avoir entendu un seul mot du litige. Enfin elle put quitter son amie: elle voulait absolument parler à M lleTilney, qui entrait avec M meHughes et qu’elle rejoignit aussitôt. M lleTilney l’accueillit gracieusement, lui rendit ses amabilités, et elles continuèrent à causer aussi longtemps que leurs groupes restèrent dans la salle: il est vraisemblable qu’elles ne firent aucune observation et n’employèrent aucune expression qui n’eussent été faite et employée des milliers de fois déjà, chaque saison, à Bath; pourtant, marquées de simplicité, de sincérité et de cordialité vraie, leurs paroles devaient être quelque chose d’assez peu commun.

– Comme votre frère danse bien! fut, vers la fin de cette causerie, l’ingénue exclamation qui surprit d’abord et amusa l’interlocutrice de Catherine.

– Henry? répondit-elle avec un sourire. Oui, il danse fort bien.

– Il a dû s’étonner de m’entendre dire, l’autre jour, que j’étais engagée, alors qu’il me voyait assise. Mais réellement j’étais engagée, depuis le matin, par M. Thorpe.

M lleTilney s’inclina.

– Vous ne pouvez croire, ajouta Catherine après un moment de silence, combien je fus surprise de le revoir. Moi qui étais si sûre qu’il était parti.

– Quand Henry a eu le plaisir de vous rencontrer la première fois, il n’était à Bath que pour une couple de jours: il y était venu pour nous louer un appartement.

– Je n’aurais jamais deviné cela; et, naturellement, ne le voyant nulle part, je le croyais parti. N’était ce pas une demoiselle Smith, la jeune personne qui dansait avec lui, lundi?

– Oui, une connaissance de M meHughes.

– Elle paraissait très heureuse de danser. La trouvez-vous jolie?

– Pas très jolie.

– Il ne vient jamais à la Pump-Room, n’est-ce pas?

– Si, quelquefois; mais il est sorti à cheval, ce matin, avec mon père.

M meHughes les rejoignit alors, et demanda à M lleTilney si elle était prête à partir.

– J’espère que j’aurai le plaisir de vous revoir bientôt, dit Catherine. Serez-vous au cotillon demain?

– Peut-être… Oui, nous y serons certainement.

– J’en suis heureuse, nous y serons tous.

Elles se quittèrent, M lleTilney avec quelques données sur les sentiments de son amie nouvelle et Catherine sans la moindre conscience de les lui avoir fournies.

Elle rentra très heureuse. La matinée avait répondu à tous ses espoirs; la soirée du jour suivant était maintenant l’objet de son attente. Quelle robe et quelle coiffure aurait-elle, devenait son principal souci. La toilette est toujours chose frivole, et, à lui accorder trop de sollicitude, on fait souvent fausse route. Catherine le savait fort bien: sa grand’tante lui avait fait à ce sujet une lecture, à Noël dernier. Pourtant, une fois au lit, elle resta encore éveillée dix minutes, à délibérer sur la robe qu’elle mettrait: mousseline à pois, ou mousseline brodée. Le manque de temps l’empêcha d’en acheter une nouvelle. C’eût été une erreur, considérable quoique point rare, et contre laquelle une personne de l’autre sexe plutôt qu’une personne de son sexe et un frère plutôt qu’une grand’tante eût pu la prévenir: seul un homme peut savoir combien un homme est indifférent aux charmes d’une robe neuve. Ce serait mortifier mainte et mainte dames que leur apprendre – mais entendraient-elles? – combien peu le cœur d’un homme est sensible à ce qu’il y aura de coûteux ou de neuf dans leur attirail, combien il est aveugle à la texture d’un tissu, ce cœur, et combien il est incapable d’opter à bon escient entre le jaconas, la batiste, le nansouk et l’organdi, même brodé au tambour. Une femme est belle pour sa seule satisfaction. Nul homme ne l’en admirera plus, nulle femme ne l’en aimera mieux. Mais aucune de ces graves réflexions ne troublait Catherine.

Elle entra dans les rooms, le jeudi soir, avec des sentiments tout autres que ceux qu’elle y avait éprouvés le lundi. Elle, qui alors avait été fort satisfaite d’être invitée par Thorpe, était surtout maintenant soucieuse d’échapper à sa vue, de peur qu’il l’invitât de nouveau. Et, quoiqu’elle ne pût, n’osât s’attendre à voir, une troisième fois, M. Tilney l’inviter à danser, ses vœux, espoirs et plans ne tendaient à rien autre. En ce moment critique, toute femme peut sentir pour mon héroïne, car toute femme a connu ces agitations. Toutes ont été ou, du moins, ont cru être exposées à la poursuite d’un insupportable fâcheux; toutes ont été anxieuses des attentions de quelqu’un à qui elles désiraient plaire. Dès que les Thorpe furent là, l’agonie commença: Catherine se déplaçait quand John Thorpe s’approchait, elle se dérobait à sa vue le plus possible et, s’il lui parlait, feignait de ne pas l’entendre. Le cotillon était fini, on préludait à la contre-danse, et pas trace des Tilney.

– Ne vous effrayez pas, ma chère Catherine, chuchota Isabelle: décidément je vais encore danser avec votre frère. Je déclare que c’est inconvenant tout à fait. Je lui ai dit qu’il devrait être honteux de lui, mais vous et John nous tiendrez compagnie. Hâtez-vous, chère créature, de nous rejoindre. John vient de sortir, mais rentrera dans l’instant.

Catherine n’eut ni le temps ni le désir de répondre. Ils s’éloignaient. John Thorpe était encore à l’horizon, et elle se considérait comme perdue. Pour ne pas paraître le voir ou l’attendre, elle gardait obstinément les yeux sur son éventail. Espérer rencontrer les Tilney dans cette foule et avant le retour de John Thorpe était folie, se disait-elle, et, comme elle prononçait ainsi sa propre condamnation, soudain elle s’entendit inviter par M. Tilney lui-même. Les yeux brillants, elle se leva et, joyeuse, s’éloigna à son bras. Échapper si opportunément à John Thorpe et être aussitôt invitée à danser par M. Tilney, comme s’il l’avait cherchée, – il ne semblait pas à Catherine que la vie pût contenir félicité plus grande.

Mais à peine avaient-ils trouvé une place, que son attention fut appelée par John Thorpe, qui se tenait derrière elle:

– Quoi donc, quoi donc! miss Morland, disait-il, qu’est-ce que cela signifie? Je croyais que nous devions danser ensemble.

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